Le psaume 63 (62 selon la numérotation grecque) est attribué au roi David, qui l'aurait écrit au désert de Juda selon l'indication du premier verset. Ce psaume très populaire aborde le thème du désir de Dieu.
Texte
N.B. S’il y a conflit de numérotation des versets entre l’hébreu et le latin, c’est l’original hébreu qui prévaut et la traduction française le suit. Par contre, le latin ne se plie pas à la numérotation affichée. Les numéros de versets s'appliquent au texte latin, mais la traduction est décalée par endroits.
Et le roi se réjouira en Dieu ; quiconque jure par lui s’en glorifiera, car la bouche des menteurs sera fermée.
Rex vero laetabitur in Deo laudabitur omnis qui iurat in eo quia obstructum est os loquentium iniqua
Thème du psaume
Le psaume se compose de deux parties : un tutoiement de Dieu par le psalmiste du verset 2 au 9, puis des souhaits de vengeance formulés à la troisième personne dans les trois derniers versets. La première partie, plus développée, évoque le désir, la louange puis la confiance en Dieu. L'image de la terre aride n'exprime pas l'absence de Dieu comme dans d'autres psaumes, mais bien l'aspiration à la rencontre. La confiance est exprimée ensuite par le symbolisme de l'oiseau protecteur. Peut-être aussi que les ailes rappellent les ailes des kéroubim sur l'arche d'alliance, ceux-ci représentant l'Éternel.
Le changement est manifeste au verset 10. Il est maintenant question de vengeance envers les ennemis du psalmiste, et certains éluderont peut-être cette fin de psaume déconcertante. Il est question d'un roi au dernier verset. Peut-être est-ce le psalmiste lui-même, ou une manière d'élargir sa prière à la communauté. On retrouve un tel cri de vengeance dans le livre de Jérémie 11, 20.
Usages liturgiques
Dans le judaïsme
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Dans le christianisme
Chez les catholiques
Ce psaume fut déjà choisi par saint Benoît de Nursie vers 530, en tant que le quatrième et dernier psaume lors de l'office solennel aux laudes du dimanche (règle de saint Benoît, chapitre XI[4]).
Le psaume 63 est encore récité chaque dimanche aux laudes par les prêtres et les communautés religieuses, suivant la liturgie des Heures. Dans le cycle trisannuel des messes dominicales, il est lu les 22e et 32e dimanches du temps ordinaire de l’année A[5], et le 12e dimanche du temps ordinaire de l’année C.