N.B. S’il y a conflit de numérotation des versets entre l’hébreu et le latin, c’est l’original hébreu qui prévaut et la traduction française le suit. Par contre, le latin ne se plie pas à la numérotation affichée. Les numéros de versets s'appliquent au texte latin, mais la traduction est décalée par endroits.
Je demande à l’Éternel une chose, que je désire ardemment : Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l’Éternel, pour contempler la magnificence de l’Éternel et pour admirer son temple.
Unam petii a Domino hanc requiram ut inhabitem in domo Domini omnes dies vitae meae ut videam voluntatem Domini et visitem templum eius
Et déjà ma tête s’élève sur mes ennemis qui m’entourent ; j’offrirai des sacrifices dans sa tente, au son de la trompette ; je chanterai, je célébrerai l’Éternel.
In petra exaltavit me et nunc exaltavit caput meum super inimicos meos circuivi et immolavi in tabernaculo eius hostiam vociferationis cantabo et psalmum dicam Domino
Espère en l’Éternel ! Fortifie-toi et que ton cœur s’affermisse ! Espère en l’Éternel !
Expecta Dominum viriliter age et confortetur cor tuum et sustine Dominum
Usages liturgiques
Dans le judaïsme
Le psaume 27 est récité trois fois par jour depuis la néoménie du mois d’eloul jusqu’à Hoshanna Rabba, en raison de l’exégèse midrashique que font les rabbins de Psaumes 27:1 — « "Dieu est ma lumière" - c’est Rosh Hashana, "et mon salut" - c’est Yom Kippour » ; l’extension de cette lecture au-delà de Yom Kippour se base sur un ajout médiéval à ce midrash - « "Car il me protégera dans son tabernacle (soukko) " - c’est Souccot ».
On trouve aussi le verset 7 du psaume dans la répétition de la amidah Shacharit, pendant Rosh Hashanah, le verset 13 dans la amidah mussaf de Rosh Hashanah, et le verset 14 est le début des versets récités avant Ein Keloheinu[4].
Dans le christianisme
Chez les catholiques
Ce psaume était traditionnellement exécuté auprès des monastères, lors de l'office de matines du dimanche, après la lecture[5], selon la règle de saint Benoît fixée vers 530 qui attribuait les psaumes 21 (20) à 109 (108) aux matines, par ordre numérique[6],[7].