Le salut est auprès de l’Éternel : Que ta bénédiction soit sur ton peuple ! [Pause]
Domini est salus et super populum tuum benedictio tua
Usages liturgiques
Dans le judaïsme
Les versets 2 à 9 du psaume 3 font partie de la prière du Shema, au lever et au coucher. Le verset 9 est le huitième verset du V’hu Rachum à Pesukei Dezimra, et se trouve aussi dans la Havladah[6].
Dans le christianisme
Chez les catholiques
Vers 530, dans la règle de saint Benoît, Benoît de Nursie choisit ce psaume pour le début de l'office de matines, à savoir en tant que le premier psaume pour la liturgie des Heures bénédictine pendant l'année (chapitres IX et X)[7]. Dans les abbayes qui conservent la tradition, il s'agit actuellement du premier psaume du dimanche pour l'office des vigiles[8].
Au regard de la liturgie des Heures actuelle, le psaume 3 est chanté ou récité à l’office des lectures le dimanche de la première semaine[9], après les deux premiers psaumes.
Mise en musique
En 1691, Michel-Richard de Lalande a composé son grand motet Domine, quid multiplicati sunt (S.37) pour les offices de la chapelle du château de Versailles. Marc-Antoine Charpentier a composé vers 1676 un "Domine quid multiplicati sunt", pour 3 voix, 2 dessus instrumentaux, et basse continue, H.172. Plus tard, l’artiste contemporain Byron Cage crée une version gospel du psaume 3 : Thou Art A Shield For Me (Tu es pour moi un bouclier).
saint Jean Chrysostome (IVe siècle), Œuvres complètes, M. Jeannin (dir. trad.), tome cinquième. Homélies et discours sur la genèse – Homélies sur Anne – Commentaire sur les Psaumes, Arras, Sueur-Charruey, 1887, pp. 523-526.
Discours sur les psaumes, de saint Augustin, IVe siècle, 2 vol., collection « Sagesses chrétiennes », Éditions du Cerf,