Le sol des plateaux qui environnent la commune au nord et au sud est formé de couches argileuses du limon des plateaux. Au-dessous, le sous-sol est composé de la craie blanche qui affleure sur toutes les pentes des vallées. En surface, la terre végétale très fertile est perméable à l'infiltration des eaux. Les terrains de la vallée de l'Avre sont composés d'alluvions modernes formés de mauvaises tourbes et de dépôts terreux amenés par les eaux des coteaux voisins[1].
Le plateau est coupé d'est en ouest par la vallée de l'Avre et du nord au sud jusqu'à cette rivière par le ruisseau de Saint-Firmin. Une colline s'incline vers l'Avre au sud et à l'ouest vers le ruisseau de Saint-Firmin. Sur le bord opposé de ces deux cours d'eau, prennent naissance d'autres collines qui dominent la vallée marécageuse[1].
L'Avre, d'une longueur de 66 km, prend sa source dans la commune de Amy, à 81 m d'altitude, et se jette dans la Somme à Longueau, à 24 m d'altitude, après avoir traversé 31 communes[3]. Ce ruisseau se trouve grossi des eaux descendant des « montagnes de Lagny » et celles provenant de la forêt de la Bouveresse. Cette rivière serpente dans un lit étroit creusé sur la partie déclive des collines. Elle longe les marais de Roiglise et arrive au hameau de Saint-Georges. À la sortie de la ville, l'Avre coule dans un lit de 4 mètres de large et reçoit les eaux du ruisseau de Saint-Firmin[1]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Avre sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 0,271 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 2,07 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 2,5 m3/s, atteint le [4].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Somme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 716 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Roye est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Roye[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est la commune-centre[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (58,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,1 %), zones urbanisées (15,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), eaux continentales[Note 4] (0,6 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
La ville de Roye est construite en amphithéâtre sur une colline qui descend au sud vers l'Avre. Le faubourg Saint-Gilles a été construit au sud et le faubourg Saint-Médard à l'ouest.
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 982, alors qu'il était de 2 912 en 2014 et de 2 759 en 2009[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Roye en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) inférieure à celle du département (8,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 42,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (42,9 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 8].
La localité a été successivement mentionnée sous les formes suivantes : Rodium sur la table de Peutinger; Rodrina sur le Manuel de géographie de Ptolémée vers 150; Roudium vers 200 (itinerarium de Tongres); Rauga en 933 (Flodoard); Rogia, Regia et Rugia vers 1190 (Vita S. Angilberti. Boll.); Roya en 1103 (Du Cange); Roia en 1143-1214-1218 (Cartulaire d'Ourscamp); Roga en 1149 (Cartulaire de Prémontré); Roye en 1175 (Philippe et Elisabeth de Vermandois); Roie en 1196-1300 (Cartulaire de Noyon); Roae en 1256 (Tabule ceratæ Johannis Sarraceni); Ruya en 1278 (Du Chesne, Histoire des cardinaux); Villa Royensis en 1280 (Cartulaire d'Ourscamp); Roye en Vermandois en 1373 (Ord. du Louvre); Roye en Senterre en 1420 (Monstrelet); Roye-sur-l'Avre (sans date); Raga (dictionnaire de Vosgien) et Avre-Libre en l'an III de la République[15].
Roye peut représenter la fixation du nom de personne gaulois Roudios (hypothèse défendue par Hermann Gröhler)[16], employé alors absolument.
L'archéologie aérienne a permis de révéler la présence de vestiges de deux villas gallo-romaines[18] situées à l'ouest de la ville à proximité de l'autoroute A 1 et de la ligne TGV Paris-Lille[19]. Au lieu-dit le Vieux-Catil, à l'ouest de Roye, subsistaient jusqu'à la Première Guerre mondiale, les vestiges d'un camp romain[20],[21].
Invasions barbares
En 451, les Huns d'Attila envahirent la Gaule romaine. Selon la tradition, arrivant de Reims, les Huns furent battus au cours d'une bataille entre Corbie et Roye, dans la plaine du Santerre par Mérovée. Cependant, aucune source historique ne mentionne ce fait[22].
Il est vraisemblable que le vicus de Roiglise ayant été dévasté par les incursions germaniques, le site fut délaissé par les habitants au profit de Roye.
Moyen Âge
Haut Moyen Âge
En 486, Clovis traverse Roye en se dirigeant vers Soissons.
En 891, après avoir pillé Balâtre, les Vikings sèment la terreur dans la région puis arrivant à Roye, incendient la chapelle Saint-Firmin et le faubourg de Thoule puis Roiglise et se dirigent ensuite vers Noyon[23].
Moyen Âge classique
En 1030 une terrible famine décima la population de Roye[24].
En 1214, le seigneur de Roye et les milices communales royennes s'illustrèrent lors de la bataille de Bouvines, mais y perdirent six chevaliers[26].
Le roi Philippe le Long épouse Jeanne II de Bourgogne, la fille d'Othon IV de Bourgogne et de la comtesse Mahaut d'Artois. À la mort de Mahaut, la reine Jeanne — par ailleurs rendue célèbre dans l'affaire dite de la tour de Nesle — se rendant en Artois pour prendre possession de son comté, fait étape à Roye, dans une hostellerie fort en renom qui se situait sur la place du Marché. La Reine se fait servir un splendide festin et se mit à boire, peut-être outre mesure, d'une liqueur sucrée faite de vin et d'épices appelée « claré » ou « clairet » que lui versait son « bouteiller » Huppin. Elle passe la nuit à se divertir et le lendemain, [27], elle meurt soit par l'excès de libation soit par le poison. Si l'on en croit l'auteur de la Chronique de Flandre, il semblerait plutôt que ce fut le poison : « Tantôt que la Reine fut en son lit, il luy prit la maladie de la mort et assez tôt rendit son esprit et coula du venin par la bouche, par les yeux, par le nez et par les oreilles et devint son corps tout taché de blanc et de noir ». Robert d'Artois est alors soupçonné d'en être l'auteur[28].
Outre la collégiale de Saint-Florent, la ville est divisée en quatre paroisses : Saint-Pierre dans l'enceinte de la cité, Saint-Georges dans le faubourg Saint-Georges, Saint-Médard de Toulle et Saint-Gilles dans les faubourgs de même nom.
La ville a compté également à la fin de l'Ancien Régime trois couvents : celui des Cordeliers, fondé au XIIIe siècle par Raoul Poultier, celui des Minimes, fondé en 1633 et celui des Annonciades, fondé en 1493[31].
Bas Moyen Âge, Roye au cœur de la rivalité franco-bourguignonne
Durant la guerre de Cent Ans, en 1369, le commandant anglais Robert Knowles à la tête de 12 000 hommes dévaste la région, prend la ville, la livre aux Flamands[32] qui la réduisent en cendres.
En 1406, le duc de BourgogneJean sans Peur, s'empare de la ville et la pille. En 1411, les Armagnacs reprennent la ville qui est ensuite reconquise par les Bourguignons. En 1415 la ville est reprise par Charles de Falvy, seigneur de Nesle pour le compte des Armagnacs. En 1417, les Royens se livrent à Jean sans Peur. En 1419, 500 hommes commandés par Jean Desquesnes dit Carados seigneur de Saresviller près de Montdidier et Charles de Flavy gouverneur de Compiègne prennent la ville au nom du roi de France, mais Jean II de Luxembourg-Ligny en fait le siège pour le compte du duc de Bourgogne. La ville est prise après 6 semaines de siège et la garnison sort avec armes et bagages sous le sauf-conduit de Jean II de Luxembourg-Ligny mais, à quelques lieues de la ville, elle est attaquée et massacrée par une troupe anglaise.
En 1463, Louis XI rachète la ville, faisant ainsi jouer la clause de rachat des « villes de la Somme », figurant dans le traité d'Arras. Le , la population de Roye épouvantée par la nouvelle du massacre intervenu à la fin du siège de Nesle, voisine d'une dizaine de kilomètres au nord, se rend sans combattre à Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, qui déclare la guerre au roi de France Louis XI qu'il accuse d'avoir fait assassiner son frère et héritier Charles de France[33]. La ville dispose d'une garnison de 1 400 francs archers et 200 lances de l'arrière-ban commandés par le seigneur de Mouy et Louis de Gomel, seigneur de Balagny-sur-Thérain, gouverneur de Beauvais. La place étant forte et bien munie, ils ont la volonté de se défendre, mais les francs archers effrayés du massacre de Nesle, refusent de combattre et se rendent aux Bourguignons. Les commandants de la ville sont donc contraints de se rendre. Charles le Téméraire leur laisse la vie sauve, ainsi qu'aux soldats, les laissant tous partir avec un bâton à la main vêtus d'un simple pourpoint. Ils se retrouvent quelques jours plus tard lors du Siège de Beauvais.
En 1473, Louis XI met le siège devant la ville qui se rend le . Le roi, irrité de la reddition sans combattre de l'année précédente, fait démanteler le château-fort et incendier la cité.
Époque moderne, Roye sous la menace espagnole
En 1634, des réfugiés illuministes originaires de Séville tentent de s'établir en France. Deux religieuses rejoignent l'abbaye de Maubuisson au début de 1628, mais leur prosélytisme les désigne à l'attention de la mère supérieure, Angélique Arnauld, qui les fait arrêter. Poursuivant leur route, ces Alumbrados convertissent Pierre Guérin, curé de la paroisse Saint-Georges. Se prétendant directement inspiré par des messages célestes, Guérin fait de nombreux disciples, appelés les Guérinistes. Systématiquement recherchés, ils sont tous exécutés en 1635[34].
Le , la ville est investie de nouveau par les Espagnols conduits par Condé, qui envahissent la Picardie[35]. Jusqu'en 1659, année de la signature du traité des Pyrénées, Roye est très proche de la frontière avec les Pays-Bas espagnols passant par Marché-Allouarde ; elle est donc en première ligne lors des guerres.
Époque contemporaine
Révolution française
Né à Saint-Quentin le , François Noël Babeuf se fait appeler plus tard Gracchus Babeuf en hommage aux Gracques, les deux tribuns de Rome qui avaient proposé une réforme agraire et payé de leur vie cette audace. Après avoir travaillé au creusement du Canal de Saint-Quentin, il devient clerc chez Me Hullin, notaire à Flixecourt, puis « feudiste » chez le seigneur de Damery, une commune voisine de Roye. C'est là qu'il rencontre sa future femme, Marie Anne Victoire Lenglet, au service du châtelain de Damery, qu'il épouse en 1782.
Il s'installe à Roye, d'abord au 80, rue de Paris et, plus tard, au 11, rue Saint-Gilles. Il est alors « feudiste » et « commissaire à terrier » (géomètre). Son rôle, comme « feudiste » est de recenser pour le compte des seigneurs qui l'emploient, les droits et privilèges liés à leur condition seigneuriale et dont certains sont tombés en désuétude.
C'est ce qui l'amène à imaginer un « cadastre perpétuel » sur lequel serait fondé, sans contestation possible la perception des droits. Dans son métier, il acquiert une bonne connaissance des questions foncières et fiscales et de leurs conséquences humaines dans les usages de l'époque.
D'origine modeste, mais autodidacte passionné Babeuf s'intéresse à tout, l'aérostation, la vaccination, le magnétisme, l'électricité… et entretient des relations avec les esprits éclairés de son époque, avec l'Académie d'Arras à laquelle appartiennent Robespierre et Carnot.
Dès 1785, il préconise l'exploitation des terres en fermes collectives, le travail en commun et la répartition des fruits du travail. Il demande que la dîme soit payée par tous. Il propose de remplacer les gabelles et les aides par un impôt unique proportionnel aux revenus.
Le , peu après la prise de la Bastille, il se trouve à Paris où il cherche à éditer son « cadastre perpétuel ». Les événements révolutionnaires l'enthousiasment mais il déplore, dans une lettre à sa femme, la cruauté exercée par le peuple contre les défenseurs de la Bastille.
En abolissant les privilèges, la Révolution réduit à néant le métier de Babeuf., qui se reconvertit un temps dans le journalisme puis revient à Roye le , où ce jeune homme de 29 ans se heurte à la municipalité modérée de Roye. Les cabaretiers de Roye s'opposent au versement des impôts d'ancien régime. Babeuf, à son retour de Paris, se montre solidaire du combat des cabaretiers, des tanneurs, des tisserands, dénonçant l'injustice des anciens impôts. Il adresse un libelle à la municipalité de Roye puis un message de félicitations à l'Assemblée Nationale qui a supprimé les gabelles, qui est qualifié de « libelle incendiaire » par l'Assemblée nationale. Babeuf est emprisonné une première fois à Paris le et n'est libéré quelques semaines plus tard qu'à la suite d'une campagne de soutien du révolutionnaire Jean-Baptiste Marat. Mais Longuecamp, le maire de Roye, profite de cette condamnation pour faire annuler l'élection de Babeuf au « conseil général » de la commune.
Après un accueil triomphal à Roye, Babeuf récidive. Devant la municipalité de Roye, il défend à nouveau les cabaretiers et l'idée que « tous les impôts doivent être répartis sur chaque citoyen en proportion de ses facultés ».
Lorsqu'en , le maire Longuecamp organise l'élection du juge de paix, il mobilise la garde pour empêcher Babeuf d'accéder à la salle de vote, de peur qu'il ne soit candidat et qu'il ne soit élu.
À partir d', Babeuf rédige et imprime le Correspondant Picard, dont il fait une tribune politique. Il y réclame le suffrage universel, la suppression du droit de déshériter les enfants, celle du droit de champart permettant aux seigneurs de prélever une partie des récoltes.
Pour l'abolition effective des privilèges, Babeuf se rend, à la tête de quelques patriotes, au château de Champien pour y brûler les papiers de famille. A Roye, il fait dresser un bûcher de tous les actes féodaux de la noblesse locale. Il soutient les habitants de la commune de Davenescourt contre leur châtelaine, la comtesse Philipinne de La Myre.
En , il se lance dans un nouveau combat tendant à faire reconnaître les marais de Bracquemont qui appartenaient aux Célestins d'Amiens, comme propriété communale. À la tête d'un groupe de citoyens, il occupe la mairie jusqu'à ce que soit signé un écrit déclarant que les marais sont « propriété communale appartenant au peuple » ; Babeuf est à nouveau arrêté, incarcéré à Montdidier le , libéré le 13 et accueilli triomphalement à Roye.
Il est élu conseiller général de la Somme en 1792, par un électorat pourtant modéré, mais pour peu de temps, car, devenu administrateur du district de Montdidier, il est poursuivi pour un faux commis dans un acte de procédure. Il s'enfuit à Paris.
Cet homme aux idées avancées et généreuses — on parlera de « babouvisme » — le feront désigner comme le premier « communiste ». Il est, à ce titre, connu dans le monde entier.
Pendant la bataille de la Somme de 1916 et le repli allemand sur la ligne Hindenburg, selon l'abbé Calippe, alors que la bataille n'a causé que des dégâts réparables, les Allemands organisent la ruine systématique de toutes les industries. Ils pillent tout ce qui peut être envoyé en Allemagne, saccageant les arbres et détériorant tout le matériel[36].
Le , au début de la bataille du Kaiser, l'armée allemande pénètre dans Roye.
Le , « la 56e DI ayant reçu l'ordre d'attaquer dans la direction de Roye — d'où on suppose que l'ennemi va se replier — le 65e BCP reçoit la mission de suivre la progression et d'assurer le nettoyage de Roye. L'attaque, déclenchée à 14 heures, échoue […]. La 3e compagnie (Le Couppey) du 65e BCP occupe durant toute la nuit les rives nord de l'Avre en première ligne devant les ponts de Saint-Mard[37] ».
La ville de Roye, durement bombardée, est libérée dans les jours suivants, après de terribles combats.
Roye pendant la Première Guerre mondiale
Ruine d'une église.
Char allemand à Roye, (photo d'archive allemande).
Seconde Guerre mondiale, Roye sous le feu de l'ennemi
Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la Bataille de France, Roye est sévèrement bombardée du au , étant dans l'axe d'attaque de deux divisions blindées allemandes. On estime que 37 % des immeubles de la ville sont détruits[38].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d'Avre, Luce et Moreuil[40], la préfète dévoile en son projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Grand Roye et du canton de Montdidier », le nouvel ensemble de 24 805 habitants regroupant 62 communes[41],[42]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités concernées[43] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [44], la préfecture a sollicité l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [45].
La nouvelle intercommunalité, qui conserve la dénomination de communauté de communes du Grand Roye, est créée par un arrêté préfectoral du , et la commune en demeure le siège.
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Somme, la liste DVG menée par le maire sortant obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 475 voix (60,37 %, 24 conseillers municipaux élus dont 19 communautaires), devançant très largement celle DVD menée par Jean-Marc Morand (968 voix, 39,62 %, 5 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires). Lors de ce scrutin, 40,32 % des électeurs se sont abstenus[46].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Somme, la liste PS menée par le maire sortant Pascal Delnef — qui avait succédé à Jacques Fleury en 2017 après sa démission — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 265 voix (74,41 %, 26 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant très largement la liste NGeS menée par Olivier Spinelli, qui a recueilli 435 voix (25,58 %, 3 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires). Lors de ce scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France, 52,21 % des électeurs se sont abstenus[47].
A la suite de mésententes au sein de la majorité du conseil municipal, 18 de ses membres dont 6 maires-adjoints démissionnent en juin 2022, ce qui implique l'organisation de nouvelles élections municipales en octobre 2022[48],[49],[50]. Lors du premier tour de ces élections, la liste SE menée par la maire-adjointe démissionnaire Delphine Delannoy[51] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 021 voix (53,6 %, 23 sièges), devançant largement les listes menées respectivement par[52] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[62].
En 2021, la commune comptait 5 662 habitants[Note 5], en évolution de −5,19 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,6 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 688 hommes pour 3 021 femmes, soit un taux de 52,92 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[64]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,6
7,3
75-89 ans
11,6
16,8
60-74 ans
17,6
20,6
45-59 ans
19,4
16,7
30-44 ans
15,9
18,8
15-29 ans
16,1
19,0
0-14 ans
16,8
Pyramide des âges du département de la Somme en 2021 en pourcentage[65]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,8
6,7
75-89 ans
9,4
17,2
60-74 ans
18,1
19,8
45-59 ans
19,1
18,2
30-44 ans
17,5
19,4
15-29 ans
18
18,2
0-14 ans
16,2
Enseignement
L'école primaire Yvette-et-André-Fontaine voit une de ses élèves remporter le titre de championne départementale de lecture en 2024[66].
Tennis : le Roye Tennis Club évolue[Quand ?] en Championnat de France Nationale 2.
Économie
L'économie de la ville de Roye est surtout liée à l'agro-industrie et aux services.
L'industrie-agro-alimentaire est représentée par la sucrerie du Groupe Saint-Louis et la conserverie Bonduelle. (L'industrie Bonduelle n'est plus en activité).
La position de Carrefour de Roye et la sortie de l'autoroute du Nord ont développé les services automobiles.
Le tissu commercial, artisanal et bancaire de Roye est assez étoffé en centre-ville, les moyennes surfaces se situant à la périphérie.
Les services éducatifs sont représentés par les écoles maternelles, collèges et lycée professionnel publics et privés.
Les services de santé par les cabinets médicaux et paramédicaux, le centre hospitalier et la maison de retraite.
Église Saint-Pierre : Elle est reconstruite partiellement en béton en 1930, après les destructions de la Première Guerre mondiale, mais elle a conservé son chœur du XVIe siècle[67],[68]. Classé MH (1908, 1924, 1997)
Église Saint-Gilles : Édifice en brique du XVe siècle qui succéde à une première église de la fin du XIIIe siècle incendiée en 1475. Elle subit de graves dommages pendant la Grande Guerre mais est restaurée en 1926.
Remparts et tour Saint-Laurent : Leur construction remonte au XIe siècle, et ils sont remaniés au XVe siècle. Les vestiges sont encore imposants. Sept tours et trois portes fortifiées donnant accès à la ville complètent le dispositif. La tour Saint-Laurent porte encore les traces des boulets lancés par l'artillerie du Grand Condé lors du siège de Roye de 1653. Cette tour ainsi que les vestiges de l'enceinte ont été Inscrit MH (1992)[69].
Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix : La chapelle actuelle en brique et pierre dont la construction serait antérieure à 1600 était située dans un cimetière qui a été déplacé. Vers le milieu du XIXe siècle, la chapelle reçoit un pavage en marbre. En 1994, le clocheton et sa croix de fer sont refaits de même que la plaque en marbre sur laquelle a été gravé : « Passants qui passez, priez pour les trespassez ». La Vierge en mosaïque de l'oculus du fronton a été rénovée de même que les deux vantaux de la porte d'entrée ornés d'ancres marines[70].
Les remparts.
La chapelle Notre-Dame de la Paix.
Parc Demouy.
Hôtel de ville : L'hôtel de ville reconstruit après la Grande Guerre, n'est plus situé au bord de la rue de Paris mais à l'intérieur de la place d'Armes, qui deviendra plus tard la place de l'Hôtel-de-Ville, et si de par sa silhouette il rappelle la maison commune de Pierre Dercheu (le beffroi est placé au même endroit), son traitement et son aspect extérieur sont typiques de l'architecture de l'entre-deux-guerres et du style régionaliste issu de la Renaissance nordique.
Parc Demouy : Espace de détente et de promenade d'environ un hectare, ouvert au public grâce à l'achat par la ville de Roye de la propriété de monsieur Demouy. Traversé par divers bras de l'Avre, le parc est composé de plusieurs îlots sur lesquels on pénètre par des ponts de bois. On peut y observer diverses essences d'arbres feuillus et résineux, des oiseaux palmipèdes, canards, oies, etc.
Monument aux morts : Situé place des Combattants, le monument aux morts est réalisé en pierre de Romanèche par Jules Déchin et l'architecte Rubin. La composition, sur deux côtés opposés, représente deux allégories de la guerre (la veuve et l'orphelin) et de la paix (la ville de Roye reconstruite). Le monument est inauguré en 1927 par Édouard Herriot.
Musée installé dans une maison jouxtant le parc Demouy
Reconstitution d'une salle de classe sous la IIIe République.
Exposition permanente d'archéologie, fruit des fouilles effectuées à Beuvraignes et à Roye lors des travaux de construction du TGV Paris-Lille.
Bibliothèque municipale située au 7 boulevard du Général-Leclerc
Théâtre de l'Avre, inauguré en , situé boulevard du Général-Leclerc. Proposant par exemple des concerts, représentations théâtrales et disposant d'un grand écran pour des projections cinématographiques
Personnalités liées à la commune
La Maison de Roye donne des seigneurs à la ville et plusieurs conseillers et chefs militaires et dignitaires religieux au royaume de France tels, à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe siècle
Pierre Guérin (1596-1654), curé de Saint-Georges de Roye, fondateur de la communauté des Filles de la Croix. Après deux arrestations en 1630 et 1634,il fut lavé de la grave accusation d'avoir créé une secte hérétique, les « Guérinets », en relation avec les Illuminés ou Illuminati.
Gracchus Babeuf, un fameux protagoniste de la Révolution, y vécut.
Marc Florent Prévost, homme politique né le à Roye (Somme) et décédé le au même lieu.
François-Luglien Fourment né en 1788 à Paris, issu d'une famille montdidérienne, décédé à Frévent (Pas-de-Calais), en son château de Cercamps, en 1864. Baron d'Empire en 1814, Sous-préfet de Château-Thierry (Aisne) et de Rethel (Ardennes), Sénateur de l'Empire et Chevalier de la Légion d'Honneur, il devient industriel dans le textile et met au point des techniques de filage innovantes. Il se soucie des problèmes sociaux et ouvre, près de son hôtel particulier de Roye, une salle d'asile. Il crée une société de musique populaire. Il est inhumé au cimetière de Roye dans une chapelle imposante qu'il avait fait construire.
Henri Potiron (1882-1972), compositeur, organiste et musicologue, mort à Roye.
Héraldique
Blason
De gueules à la bande d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or. [72].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918 avec palme. Citation à l'ordre de l'armée du 3 novembre 1920 : « Envahie dès le début de la guerre, a été en grande partie détruite par les nombreux bombardements, et à la suite des violents combats de 1914-1918, dont elle a été témoin, a stoïquement supporté les pires rigueurs de l'ennemi sans avoir vu ébranler la foi de sa vaillante population dans le triomphe final de la France ».
Croix de guerre 1939-1945 avec étoile d'argent. Citation à l'ordre de la division du : « Carrefour important, violemment bombardé du au , s'est trouvé dans l'axe de l'attaque de deux divisions blindées allemandes. Témoin des furieux et durs combats menés à ses lisières les 6 et par la 29e D.I.A. vu les 2/5 de ses immeubles détruits, huit de ses fils tués et vingt autres touchés. Bourg vaillant et courageux, au cœur magnifique et au patriotisme exemplaire, qui a dignement surmonté sa douleur et s'est remis avec foi et ardeur à l'ouvrage[73] ».
Détails
Les armes actuelles de la commune sont celles de la Maison de Roye qui possédait le château de Roye jusqu'à la fin du XVIe siècle, auxquelles a été ajouté un chef de France. C'est le roi de France Philippe Auguste qui octroya à la ville une charte communale en 1183. La commune possédait aux XIIIe et XIVe siècles un sceau différent présentant un lion couronné.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:04 TU à partir des 185 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/2001 au 01/06/2024.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Collart, Jean Luc, « La naissance de la villa en Picardie : la ferme gallo-romaine précoce », Revue archéologique de Picardie, Persée, vol. 11, no 1, , p. 121–156 (DOI10.3406/pica.1996.1889, lire en ligne, consulté le ).
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↑Michel de La Torre, Guide de l'art et de la nature Somme, Paris, Éditions Nathan, 1985 (ISBN9 782 092 863 800).
↑Émile Coët, Histoire de Roye, éditions Champion 1880 p. 1-36.
↑Émile Coët : Histoire de Roye, Paris, Champion Éditeur, 1880, tome premier p. 149 et suivantes.
↑Denis Hayot, L'architecture fortifiée capétienne au XIIIe siècle - Un paradigme à l'échelle du royaume : Monographies Picardie, Artois, Flandre, Chagny, Édition du centre de castellologie de Bourgogne, , 568 p. (ISBN979-10-95034-23-0), p. 11.
↑Émile Coët : Histoire de Roye, Paris, Champion Éditeur, 1880, tome premier p. 169 à 187.
↑ a et bHistoire de la ville de Roye, département de la Somme par Grégoire d'Essigny
↑Henri Martin, Histoire de France, Volume 7, Furne, (lire en ligne).
↑ a et bÉmile Coët : Histoire de Roye - Paris, Champion Éditeur, 1880 - tome premier p. 316 et suivantes
↑Henry Méchoulan, L'État classique : Regards sur la pensée politique de la France dans le second XVIIe siècle, Vrin, , 504 p. (ISBN978-2-7116-1275-8, présentation en ligne).
↑Charles Calippe, La Somme sous l'occupation allemande - 27 août 1914-19 mars 1917, 1994, office de diffusion et d'édition du livre d'histoire, Chaulnes, p. 214
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↑Liste des localités de la Somme endommagées pendant la Seconde Guerre mondiale, A. d. Somme 26 W 580, publiée dans Textes et documents sur la Somme no 55, janvier 1994.
↑Aude Collina, « haute-somme - Fusion des intercommunalités: une dette en guise de dot : Des intercommunalités doivent se marier, charriant leurs dettes, qui varient de quelques dizaines d'euros par habitant à 700€, avec une mention hors catégorie pour Moreuil », Le Courrier picard, édition Albert et environs, (lire en ligne).
↑Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « haute-somme - La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, édition Péronne et sa région, (lire en ligne).
↑« Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
↑« Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du Grand Roye et de la communauté de communes du canton de Montdidier », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 88-90 (lire en ligne [PDF]).
↑Antoine Guitteny, « À Roye, les élus lavent leur linge sale en public : « On ne pouvait plus continuer comme ça, la confiance était rompue. » Ce vendredi midi, 8 des 17 élus démissionnaires de la majorité du maire Pascal Delnef sont sortis de l'ombre pour expliquer aux Royens leur geste et « répondre aux mensonges du maire ». Ils disent réfléchir aux prochaines municipales. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Roye: l'élection municipale aura lieu les 2 et 9 octobre : Le premier tour des nouvelles élections municipales à Roye se déroulera dimanche 2 octobre », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bAntoine Guitteny, « Roye: un nouveau départ pour les démissionnaires du conseil municipal : Depuis leur démission fracassante début juin, les ex-adjoints et conseillers municipaux ont travaillé sur leur projet. Ils sont les premiers à avoir réuni la trentaine de noms indispensables pour se présenter à l'élection d'octobre. Le point sur l'élection, camp par camp, à un peu plus de deux mois du premier tour », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Arnaud Rabany, « Les nouveaux alliés de Delphine Delannoy, candidate à la mairie de Roye : L'ancienne adjointe aux finances, à la tête des démissionnaires de juin, a officialisé ce vendredi 2 septembre la composition de leur liste, d'une moyenne d'âge de 43 ans. À la découverte de quelques-unes des nouvelles têtes », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Arnaud Rabany, « Delphine Delannoy élue dès le premier tour: ce sera désormais madame la maire de Roye : Après avoir provoqué en juin la tenue d'une élection municipale partielle en démissionnant avec d'autres adjoints et conseillers, Delphine Delannoy a magistralement réussi son coup en battant dès le 1er tour le maire sortant Pascal Delnef, ce dimanche 2 octobre », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑A. R., « Jean-Luc Villet dévoile sa liste en vue des élections municipales de Roye : Âgé de 69 ans, le conseiller municipal d'opposition présentera les 2 et 9 octobre une liste renouvelée aux deux tiers par rapport à celle sur laquelle il figurait en 2020 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Le bronze d'André Coël revient au club de foot de Roye, 40 ans après : Le petit-fils de celui qui a donné son nom au stade a tenu à rendre au club le bronze de son aïeul, dimanche 6 mai », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« André Coël a été maire de 1953 à 1977, date à laquelle Jacques Fleury a pris la succession. Il a été conseiller général de 1945 à 1973 et capitaine de la Compagnie d'archers ».
↑« « Écœuré », Jacques Fleury démissionne : Il a déjà envoyé sa lettre de démission au préfet. Jacques Fleury, maire de Roye depuis 40 ans jette l'éponge. La politique nationale a beaucoup joué dans sa prise de décision », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Si le préfet accède à sa demande, Jacques Fleury redeviendra conseiller municipal de Roye et concerverait son mandat de vice-président chargé de l'aménagement de l'espace de la Communauté de communes du Grand Roye (...) Ce qui « écœure », « indigne » ou encore « fatigue » l'édile est la tournure que prend la politique nationale. Une déception qu'il n'a pas caché ces dernières années. Au contraire. La cérémonie des vœux était pour lui l'occasion de rappeler ses désaccords avec la politique menée par François Hollande (PS), président de la République. Des différends idéologiques qui l'ont même poussé à ne plus reprendre sa carte au Parti socialiste, dès 2013 ».
↑Aude Collina, « L'ancien maire Jacques Fleury démissionne du conseil municipal de Roye : À un an des élections municipales, Jacques Fleury, devenu, par choix, simple conseiller en mai 2017, se retire totalement de la politique », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« En mai 2017, c'était le coup de semonce : Jacques Fleury rendait son écharpe de maire, « écœuré », déjà, par la tournure que prenait la politique nationale. Il choisissait de rester au conseil, comme simple élu. C'est son premier adjoint, Pascal Delnef, qui tient les rênes de cette ville de 6000 habitants depuis lors, selon le choix des élus municipaux ».
↑Réélu pour le mandat 2020-2026 : « La nouvelle équipe municipale de Roye entre en scène : Il y a exactement trois ans, Pascal Delnef devenait maire de Roye à la suite du départ de Jacques Fleury. Il a été reconduit dans ses fonctions à l'Espace Guy-Maréchal samedi 23 mai. L'opposition, Olivier Spinelli en tête, a annoncé la couleur », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Arnaud Rabany, « Delphine Delannoy, nouvelle maire de Roye: « Consciente de l'ampleur de la tâche » : Officiellement investie ce vendredi 7 octobre 2022, dans une certaine dignité, la nouvelle maire de Roye a déjà fixé le cap de son mandat de trois ans et demi », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, 2003, F. Paillart Éditeur
↑Brantôme, (7e discours du 2d recueil des Dames) et E. Coët (Histoire de Roye)
↑Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart
↑Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, Préfet de la région Picardie, Préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart