Psaume 121 (120)![]() Le psaume 121 (120 dans la numérotation grecque) est l'un des quinze cantiques des degrés, appelés aussi chants des montées. Il est appelé en latin Levavi oculos. Texte
Thème du psaumeIl est admis que ce psaume était chanté par les pèlerins en chemin pour Jérusalem. Au début du pèlerinage, dans la région montagneuse des monts de Judée, le pèlerin s'assure de l'aide du Seigneur. Celui qui met sa confiance dans le Seigneur a la certitude qu'Il lui apportera la protection jour et nuit. La prière passe de la première personne à la deuxième personne au verset 3, et prend même la forme d'une bénédiction aux versets 7 et 8. Cela permet de conclure la prière des différents chanteurs par la perspective d'un changement. Usages liturgiquesDans le judaïsmeLe psaume 121 est récité après la prière de mincha, entre Souccot et le Shabbat hagadol. Le verset 4 et le verset 8 sont dits au Shema du lever et du coucher. Le verset 7 fait partie des bénédictions données par le cohen lors de la cérémonie de rachat du premier-né[4]. Dans le christianismeChez les catholiquesVers 530, saint Benoît de Nursie choisit ce psaume pour l'office de tierce pendant la semaine, plus précisément à partir du mardi jusqu'au samedi, entre les psaume 120 (119) et psaume 122 (121). En effet, en attribuant le psaume 119 (118), celui qui est le plus long, aux offices du dimanche et du lundi, il structura les offices de la semaine avec les neuf psaumes suivants[5]. Dans la liturgie des Heures actuelle, le psaume 121 est récité aux vêpres de vendredi de la deuxième semaine[6]. Dans la liturgie de la Parole, il est pris le 29e dimanche du temps ordinaire, l’année C. C’est à cette période que l'Église prie pour les réfugiés. Mise en musiqueLe psaume 121 a souvent été mis en musique. Il a été mis en motet sous sa version latine par Roland de Lassus, Herbert Howells et Vytautas Miškinis. Felix Mendelssohn a composé le célèbre Hebe deine Auge auf (lève les yeux), qui était originellement un trio pour l'oratorio Elias (op. 70, 1846). Heinrich Schütz créa une version à quatre voix (SWV 31) et une basse continue. Marc-Antoine Charpentier a composé le psaume Laetatus sum, pour solistes, chœur, flûtes, cordes, et basse continue, H 161 en 1671; et un autre, pour solistes, chœur, 2 dessus instrumentaux, et basse continue H 216 en 1691. Voir aussiBibliographieNombreux sont les auteurs qui ont commenté les psaumes. Voici quelques ouvrages parmi les plus connus, classés par ordre chronologique :
Articles connexesLiens externes
Références
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