Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres, et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux se tournent vers l’Éternel, notre Dieu, jusqu’à ce qu’il ait pitié de nous.
Ecce sicut oculi servorum in manibus dominorum suorum sicut oculi ancillæ in manibus dominæ eius ita oculi nostri ad Dominum Deum nostrum donec misereatur nostri
Notre âme est assez rassasiée des moqueries des orgueilleux, du mépris des hautains.
Quia multum repleta est anima nostra obprobrium abundantibus et despectio superbis
Usages liturgiques
Dans le judaïsme
Le psaume 123 est récité après la Michna entre Souccot et le Shabbat Hagadol. Le troisième verset du psaume fait partie du dernier paragraphe du Tahanoun régulier[4].
Dans le christianisme
Chez les catholiques
Depuis le haut Moyen Âge, ce psaume était traditionnellement exécuté lors de l'office de sexte de la semaine, à savoir du mardi jusqu'au samedi, d'après la règle de saint Benoît fixée vers 530[5].
Le verset III se trouve dans l'hymneTe Deum, verset VIII[6].
Dans la liturgie des Heures actuelle, le psaume 123 est récité ou chanté aux vêpres le lundi de la troisième semaine[7], de même que le psaume qui le suit. Dans la liturgie de la messe, il est lu le troisième dimanche du temps ordinaire de l’année B[8].
En 1690, Marc-Antoine Charpentier mit en musique le "Nisi quia Dominus" (Psaume 124 (123), qui est en réalité le psaume suivant dans la nomenclature des psaumes). Composé pour chœur, soli et basse continue, il est numéroté H.217 dans le catalogue des œuvres de Charpentier.
Notes et références
↑L’original hébreu provient du site Sefarim, du grand rabbinat de France.
↑La traduction de Louis Segond est disponible sur Wikisource, de même que d'autres traductions de la Bible en français.
↑La traduction de la Vulgate est disponible sur le Wikisource latin.
↑D’après le Complete ArtScroll Siddur, compilation des prières juives.