La superficie de la commune est de 4,75 km2 ; son altitude varie de 38 à 139mètres[2].
Le territoire communal est délimité par la Brêche à l'ouest, par les bois de Louveaucourt et de la Cavée des Meuniers (commune de Bailleval) au nord, et par le bois de Jouart (commune de Rosoy) au nord-est. Avec les zones humides boisées du fond de la vallée de la Brêche, la commune est ainsi presque entièrement entourée de forêts. Au nord et au sud, les maisons de la ville atteignent les limites de la commune. Au nord, les dernières maisons de l'agglomération sont bâties sur le territoire de la commune de Bailleval, bien que séparées de la localité par la forêt. Au sud, le long de la RD 62, une continuité urbaine avec le hameau de Mognevillette (commune de Mogneville) s'établit. À l'ouest, le long de la RD 137, la continuité urbaine avec Rantigny et Cauffry est également établie par une étroite bande de constructions, rapprochant Liancourt de sa gare située en dehors du territoire communal.
Plus d'un tiers du territoire est construit. Le centre-ville est bâti à une cinquantaine de mètres d'altitude, à peine plus que les rives de la Brêche. Jusqu'à la rivière, le terrain descend légèrement. Au nord de la RD 137 vers la gare, l'on trouve le Grand marais, et au sud, une autre zone humide avec le lieu-dit le Parc, liée au château de La Rochefoucauld. Sinon, des coteaux assez abrupts entourent la ville de trois côtés. Les pentes sont toutefois plus modérées au nord-est où un quartier résidentiel est construit en flanc de colline. Sur le plateau agricole à l'est (lieu-dit la Montagne), une altitude maximale de 139 m est atteinte.
Liancourt est située sur la rive gauche de la Brèche qui la sépare de Rantigny. La rivière, prenant sa source à Reuil-sur-Brêche, rejoint Liancourt après avoir traversé Clermont avant de se jeter dans l'Oise à Creil. En quittant la commune de Rantigny et l'usine Saint-Gobain, la rivière sert de limite entre les deux communes. Elle longe le Grand Marais situé sur la rive gauche (commune de Liancourt) et passe sous un ancien pont ferroviaire et sous la D 37 (pont Bajac) où Cauffry se trouve sur la rive droite. Après avoir longé « le parc », lieu-dit autrefois parc du château de la Rochefoucauld, elle quitte la commune pour passer à proximité de Cauffry et de Mogneville. Elle se jette dans l'Oise à Nogent-sur-Oise[4].
La Béronnelle, affluent de la rive gauche de la Brêche prenant sa source à Erquery, passe également sur le territoire communal. Devenant parallèle à la Brêche à partir du village de Breuil-le-Sec, elles forment un marais ininterrompu entre leur lit sur plus de 7 km. Arrivant de Bailleval, comme la Brêche, la rivière, après avoir traversé plusieurs étangs, pénètre dans la commune après son passage sur la D 630 (entre Liancourt et Rantigny). Elle passe au lieu-dit de « la Fontaine Malade » et longe le Grand Marais situé sur sa rive droite avant de passer sous la D 137 où elle rejoint le lieu-dit du Parc. Puis, elle rejoint Mogneville où elle se jette dans la Brêche avant le moulin de Sailleville[5].
De plus, la commune possède trois mares : dans le Parc, avenue Louis-Aragon ; à proximité de la rue Josiane-Mouton, à l'ouest et dans le lieu-dit du Parc, au sud-ouest.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 492 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Brêche. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du Bassin Versant de la Brèche (SMBVB)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 681 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
Typologie
Au , Liancourt est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (43,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40,5 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (35,1 %), terres arables (32,6 %), forêts (23,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[15].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 2 983, alors qu'il était de 2 808 en 2016 et de 2 715 en 2011[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Liancourt en 2021 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) par rapport au département (2,4 %) et à la France entière (9,7 %).
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
0,8
2,4
9,7
Logements vacants (en %)
8
7
8,1
Voies de communication et transports
Liancourt est desservie indirectement par la RD 1016 Paris - Creil - Clermont - Amiens, aménagée en voie express sur sa section de Creil à Clermont. La RD 1016 passe à 2 km à l'ouest du centre-ville, l'échangeur le plus proche se trouvant sur la commune voisine de Cauffry. Trois routes départementales passent par le centre de Liancourt :
la RD 62 de Breuil-le-Sec à Nogent-sur-Oise par la vallée de la Brêche arrive de cette première commune par le hameau de Louveaucourt (commune de Bailleval), puis franchit une intersection avec la RD 630 (rejoignant Rantigny) et la rue Pasteur quand elle pénètre sur le territoire communal. Une déviation (avenue Louis-Aragon) évitant la rue Pasteur passe au sud-ouest de la ville et rejoint le rond-point d'Île-de-France, où elle croise la RD 137 et se poursuit par l'avenue du même nom puis par l'avenue Pierre-Bérégovoy. La route quitte la commune à la hauteur du hameau de Mognevillette (commune de Mogneville) ;
la RD 137, route allant de la RD 37 (Maimbeville) à la RD 44 (Noailles), arrive de Catenoy d'où l'on peut rejoindre Compiègne. Par la montagne de Liancourt, elle descend dans la vallée de la Brêche par la rue de l'École-des-Arts-et-Métiers. Elle traverse la place du Duc-de-La-Rochefoucauld puis passe par la rue Victor-Hugo. Arrivée au rond-point d'Île-de-France, elle croise la RD 62 et rejoint Rantigny et Cauffry par l'avenue Albert-Ier. Par l'une de ces deux communes, on peut rejoindre par un échangeur la voie express de la R D1016 (voir ci-dessus). La RD 137, après Cauffry, se dirige vers Mouy ;
la RD 29, route de Liancourt à Pont-Sainte-Maxence, débute de la rue des Arts-et-Métiers où elle passe par la rue Jules-Michelet et quitte la commune pour traverser Angicourt.
Une variante de la RD 137 existe sous la forme de la rue du Général-Leclerc, entre la colonne des Arts et Métiers et le carrefour RD 137 / RD 29 au centre-ville. Moins raide grâce à un itinéraire avec lacets, elle permet aux poids lourds d'éviter la rue de l'École-des-Arts-et-Métiers et d'arriver au sommet de la montagne de Liancourt pour rejoindre Compiègne.
La gare est desservie par les trains TER Hauts-de-France (relations C10, C11 et P10). Quatorze à quinze trains par jour et par sens s'arrêtent du lundi au vendredi, et six à sept les dimanches et jours fériés. Du lundi au vendredi, la moitié des trains originent ou terminent à Creil, un changement étant donc nécessaire pour les déplacements entre Liancourt et Paris. Un TER Hauts-de-France met en moyenne 43 minutes pour atteindre la capitale, avec quatre arrêts intermédiaires[16].
La commune est desservie, en 2024, par les lignes d'autocars 631, 686, 687, 6218, 6241, 6316, 6317, 6318, 6353 et 6355 du réseau interurbain de l'Oise[17].
En 2024 également, les lignes d'autobus no 1 (Bailleval - gare de Creil) et no 6 (Angicourt - gare de Rantigny) de la Vallée Dorée desservent Liancourt[18].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Landulficurtis en 828[19], c'est-à-dire « domaine de Landulf », du bas latin curtis ou gallo-roman *CORTE « domaine, ferme », et d'un anthroponyme germanique composé des éléments *landa « territoire », et wulf « loup ». Les formations toponymiques médiévales en -court sont caractéristiques de la zone d'extension primitive des Francs et l'appellatif -court traduit l'appellatif germanique -hove, -hof « cour, ferme »
Histoire
Moyen Âge
Une motte castrale subsiste dans « le parc du bas », dont il reste un monticule qui semble attester une présence romaine dans la région.
La ville a connu tous les fléaux et les tourments de l'histoire : les ravages effectués par les Normands en 860 et en 891, la Jacquerie de 1358 et celle de 1429, la peste de 1348, celle de 1625, les famines qui se sont suivies, aggravées par les hivers rigoureux - les hommes étaient contraints à peler les arbres pour en manger les écorces - étés caniculaires, ou encore pluies de hannetons[réf. nécessaire].
Temps modernes
Au XVIIe siècle, la ville s'appelait Liancourt-les-Belles-Eaux. L'agencement de son château, de ses jardins, de ses fontaines et de ses canaux auraient servi de modèle au prestigieux Versailles[réf. nécessaire].
L'école devient en 1792, après l'exil du duc de La Rochefoucauld-Liancourt, l'école des Enfants de l'armée. En 1795, les élèves des deux écoles des Orphelins de la Patrie de Paris sont déplacés à Liancourt dans l'école des Enfants de l'armée qui est alors transférée au château de Liancourt. Après la transformation en 1803 du collège de Compiègne du Prytanée français en école d'arts et métiers, l'école de Liancourt y est transférée. En 1806 les élèves de l'école de Compiègne sont installés à Châlons-sur-Marne dans l'École impériale d'Arts et Métiers de Châlons-sur-Marne, à l'origine de l'actuelle école d'ingénieursArts et Métiers ParisTech et de toute l'histoire de ses élèves, les gadzarts.
Lors des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste PS menée par le maire sortant Roger Menn est la seule candidate et obtient la totalité des 1 372 suffrages exprimés. Elle est donc élue en totalité et 11 de ses membres siègent également au conseil communautaire. Lors de ce scrutin, 50,86 % des électeurs se sont abstenus et 25,76 % des votants ont choisis un bulletin blanc ou nul[23].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste d'union de la gauche (PS) menée par le maire sortant Roger Menn obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 873 voix (52,62 %, 22 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant de 87 voix la liste DVD (LR) menée par Ophélie Van Elsuwe qui a recueilli 786 voix (47,38 %, 7 conseillers municipaux dont 2 communautaires). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France , 52,85 % des électeurs se sont abstenus[24].
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2007)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Médiathèque Lucien-Charton, ouverte en 2011 dans les locaux des anciens communs du château de la Rochefoucauld.
Le Centre culturel Alexandre Urbain 5 rue du Général Leclerc comprend : une salle de spectacle, une école de musique, une école d'arts plastique et une école d'expression orale et théâtrale.
Sports
Liancourt possède :
deux gymnases : au collège et la salle Guy-Lejeune ;
un stade (dans le quartier de la Faïence) ;
un centre aquatique intercommunal (Piscine de la Vallée Dorée)n doté d'un toboggan ludique[41] ;
deux terrains de tennis à proximité du centre aquatique.
L'EHPAD de Liancourt, maison de retraite de 198 lits.
Justice, sécurité, secours et défense
Le Centre pénitentiaire de Liancourt a été ouvert en 2004. Avant 2004, il était un établissement spécialisé notamment dans les longues peines et où, entre 1995 et 1999, le cinéaste Francis Fehr a initié l'opération "Ecrire Enfermé"[42],[43].
Il comprend quatre bâtiments de détention :
- un affecté au régime maison d'arrêt (246 places) ;
- deux sous le régime de centre de détention (384 places) ;
- un quartier réservé aux détenus mineurs (20 places).
Chaque cellule est équipée d'une douche, on compte 10 m2 pour une simple et 14 m2 pour une double. Des cellules de 20 m2 adaptées existent pour les personnes handicapées. L'établissement dispose d'un terrain de football, d'un gymnase, d'une bibliothèque et d'un centre scolaire. Dans le quartier des mineurs, les gardiens sont en tenue de sport. Ce centre a fait parler de lui en 2007 dans une affaire de violences sur détenus, où le directeur a été muté[44]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].
En 2021, la commune comptait 6 983 habitants[Note 4], en évolution de −1,55 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 534 hommes pour 3 417 femmes, soit un taux de 50,84 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
2,3
5,0
75-89 ans
9,5
12,2
60-74 ans
12,6
17,1
45-59 ans
17,7
24,0
30-44 ans
19,8
21,0
15-29 ans
18,2
20,3
0-14 ans
20,1
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[50]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,5
75-89 ans
7,6
15,6
60-74 ans
16,3
20,8
45-59 ans
20
19,4
30-44 ans
19,4
17,6
15-29 ans
16,2
20,6
0-14 ans
19,1
Manifestations culturelles et festivités
Fête communale et Grande cavalcade. Depuis 1999, en juin, la commune organise une Grande Cavalcade, grand défilé de chars fleuris l'après midi et illuminés le soir à la tombée de la nuit. Cette grande fête populaire se termine par un grand feu d'artifice tiré depuis la place Verte pour clore cette manifestation très appréciée.[réf. nécessaire]
Cultes
Les fidèles catholiques disposent de l'église Saint-Martin, rattachée depuis 2024 à la paroisse de la « Miséricorde divine en Clermontois », constituée par la réunion des aanciennes paroisses du Cœur du Christ (Clermont), du Liancourtois-Saint Martin et du Pays de Chaussée (Saint-Just)[51].
Médias
Liancourt ne possède pas de médias basés dans la ville. Des équipes de journaux quotidiens locaux et régionaux (Le Bonhomme picard, Le Courrier picard, Le Parisien...) se relayent les informations locales. La chaîne régionale est France 3 Picardie, basée à Amiens.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les anciennes dépendances du château de Liancourt Inscrit MH (1930, Anciennes dépendances comprenant les communs, le pavillon du jardinier et la laiterie)[52] datant du XVIIIe siècle et comprennant les communs, le pavillon du jardinier et la laiterie[53],[54], ainsi que leur parc[55]. Le château a été détruit[56],[57].
Communs du château de La Rochefoucauld, façade sud.
Le musée national Gadzarts, dans la ferme de la Montagne ou de la Faïence, rue de la Faïence : La Fondation des Arts et métiers a acheté, un peu avant 1980, l'ancienne ferme de la Montagne dans laquelle le duc de La Rochefoucauld-Liancourt avait fondé une première école, en 1780, pour des pupilles de son régiment de dragons. Cette école a été la forme primitive des écoles impériales d'Arts et Métiers fondée en 1804 par Napoléon Ier en transférant l'école de Liancourt à Compiègne, puis, en 1806, à Châlons-en-Champagne[58]. La Fondation des Arts et Métiers a racheté en 1973 la Ferme de la montagne, tombée en ruine et y a fondé le Centre historique des Arts et Métiers, un pôle d’éducation, de culture et de promotion scientifique et technique comprenant un musée et un centre d’archive, et qui accueille chaque année environ 3000 personnes[59],[60]
Le tombeau du duc de La Rochefoucauld-Liancourt, à gauche du portail de la cour de ferme : le monument funéraire du tombeau du duc de La Rochefoucauld-Liancourt s'appuie contre le mur-pignon d'un ancien bâtiment agricole. Il est assorti de trois plaques commémoratives installées à de différentes occasions par les anciens élèves.
La colonne des Arts et Métiers, rue des Arts-et-Métiers (RD 137) / rue de la Faïence, à la sortie nord-est de la ville et à 250 m du musée Gadzarts : elle a été élevée en 1882 par les Gadzarts à l'occasion du centenaire de la création de leur première école, et rappelle les autres écoles des Arts et Métiers fondées en France[61].
Statue de la Rochefoucauld-Liancourt, place Rochefoucauld : elle a été érigée par les anciens élèves des écoles et par la population sur la place du même nom et inaugurée pour la première fois le . Sans le piédestal, la statue mesure 2,6 m de haut. Enlevée par les Allemands le , elle est refondue en plein bronze par les Gadzarts et remise en place le en présence du duc de Liancourt[61].
L'hôtel de ville, le monument aux morts et son parc, rue Jules-Michelet : Le bâtiment de la mairie est une ancienne résidence bourgeoise. Grâce aux dispositions testamentaires prises par sa dernière propriétaire, Mme Gromard, la ville a pu l'acquérir à des conditions très avantageuses. L'inauguration a eu lieu le . À la fin des années 1960, le plan d'urbanisme prévoit la destruction de la mairie et de son parc[62], projet finalement non réalisé. L'ensemble a ensuite été restauré.
L'église Saint-Martin (du XIIe au XVIe siècle), place du chanoine Snejdareck : elle présente sous un vaste toit de tuile une nef de la fin de la période romane et ses collatéraux. Il y avait autrefois trois toitures différentes. Le clocher, aux baies lancéolées, et la façade ont été modifiés à partir de 1578, lors de l'édification du chœur, du transept et des chapelles avec leurs caveaux (XVIe siècle). Elle est placée sous le vocable de saint Martin. Sa façade offre une représentation du saint patron, une plaque de métal sculptée où on le voit couper son manteau, sa cape, en deux à l'aide de son épée. Roger du Plessis-Liancourt et son épouse Jeanne de Schomberg sont inhumés dans le caveau de la chapelle de face, sans monument ni inscription[63]. L'église possède cinq objets classés : la dalle funéraire d'Hélie Monnet et Catherine Bazar[64], la dalle funéraire de Jacques de Langle et Marie de Auger[65], la dalle funéraire à effigie gravée de Mathurin Serault[66] et les fonts baptismaux[67], tous classés en 1912 et le monument funéraire de Charles du Plessis et d'Antoinette de Pons composé de leur statue de marbre (classé depuis 1886)[68].
Parc de Liancourt, à l'ouest du centre-ville, au nord du château.
La pyramide au souvenir de Georges de La Rochefoucauld (1829-1861), quartier des Ducs, rue de la Pyramide.
Villas et maisons industrielles, au centre-ville et le long de la rue Albert-Ier entre le centre et la gare de Liancourt - Rantigny.
Maisons réalisées entre 1976 et 1978 rue Jacques-Monod dans le cadre du projet « Modèles Innovations », et conçues par les architectes Kalt, Pouradier, Duteil, Vignal, Schoeller et Charras. Cette expérimentation était centrée sur des innovations technologiques de préfabrication et d’industrialisation dans leur procédé de construction ainsi que sur des expérimentations typologiques et morphologiques favorisantt la flexibilité et la polyvalence des espaces intérieurs et extérieurs. Elles sont considérées comme des jalons du logement collectif dans la seconde moitié du XXe siècle[69].
La piscine de Liancourt, réalisation d’un prototype conçu par Robert Hirt dans le cadre d’un projet primé au concours national de 1969 sur les piscines transformables[70],[71].
L'hôtel de ville, façade sud sur le parc.
Église Saint-Martin, transept sud et chœur Renaissance.
Ecartelé au 1) d'argent à la croix engrêlée de gueules chargée de cinq coquilles d'or, au 2) burelé d'argentet d'azur aux trois chevrons de gueules, le premier écimé, brochant sur le tout, au 3) de gueules aux monogramme des Arts et Métiers d'or, brochant sur une roue dentée du même au 4) d'azur au soc de charrue d'argent et au marteau du même passés en sautoir ; le tout d'argent à la fasce de sable.
Lucien Charton, Liancourt et sa région, Paris/Autremencourt, Office d'édition du livre d'histoire, 1995 (1re édition 1968), 557 p. (ISBN978-2-84178-053-2 et 2-84178-053-8)
Xavier de Courville, Liancourt, sa dame et ses jardins, S.l., s.n., (lire en ligne). (BNF38672041), Rééditions : Paris, 1925, Librairie Bloud et Gay, (BNF31976406) ; 2004, (BNF39195196)
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), , 146 p. (lire en ligne)
Raymond Poussard, « Les châteaux de Liancourt », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, nos 129-130, , 62 p.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Creil comprend deux villes-centres (Creil et Nogent-sur-Oise) et 21 communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Alexis-François Artaud de Montor, Encyclopédie des gens du monde, Treuttel et Würtz, 1842, p. 222
↑Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Liancourt, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 154 p. (lire en ligne), p. 61-69, sur Google Livres.
↑Nicolas Giorgi, « Roger Menn, maire de Liancourt pendant 35 ans et "bâtisseur" de mixité va passer le relais », Actu Oise, (lire en ligne, consulté le )« Une page importante se tourne à Liancourt. Roger Menn, élu pour la première fois en 1989, quittera son poste de maire très prochainement ».
↑Sylvie Molines, « Liancourt : le maire assuré d'être réélu : À la tête de la liste « Liancourt Horizon 2020 », Roger Menn, maire sortant, est sans adversaire. Il a donc l'assurance d'être réélu dimanche », Le Courrier picard, (lire en ligne).
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Roger Menn entame son cinquième mandat avec sa nouvelle équipe », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283, , p. 17.
↑Réélu pour le mandat 2020-2026 : Marjorie Michaud, « Liancourt : Roger Menn réélu maire », Le Bonhomme picard, (lire en ligne, consulté le )« Roger Menn, maire sortant, a été réélu à la fonction avec 22 voix pour (et 7 pour Ophélie Van Elsuwe). ».
↑Victor Fortunato, « Les problèmes soulevés doivent être réglés » : Roger Menn, nouveau président de l'office HLM Oise Habitat, conseiller général depuis 1994, réélu maire de Liancourt pour la troisième fois, Roger Menn, 45 ans, a pris, au mois de juin, la présidence du conseil d'administration d'Oise Habitat », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
↑« Roger Menn ne sera pas candidat aux élections départementales », Le Courrier picard, (lire en ligne)« Je vous en parle pour la dernière fois ! » Roger Menn ne briguera pas de nouveau mandat pour les prochaines élections départementales, le 29 mars, alors que les communes du canton seront désormais rattachées à Clermont, Pont-Sainte-Maxence et Nogent-sur-Oise. « Pour que la majorité du conseil général soit conservée, mon adjointe, une femme jeune et intelligente aux nombreuses compétences - Valérie mon épouse - nous représentera dans le canton du Clermontois où nous allons être intégrés », a-t-il expliqué lors de ses vœux à la population présentés dimanche ».
↑Adrien Deschepper, « Dans cette ville de l'Oise, Laëtitia Coquelle devient la première femme maire », Actu Oise, (lire en ligne, consulté le )« Après la démission de Rogen Menn, maire de Liancourt depuis 1989, son adjointe Laëtitia Coquelle a été élue maire de cette ville de 7 000 habitants, vendredi 19 juillet 2024 ».
↑Maxime Piquet, « Laëtitia Coquelle, élue maire de Liancourt, veut « instaurer une démocratie participative » », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Mon entrée au conseil municipal, aux côtés de Roger Menn, date de 2014. Il était venu me chercher alors que j’étais présidente des parents d’élèves d’une maternelle, on avait fait pas mal d’actions et c’est comme ça qu’on avait fait connaissance ».
↑Lisa Zourdani, « Liancourt cultive son lien avec la ville allemande de Mainburg », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Les échanges n’avaient pas tout à fait cessé, mais ils avaient été mis à mal par la crise sanitaire. La semaine dernière, le maire de Mainburg, en Bavière, a été reçu par Roger Menn, son homologue liancourtois, pour fêter les 25 ans du jumelage entre les deux villes ».
↑Adrien Deschepper, « Le nouveau toboggan de cette piscine de l'Oise est dingue », Actu Oise, (lire en ligne, consulté le )« À la piscine de Liancourt, un nouveau toboggan de 10 m de haut est ouvert aux nageurs depuis la mi-avril 2023. Une attraction pleine de couleurs ».
↑« L'Opération "Ecrire enfermé" », Francis Fehr, Prison Justice n°107, janvier 2014, p. 31-37.
↑Adrien Deschepper, « Davantage de surveillants dans cette prison de l'Oise, "ça va nous empêcher de couler" », Actu Oise, (lire en ligne, consulté le )« Après une mobilisation des surveillants, 14 nouveaux arriveront au centre pénitentiaire de Liancourt en septembre. La situation y est difficile depuis plusieurs mois ».
↑« Liancourt : le directeur de la prison muté après des violences sur un détenu », Le Nouvel Obs, (lire en ligne, consulté le )« Suite à la condamnation de deux surveillants pour des violences, le directeur de l'Administration pénitentiaire a décidé le "déplacement d'office" de l'équipe dirigeante de la prison de l'Oise ».
↑François Nerrand, « Liancourt. Mais que fait la police (municipale) ? », Oise Hebdo, (lire en ligne, consulté le )« Lors du conseil municipal de Liancourt (Oise), le maire Roger Menn a présenté un bilan des activités de la police municipale, jeudi 13 avril ».
↑Maxime Piquet, « Clermontois, Saint-Justois et Liancourtois : trois paroisses s’unissent pour n’en former qu’une », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Lucien Charton, Liancourt et sa région, Paris/Autremencourt, Office d'édition du livre d'histoire, 1995 (1re édition 1968), 557 p. (ISBN978-2-84178-053-2 et 2-84178-053-8) ; p. 494-508.
↑Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome I. Beauvaisis, Vexin, Pays de Bray, Plateau picard et Pays de Clermont, Paris, Éditions de la Morande, s.d. (2009), 323 p. (ISBN978-2-902091-38-6 et 2-902091-38-9) ; p. 217-223.
↑Lucien Charton, Liancourt et sa région, op. cit., p. 246-247.
↑Maxime Piquet, « Les Arts et Métiers ont un ambitieux projet pour Liancourt », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Berceau de la prestigieuse École nationale d’Arts et Métiers, le site de l’Oise pourrait se muer en Forum de la technologie d’ici 2027 avec un musée moderne, un centre de formation et un complexe hôtelier. ».
↑ a et bLucien Charton, Liancourt et sa région, op. cit., p. 249.
↑Lucien Charton, Liancourt et sa région, op. cit., p. 247-248.
↑Lucien Charton, Liancourt et sa région, op. cit., p. 251-256.