Qui donc est ce roi de gloire ? L’Éternel des armées : Voilà le roi de gloire ! [Pause]
Quis est iste rex gloriæ Dominus virtutum ipse est rex gloriæ [diapsalma]
Usages liturgiques
Dans le judaïsme
Le psaume 24 est le psaume du jour pour le dimanche. Les autres jours que le sabbat, il est récité lorsque le rouleau de la Torah retourne dans l’arche sainte. Le premier verset du psaume fait partie de la mishna Tamid, et les versets 7 à 10 se trouvent dans la amida de Rosh Hashana[4].
Dans le christianisme
Chez les catholiques
Au Moyen Âge, ce psaume était hebdomadairement exécuté, selon la règle de saint Benoît, établie vers 530. Comme saint Benoît de Nursie attribua les psaumes 21 (20) à 109 (108) aux vigiles par ordre numérique[5],[6], le psaume 24 (23) était chanté ou récité à la célébration de matines du dimanche[7],[6].
À Paris, les versets 7 - 10 étaient dits, selon son texte convenable, à la fin de la procession solennelle du dimanche des Rameaux, plus précisément lors de l'ouverture des portes de l'église[8],[9]. Le texte s'adapte aisément à l'entrée de Jésus-Christ à Jérusalem[10] :
Célébrant, devant la porte principale de l'église avec les fidèles, frappe cette porte trois fois avec une croix, en récitant :
— Adtollite portas principes vestras et elevamini portæ æternales et introibit rex gloriæ. Les chantres, de l'intérieur, demandent :
— Quis est iste rex gloriæ ? Célébrant :
— Dominus fortis et potens, Dominus potens in prœlio, Adtollite portas principes vestras et elevamini portæ æternales et introibit rex gloriæ. Chantres :
— Quis est iste rex gloriæ ? Célébrant :
— Dominus virtutum ipse est rex gloriæ. On ouvre les portes d'église, et le célébrant et les fidèle y entrent en procession.
De nos jours, le psaume 24 est par ailleurs très présent dans la liturgie des Heures. On le retrouve notamment aux laudes du mardi de la première semaine[11] et à l’office des lectures du dimanche de la quatrième semaine.