[De David.] Éternel ! c’est à toi que je crie. Mon rocher ! ne reste pas sourd à ma voix, de peur que, si tu t’éloignes sans me répondre, je ne sois semblable à ceux qui descendent dans la fosse.
[Huic David] Ad te Domine clamabo Deus meus ne sileas a me nequando taceas a me et adsimilabor descendentibus in lacum
Ne m’emporte pas avec les méchants et les hommes iniques, qui parlent de paix à leur prochain et qui ont la malice dans le cœur.
Ne simul tradas me cum peccatoribus et cum operantibus iniquitatem ne perdideris me ; qui loquuntur pacem cum proximo suo mala autem sunt in cordibus eorum
L’Éternel est ma force et mon bouclier ; en lui mon cœur se confie, et je suis secouru ; j’ai de l’allégresse dans le cœur, et je le loue par mes chants.
Dominus adiutor meus et protector meus in ipso speravit cor meum et adiutus sum et refloruit caro mea et ex voluntate mea confitebor ei
Sauve ton peuple et bénis ton héritage ! Sois leur berger et leur soutien pour toujours !
Salvam fac plebem tuam et benedic hereditati tuae et rege eos et extolle eos usque in aeternum
Usages liturgiques
Dans le judaïsme
Le verset 9 du psaume 28 est le premier verset du paragraphe Hoshia Et Amecha des Zemirot[4]. Comme ce verset se compose de dix mots, il est souvent utilisé pour compter les dix personnes nécessaires pour un minyan, puisque la loi juive interdit de compter les personnes numériquement.
Dans le christianisme
Chez les catholiques
Depuis le haut Moyen Âge, ce psaume était traditionnellement exécuté aux matines du dimanche, après la lecture[5],[6], selon la distribution de la règle de saint Benoît établie vers 530[7].
Dans la liturgie des Heures actuelle, le psaume 29 est chanté le vendredi de la première semaine[8] à l’office du milieu du jour.
Mise en musique
Heinrich Schütz a fait du psaume 28 un chant à quatre voix, Ich ruf zu dir, Herr Gott, mein Hort (SWV 125), c’est-à-dire : « je crie vers toi, mon Dieu, mon refuge ». Peu après, Michel Richard Delalande en a également fait un Grand Motet, Afferte Domino gloriam, suivant ainsi la tradition française qui écrit afferte et non adferto.
Notes et références
↑L’original hébreu provient du site Sefarim, du grand rabbinat de France.
↑La traduction de Louis Segond est disponible sur Wikisource, de même que d'autres traductions de la Bible en français.
↑La traduction de la Vulgate est disponible sur le Wikisource latin.
↑D’après le Complete ArtScroll Siddur, compilation des prières juives.
↑Psautier latin-français du bréviaire monastique, p. 80, 1938/2003