Les transports dans le département français de l'Oise sont marqués par la proximité de Paris, vers laquelle sont orientés la plupart des principaux axes de transport : deux autoroutes, une voie rapide et sept voies ferrées franchissent la frontière de l'Oise avec la région Île-de-France. L'Oise accueille également l'aéroport de Paris-Beauvais, devenu de facto le troisième aéroport parisien.
Cette proximité de l'Île-de-France explique le fort développement démographique du sud du département, dont les multiples centres urbains sont reliés par un important réseau d'axes routiers et de transports en commun.
Le département est traversé par deux autoroutes, presque parallèles et qui découpent le département en trois tiers presque égaux : l'A1 (Paris-Senlis-Lille), l'une des plus anciennes autoroutes de France, très fréquentée avec 89 000 véhicules/jour à la limite du Val-d'Oise et encore 56 000 véhicules/jour à la limite de la Somme[2], et l'autoroute A16 (Paris-Beauvais-Amiens-Dunkerque), qui supporte un trafic beaucoup moins important de 16 000 à 23 000 véhicules/jour selon les sections[2].
Ce nouvel itinéraire passant par Amiens emprunte un tronçon de l'ancienne RN 181 de Beauvais à Breteuil et un tronçon de l'ancienne RN 16 de Breteuil à Amiens. Entièrement déclassé en 2006 en RD 1001 dans le département.
Déclassée en 1972 en RD 916 entre Clermont et Breteuil, le tronçon Breteuil-Amiens étant repris à la même date par la RN 1 avant d'être déclassé en 2006 en RD 1001 ; déclassée en 2006 en RD 1016 au sud de Clermont (d'anciens tracés ont été déclassés en RD 916 ou RD 916A). En partie aménagé à 2x2 voies au sud de Clermont.
Contournement de Beauvais en voie express à 2x1 voies ; voie rapide à 2x2 voies de Beauvais à Catenoy (après Clermont), avec projet de prolongement jusqu'à Compiègne.
Autoroute A26 à La Fère (avant 1972 : frontière belge vers Mons)
Déclassée en 1972 de Senlis à Compiègne en RD 932A et en RD 932 de Noyon à Ham. Déclassée en 2006 en RD 1032 de Compiègne à la limite de l'Aisne. Une voie rapide à 2x2 voies contournant les centres-villes ayant été ouverte de Compiègne à Noyon, la RD 1032 correspond à la voie rapide tandis que l'ancien tracé porte le numéro RD 932.
Déclassée en 1972 en RD 924 entre Senlis et Chambly sauf tronc commun avec la RN 309 déclassé en RD 909 ; déclassée en 2006 en RD 1324 de Vanciennes à Senlis.
L'Oise est desservi par le Réseau Oise, initialement organisé par le département, repris par la région Hauts-de-France en 2017. Ce réseau compte 86 lignes régulières, qui relient les principales communes du département en complément des réseaux urbains (voir ci-après).
Covoiturage et autopartage
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Le développement de l'agglomération parisienne permettra en revanche au département de conserver la plupart de ses lignes d'intérêt général dans le sud du département. À partir de 1958, les lignes du département sont progressivement électrifiées.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930.
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
L'Oise n'est desservie par aucun train Grandes Lignes, mais présente la particularité d'être desservie, en plus des TER Hauts-de-France, par la ligne D du RER ainsi que par les lignes H, J, K et P du Transilien. Ces lignes, ainsi que certaines lignes TER Hauts-de-France comme Paris-Compiègne, connaissent un trafic et une fréquentation particulièrement élevés, comparable à l'Île-de-France.
Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
D'Ormoy-Villers à Verberie : double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, en principe ouverte au seul trafic de fret. De Verberie à Estrées-Saint-Denis : ligne fermée à tout trafic, en grande partie déclassée et déposée. D'Estrées-Saint-Denis à Boves (Somme) : voie unique non-électrifiée (liaison Compiègne-Amiens).
Voie unique non électrifiée (voyageurs et fret) de Compiègne à Estrées-Saint-Denis (liaison Compiègne-Amiens) ; voie unique ouverte au seul trafic de fret de Rochy-Condé à La Rue-Saint-Pierre et de Clermont à Choisy-la-Victoire ; officiellement ouverte mais aucun trafic de Compiègne à la limite de l'Aisne ; ligne fermée ou déclassée sur les autres sections.
L'Oise et son canal latéral sont navigables dans toute sa traversée du département, et permet de rejoindre la Seine ; en amont de Pont-l'Évêque, il s'agit d'un canal au gabarit Freycinet (classe I CEMT), tandis qu'en aval de Compiègne, l'Oise est à grand gabarit (classe V)[4].
Le canal du Nord relie actuellement en classe II l'Oise au Nord-Pas-de-Calais[4]. Le projet de liaison Seine-Escaut, qui le doublera, ambitionne de relier à grand gabarit Compiègne à Cambrai et ainsi, le bassin de la Seine aux réseaux fluviaux du Nord-Pas-de-Calais, de la Belgique, des Pays-Bas et de l'Allemagne.
L'aéroport de Paris-Beauvais, qui était connu jusqu'aux années 2000 sous le nom de Beauvais-Tillé et dont le trafic était faible avant la déréglementation du transport aérien en 1997, est en 2018 le dixième de France avec 3,8 millions de passagers. Cet essor est dû au choix de cet aéroport pour desservir l'agglomération parisienne par plusieurs compagnies low cost et plus particulièrement par Ryanair, qui relie Beauvais à plusieurs dizaines d'aéroports européens et d'Afrique du Nord.
Pas moins de 13 collectivités locales (un record parmi les départements français) sont autorités organisatrices de la mobilité (AOM) sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[5]. Ces AOM exploitent exclusivement des services d'autobus, parfois à la demande :