Le gentilé (/ʒɑ̃.ti.le/), ou nom ethnique[1], est le nom donné officiellement aux habitants d’un lieu, d'un village, d'une ville, d'un département, d’une région, d’une province, d’un pays, d’un continent, par référence au lieu où ils habitent ou d'où ils sont originaires. Par exemple, Parisiens, Japonais et Africains sont des gentilés.
Le gentilé se distingue de l’ethnonyme, ce dernier étant employé par exemple pour les personnes partageant une identité nationale ou ethnique, ou pour les populations nomades ou migrantes, dans la mesure où — faute de pouvoir les associer à un lieu géographique significatif — le terme fait alors référence à l’origine ethnique[réf. nécessaire]. Exemple : Roms. Un gentilé est donc synonyme de nom d’habitants, et un ethnonyme est synonyme de nom de peuple.
L'adjectif « ethnique » s'emploie parfois pour désigner un gentilé ou un ethnonyme, par exemple dans : « nom ethnique », « adjectif ethnique » ou « appellation ethnique » (chez André Rolland de Denus).
Historique
Le terme gentilé :
a pour racine lexicale gentils, du latin gentiles (qui appartient à une nation), qui est la traduction habituelle de l'hébreu goyim, goyגוי signifiant « peuple, nation » ;
« GENTILÉ, s.m. […] Le gentilé d’un seul homme peut être de trois manières et de trois sortes de dénominations : le gentilé, par exemple, du peintre Jean Rothénamer est Allemand, Bavarois et Munichien ; Allemand signifie qu’il est d’Allemagne ; Bavarois, qu’il est de Bavière et Munichien, qu’il est de Munich. » Note : le gentilé actuel est Munichois.
est bien documenté dans le Littré et les divers dictionnaires Robert, mais inconnu du Trésor de la langue française informatisé (TLFi), inconnu aussi du Portail lexical du CNRS (CNRTL[2]). Le mot « gentilé » ne se trouve pas dans le Petit Robert 1 (1993) ni dans « Préférences Larousse, langue française : petit dictionnaire de la langue française » (35 000 mots). Mais on le trouve, non défini, dans le Larousse « Anti-fautes d'orthographe » en 2008, qui recense 65 000 mots ;
Selon les conventions typographiques du français[3] :
le substantif (le gentilé à proprement parler) prend une majuscule (« Les Français ont répandu le goût français ») ;
l’adjectif correspondant au gentilé ne prend pas de majuscule (« un béret basque », « un far breton ») ;
le nom de langue (ou glottonyme) prend aussi la minuscule (« Né Breton, je parle le breton et je l’enseigne dans une école bretonne »).
Cela permet même de distinguer :
« Un savant allemand » qui est un savant de nationalité allemande ;
« Un savant Allemand », c’est-à-dire un Allemand qui sait beaucoup de choses ; dans ce deuxième cas on fait la liaison (c’est-à-dire que l’on prononce le t de l’adjectif savant)[4].
L’adjectif est identique au gentilé à la majuscule près ; le cas suivant, où le gentilé diffère de l’adjectif non seulement par sa majuscule initiale, mais aussi par sa terminaison -esse propre aux substantifs féminins, est peut-être unique : « les Suissesses ne portent que des montres suisses ».
On peut souvent utiliser l’adjectif aussi bien que le gentilé : « je suis français » est tout aussi correct que « je suis un Français », moins employé.
L’usage a pu, du reste, changer dans le temps et l’on peut observer des chassés-croisés entre le russe et le français à propos des majuscules[5].
Il arrive que le gentilé perde sa majuscule lorsqu’il finit par désigner simplement un type humain :
suisse (suisse d’église par exemple) parce que l’on recrutait souvent des gardes en Suisse autrefois ;
les lesbiennes sont les femmes homosexuelles et non plus les habitantes de Lesbos ;
sybarite fait référence aux habitants de l’antique Sybaris, mais au sens figuré à un amateur de luxe ;
en 1938 les Français se divisèrent en munichois partisans des accords de Munich et anti-munichois ;
depuis 1945, la classe politique française se répartit entre atlantistes plaçant leur confiance dans l’OTAN et européistes (avec minuscule) partisans de la construction européenne.
Pour les villes-centres, on prendra l’exemple suivant : un habitant d’Orléans est un Orléanais, la région dont Orléans est le centre s’appelle l’Orléanais (à comprendre pays orléanais) : les habitants de l’Orléanais sont aussi appelés les Orléanais tout comme ceux de la seule Orléans ; le français n’a jamais développé de surcomposés du type *-aisien ou *-oisien. Mais le français fait la distinction Algérois (habitants d'Alger) / Algériens (citoyens d'Algérie).
Le cas où le gentilé ou l’adjectif correspondant désigne autre chose qu’un type humain ne pose guère de difficulté pratique et prend aussi la minuscule :
le danois (ou dogue allemand) est une race de chiens ; par exemple : « Le danois du Danois d'Annois aboyait sans cesse » ;
Un gentilé peut devenir un anthroponyme. Par exemple, il vint un moment où la reine Marie-Antoinette d’Autriche ne fut plus que « l’Autrichienne » pour ses sujets. L’une des cinq composantes du nom arabe traditionnel, la nisba, généralise le procédé : Abdelkader l’Algérien par exemple ; ou encore Abou Moussab Al-Zarqaoui (ainsi nommé pour être né à Zarqa, en Jordanie).
Alors que la science des toponymes ou noms de lieux est la toponymie et que la science des anthroponymes ou noms de personnes est l’anthroponymie, l'étude des gentilés est généralement appelée gentilistique, terme principalement employé au Québec. André Rolland de Denus fait figure de « précurseur » dans l’étude des gentilés. Parmi les grands ancêtres, on citera Étienne de Byzance et ses Ethniques.
Formation
L’usage d’un gentilé n’est pas systématique pour tous les toponymes et il n’y a pas d’emploi légal arrêté ou réglementaire pour les petits toponymes. Dans certaines régions on se contente de désigner « ceux de… » ou, simplement, le nom du village ; exemple, « les Sireuil ». Le plus souvent, le choix d’un gentilé est laissé à l’appréciation d’un érudit local, ce qui donne parfois des approximations fautives par rapport à l’étymon du nom, ou au contraire des hypercorrections inutiles, ce qui peut conduire à des doublons : les Pétrocoriens / les Périgourdins.
Un gentilé est souvent cité au masculin pluriel (les Français, les Allemands), mais on peut aussi trouver le masculin singulier (l’Anglais).
Les suffixes formateurs de gentilés les plus courants sont en français (entre parenthèses, quand elles sont distinctes, les formes féminin singulier, masculin pluriel et féminin pluriel) :
-ain(e)(s) ou -in(e)(s)(che) : surtout pour les villes et quartiers (par exemple : chapelains et chapelaines de La Chapelle-sur-Erdre, valloirins et valloirinches de Valloire) mais parfois pour des régions (les transylvains) ;
-ais(e)(s) : pour les villes (par exemple : Bayonnais de (Bayonne) mais aussi pour les pays (par exemple : Français de France, Taïwanais de Taïwan) ;
-ien(ne)(s), -in(e)(s) ou -éen(ne)(s) : surtout pour les pays (Italie : Italiens, Malaisie : Malaisiens ; Monténégro : Monténégrins ; Niue : Niuéens ), mais aussi les villes (Paris : Parisiens ; Calais : Calaisiens ; Arles : Arlésiens) ;
-ois(e)(s) : un peu vieilli en France, s’utilise surtout pour les villes (Reims : Rémois ; Amiens : Amiénois) et villages les plus anciens (Perret : Perretois). Il est fréquent au Québec où il représente plus de la moitié des gentilés, ainsi qu’en Suisse (Lausannois, Bernois, Genevois) et en Belgique (Bruxellois, Liégeois, Namurois, Anversois).
D’autres suffixes plus rares sont rencontrés :
-an(e)(s) ou -an(ne)(s) : par exemple Mosellans et Mosellanes du département de la Moselle, Nauruans de Nauru, Valaisans et Valaisannes du canton du Valais, Pulliérans de la commune suisse de Pully ;
-ar(e)(s) : un ou une Bulgare de Bulgarie, Kosovars du Kosovo (d’après le gentilé albanais kosovar) ; les Tatars ou Tartares ;
-ard(e)(s) ou -art(e)(s) – vieilli : les Chamoniards de la ville de Chamonix, Savoyards de la région de Savoie ; suffixe parfois employé de façon péjorative ou argotique au lieu d’un autre suffixe usuel. Lensards et Lensardes de la commune suisse de Lens ;
-(i)te(s) : un ou une Moscovite de Moscou, Yéménite du Yemen… ;
-(i)ot(e)(s) ou -(i)at(e)(s), le i étant supprimé s’il suit un autre i semi-voyelle : un ou une Cairote du Caire, Cypriote ou Chypriote de Chypre, Spartiate de Sparte… ;
-(n)ol(e)(s), Caillanols, Caillanoles de Cailla dans l'aude ;
-ouche(s) : une ou une Ingouche d'Ingouchie, les Manouches ;
-ou(se)(s) : suffixe vieilli, conservé par l’usage historique. Les Miaulétous pour Saint-Léonard-de-Noblat ;
-(l/t)oque(s) : le plus souvent populaire et argotique, fréquemment péjoratif (un Chinetoque, un Amerloque) ;
-uche(s) : assez rare et toujours argotique (un Libanuche, un Albanuche) ;
-yen(ne)(s): Un Beaufayens de Beaufai dans l'Orne.
Quand le toponyme se termine par le suffixe -ie, le plus souvent, ce suffixe est souvent supprimé si le gentilé obtenu se termine par un des suffixes ci-avant, ou converti en -ien(ne)(s) si cela crée une ambigüité de sens.
Les gentilés correspondant à des toponymes composés sont le plus souvent irréguliers en français, souvent assez éloignés du toponyme (même s’il peut rester une origine historique commune) comme pour les Trifluviens de Trois-Rivières. Il n’y a pas de règle établie pour leur formation, même pour les toponymes courant commençant par Saint- ou Sainte- (cet élément n’est souvent pas représenté dans le gentilé ; Saint-Étienne : Stéphanois), mais l’article initial préfixant certains toponymes est pratiquement toujours ignoré dans le gentilé (par exemple, La Rochelle : Rochelais).
Les racines de toponymes contenant des prénoms (souvent très anciens et internationaux) sont souvent dérivés en gentilés français à l’aide d’anciennes racines latines, grecques ou issues d’autres langues. Les gentilés français issus de toponymes composés sont le plus souvent contractés en un terme non composé, après élimination des articles internes et réduction des autres racines.
Le radical d’un gentilé se voit modifié lorsqu’il ne constitue pas la dernière composante d’un gentilé composé (par exemple : un film franco-hispano-russo-américain, où « américain », la dernière composante du gentilé composé, est la seule composante à conserver sa forme originale de gentilé). Voici quelques exemples de radicaux destinés aux gentilés composés (liste non exhaustive).
Afrique : Afro- (un Afro-Asiatique)
Albanais : Albano- (un Albano-Grec)
Allemand : Germano- (une Germano-Polonaise, le pacte germano-soviétique)
Américain : Américano- (les échanges américano-soviétiques)
En sciences humaines, on distingue désormais les gentilés scientifiques fondés sur les définitions ethnologiques essentiellement linguistiques, et identifiés par le suffixe…phones, et les gentilés politiques fondés sur des définitions prises par les pouvoirs législatifs ou exécutifs des États, et identifiés par une majuscule initiale[7].
Gentilés scientifiques
Pour éviter les imprécisions et ne plus confondre nationalité (c’est-à-dire citoyenneté), appartenance religieuse (c’est-à-dire confession), appartenance géographique (c’est-à-dire lieu d’origine ou de résidence), et communauté linguistique, la règle scientifique est d’employer, pour définir cette dernière, le suffixe : phones. Selon cette règle, la communauté francophone (au sens ethnologique du mot) comprend des Français (mais pas tous), des Canadiens (mais pas tous), des Belges (mais pas tous), des Suisses (mais pas tous).
Ethnologiquement, un anglophone, un francophone, un germanophone ou un russophone est un locuteur habituel de langue parentale respectivement anglaise, française, allemande ou russe, mais n’est pas forcément un Anglais, un Français, un Allemand ou un Russe : il peut être par exemple Américain, Canadien, Autrichien, Suisse, Belge, Moldave.
l’isoglosse qui réunit deux locuteurs lorsqu’ils peuvent se comprendre spontanément et complètement sans traducteur. Dans le cas contraire, il les sépare. Par exemple, un Allemand et un Autrichien se comprennent spontanément et complètement sans traducteur : ils sont tous deux germanophones, un isoglosse les réunit. Même chose pour un Français et un Suisse romand. En revanche, deux Suisses, deux Belges ou deux Moldaves (pays où l'on parle plusieurs langues) peuvent ne pas se comprendre s'ils ne parlent pas la même langue : un isoglosse les sépare ;
le diasystème qui désigne des langues dont les locuteurs se comprennent spontanément et presque complètement sans traducteur ni dictionnaire et qui ont une origine commune, telles le gascon et le provençal. Dans un diasystème, les langues abstand « spontanées » ou « populaires » ont évolué à partir de dialectes passés ou présents présentant assez de traits structurels communs scientifiquement établis, pour constituer une langue unitaire. Quant aux langues ausbau « codifiées » ou « savantes », définies par une académie ou par un pouvoir politique, leurs formes devenues officielles sont généralement différentes de la forme originelle ; parmi les langues ausbau, certaines sont des langueabstand modernisées (le français est la forme moderne de la langue d'oïl), d’autres des dialectes d’une langue abstand dont on a volontairement accentué les différences (néerlandais par rapport au bas-saxon, croate ou serbe par rapport au serbo-croate, macédonien par rapport au bulgare…), d’autres sont des langues politiques que seule l’écriture (hindî/ourdou) et parfois seul le nom officiel (roumain/moldave, serbe/monténégrin) différencient ;
Les gentilés scientifiques, basés sur des définitions ethnographiques, peuvent aussi prendre en compte la religion, voire le mode de vie, lorsque ceux-ci se traduisent par un isopraxe : il y a isopraxe lorsque la religion ou le mode de vie, et à leur suite les coutumes, l’écriture et l’identité d’un groupe, le séparent des groupes voisins, fussent-ils de même langue. Par exemple, un Croate, un Bosno-musulman et un Serbe parlent à peu de chose près la même langue, mais les différences de religion, d’écriture, de coutumes depuis le haut Moyen Âge ont créé des isopraxes entre eux : ils ont créé des États différents, ont pris des partis historiques différents, et constituent des groupes fortement identifiés, différents. Ce sont également des isopraxes qui identifient les Ashkénazes germanophones d’Allemagne, ou anglophones d’Amérique, ou les Séfarades arabophones du Maroc, ou encore les Gitans hispanophones et catholiques d’Espagne, les Cingene turcophones et musulmans de Turquie ou les Tziganes roumanophones et orthodoxes de Roumanie.
Gentilés politiques
Un gentilé politique n’a pas besoin de règles scientifiques : il découle d’une volonté politique (partagée ou non par les populations concernées) soit de rassembler, soit de distinguer. Ainsi, dans la Yougoslavie des années 1930, la population majoritaire était définie comme serbo-croate sans distinction, sur critère exclusivement linguistique (volonté de rassembler, traduite sur le terrain par le découpage territorial en Banovines qui « effaçaient » les anciennes frontières croates, bosniaques, monténégrines et serbes). Aujourd’hui, au contraire, la même langue s’appelle officiellement croate, bosniaque, monténégrin ou serbe selon les nouveaux États, et sert à définir leurs identités nationales (volonté de distinguer). On pourrait tout aussi bien, en Europe occidentale, appeler le gascon, le catalan et le provençal « occitan » (volonté de rassembler) ou au contraire définir des langues wallonne en Belgique ou romande en Suissedifférentes du français (volonté de distinguer). En République de Moldavie, depuis 1991 une controverse divise les mouvements politiques pour savoir si la langue de la majorité autochtone (roumanophone selon les scientifiques) est du roumain (volonté de rassembler) ou du moldave (volonté de distinguer). On pourrait multiplier les exemples à travers l’Europe et le monde.
Parmi les gentilés politiques, on trouve la règle du politiquement correct, inventée dès le XIXe siècle non par des Américains, comme on le pense souvent, mais par des Français : Émile Ollivier, Edgar Quinet, Élisée Reclus. Elle fut appliquée par les Soviétiques dans les années 1920 (ils renommèrent presque tous les peuples sibériens) bien avant d’être adoptée, dans les années 1970, par la National Geographic Society, puis, dans les années suivantes, par le monde universitaire américain, qui l’étendit également aux minorités sociales. Le but de cette règle est d’éviter les imprécisions et ne plus risquer de désigner les communautés par des sobriquets péjoratifs, en leur donnant le nom par lequel elles se désignent elles-mêmes. C’est ainsi qu’on est passé d’« Esquimaux » à Inuits, ou de « Gitans », « Bohémiens », « Romanichels » ou « Tziganes » à Roms par exemple.
Certains gentilés d’origine scientifique peuvent eux aussi devenir politiques : par exemple, « francophones », dans le sens politique du mot, ne désigne pas seulement des locuteurs habituels de langue parentale française, mais toute personne et tout État comprenant le français ou membre de la Francophonie.
Surnoms et sobriquets
Certains communes ont officialisé comme gentilé le surnom, voire le sobriquet donné historiquement à leurs habitants[8].
↑Non trouvé sur ce portail qui agglomère différents dictionnaires dont ceux de l'Académie française et la Base de Données Lexicographiques Panfrancophone.
↑Serge Aslanoff, Manuel typographique du russiste, Paris, Institut d’études slaves, , 255 p. [détail des éditions] (ISBN2-72040-225-7) : note **** du § 535.1 (page 168) : « On observe une sorte de chassé-croisé dans l’histoire des usages russes et français. À la même époque où Grot considérait les noms de peuples comme des noms propres qui devaient s’écrire avec majuscule, Victor Hugo laissait délibérément la minuscule aux noms de nationalité, même substantifs :
le polonais secourt Spoctocus, duc des russes ;
comme un plus grand boucher en aide un plus petit ;
↑André Racicot, « Traduire le monde : Les gentilés et toponymes composés », L’Actualité langagière, vol. 8, no 3, , p. 26 (lire en ligne)
↑Sources de cette section : Ernest Gellner, Culture, Identity and Politics, 1987 ; Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux Robert, Paris, 1994 (ISBN285036195X) ; André Martinet, Éléments de linguistique générale, 4e édition, Armand Colin, Paris, 1996 (ISBN978-2-200-26573-1) ; Antoine Auchlin et Jacques Mœschler, Introduction à la linguistique contemporaine, 2e édition, Armand Colin, Paris, 2000 (ISBN978-2-200-25124-6).
Recommandation officielle française concernant les noms d’États, d’habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires (liste établie par le ministère des affaires étrangères et européennes), Journal officiel du , qui annule et remplace la recommandation du .
Liste de gentilés sur un site d'une société commerciale (gentilés de sept pays : Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni et Suisse)