Ses habitants s'appellent les Hirsonnais et les Hirsonnaises.
Géographie
Localisation
Cartographies de la commune
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
1Carte dynamique
2Carte Openstreetmap
3Carte topographique
Hirson est limitrophe de la Belgique. Elle est située dans le nord-est du département de l'Aisne, à proximité des départements du Nord et des Ardennes.
Hirson fait partie de la Thiérache. Elle est située à proximité immédiate de deux grandes forêts, la forêt d'Hirson et la forêt de Saint-Michel.
Géologie et relief
Le point culminant d'Hirson est situé à 268 mètres d'altitude ; le plus bas est à 157 mètres.
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Oise, le Gland, le Fosse Burt[2], le cours d'eau 01 de Neuve-Forge[3], le cours d'eau 01 du Bois de Catelét[4], le cours d'eau 01 du Pays Bayard[5], le fossé 02 de la commune de Hirson[6], le fossé 02 de la commune de Saint-Michel[7], le fossé 02 du Bois de Catelét[8], le fossé 04 de la commune de Hirson[9], le fossé 05 de la commune de Hirson[10], le fossé 05 de la commune de Saint-Michel[11], le fossé 12 de la commune de Hirson[12], le fossé 18 de la commune de Saint-Michel[13], le fossé du Bois Hirson[14], le fossé du Vieux Fourneau[15], le ruisseau de Blangy[16], le ruisseau de la Marquette[17], le ruisseau de Saint-Hubert[18] et divers autres petits cours d'eau[19],[Carte 1].
L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 mètres d'altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres[20]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Oise sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 4,99 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 151 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 188 m3/s, atteint le même jour[21].
Le Gland, d'une longueur de 37 km, prend sa source dans la commune de Regniowez et se jette dans l'Oise (rive gauche) sur la commune, après avoir traversé huit communes[22].
Cinq plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau 1 de la Douane (0,2 ha), le plan d'eau de la Douane (0,6 ha), l'étang de la Lobiette, d'une superficie totale de 11,8 ha (7,6 ha sur la commune), l'étang de Neuve Forge, d'une superficie totale de 8,9 ha (3,4 ha sur la commune) et l'étang du Pas Bayard (6,9 ha)[Carte 1],[23].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 899 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[24]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontaine-lès-Vervins à 15 km à vol d'oiseau[26], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 826,3 mm[27],[28]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[29].
Voirie
Hirson compte plusieurs quartier et lieux-dits : Blangy, la Briquetterie, le Centre-Ville, le Champ-Roland, les Champs-Élysées, le Nouveau Siècle, le Plain, le Taillis, la Verrerie, le Pas-Bayard, la Douane.
Hirson possède un deuxième point d'arrêt SNCF, la gare d'Hirson-Écoles, construit pour desservir le lycée Joliot-Curie. Le point d'arrêt est desservi pendant la période scolaire aux heures d'entrée et de sortie de cours par des trains Laon-Fourmies.
Route
Hirson est située sur le tracé de la RN 43 (originellement RN 39). Depuis son transfert dans la voirie départementale, elle a été déclassée en RD 1043 (pour la partie axonaise). Depuis l'ouverture du contournement d'Hirson par le sud le , la partie de la RN 43 correspondant à la traversée de la commune avait été déclassée en voirie communale. La RN 43 fait d'Hirson un point de passage entre Cambrai et Charleville-Mézières.
Hirson se situe également sur la RD 963 qui mène à Vervins où elle rejoint la RN2 qui mène à Laon, Soissons et Paris, et la RD 1050, qui mène à la frontière belge (Macquenoise) puis se prolonge sur le territoire belge vers Chimay et Charleroi.
Urbanisme
Typologie
Au , Hirson est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[31].
Elle appartient à l'unité urbaine de Hirson, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[32],[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hirson, dont elle est la commune-centre[Note 3],[33]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34],[35].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (63,8 %), prairies (11,2 %), zones urbanisées (8,8 %), terres arables (8,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[36].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Hirson-en-Thiérasche, 1632 (tit. des Minimes de Laon)
Irson, 1650 (archives du Dépôt de la guerre, Correspondance militaire, 119, pièce 344)
Notre-Dame-d'Hirson-en-Thiérache, 1758 (bailliage de Ribemont, B13).
Selon l'étude de la première formulation du toponyme[37],[38] : « Iricio », le toponyme proviendrait du latin ericius, qui signifie hérisson, ou actuellement, du picard hirchon, qui désigne le même animal[39].
Histoire
Protohistoire
Les importants et les plus anciens vestiges découverts dans le canton d'Hirson, ceux de Macquenoise et de Mondrepuis (dit du Catelet[40]), révèlent la présence de deux camps antiques. Le deuxième est certainement d'origine celtique du type éperon barré (visible sur les photos aériennes du site).
Du matériel lithique fut découvert sur le territoire de la commune d'Hirson[41].
Les Nervi peuplaient le département du Nord et le Hainaut belge actuels. Les Rémi occupaient les territoires actuels du Laonnois, l'arrondissement de Vervins, le département des Ardennes et l'arrondissement de Reims.
Antiquité
Situé aux confins des territoires de deux peuples belges marquants, la région d'Hirson était occupée par les Nervi, décrits comme sauvages par Jules César qui conquit cette région en 57 av. J.-C., et par les Rémi, alliés de César.
Des pièces de monnaie et des vestiges gallo-romains ont été mis au jour sur le territoire de la commune d'Hirson.
Hirson n'apparaît véritablement que vers le Xe siècle[42]. Elle portait à l'époque le nom de Iricio[43],[44]. Le lieu se signalait par l'existence d'un château fort, situé sur un promontoire rocheux au confluent de l'Oise et du Gland, à l'emplacement actuel du musée. Propriété des seigneurs de Guise, ce château ne fut jamais occupé que par des châtelains, officiers dépendant de ces seigneurs.
Au Xe siècle, un canal fut creusé pour relier l'Oise au Gland. C'est ainsi que naquit l'île Notre-Dame. Sur cette île, en haut d'un promontoire fut érigé un château fort. Celui-ci permettait d'assurer la défense du royaume de France face au comté de Hainaut.
Une autre abbaye, celle-là de chanoines réguliers de l'ordre des Prémontrés, fut fondée en 1147 à Bucilly, au sud d'Hirson. Ces chanoines réguliers ou prêtres-moines (alors que les autres moines n'étaient pas prêtres pour la plupart) desservirent les cures de nombreux villages alentour.
En 1156, une charte de franchises (code judiciaires) fut accordée par les seigneurs de Guise à Hirson. Cette charte énumérait les redevances des habitants envers leur seigneur, ainsi que leurs droits et leurs devoirs. Pour le reste, la charte d'Hirson ressemble à un code de droit pénal.
En 1234, Gauthier, comte de Blois, en vue d'assurer le repos de son âme, fonda à Hirson une chapelle pour y célébrer à toujours l'office divin. Il s'entendit avec l'abbé et le couvent de Saint-Michel pour la faire desservir par un moine de leur communauté.
En 1328, Jehan d'Anglebermer fonde la chapelle[45].
En août 1650, François-Armand de Caruel, seigneur d'Hirson[46] ne pourra résister au siège mené par Francisco de Melo. Le château est presque entièrement détruit. Il n'est pas reconstruit.
Hirson était le siège d'une gruerie dépendant de la maîtrise seigneuriale des eaux et forêts de Guise. La prévôté ducale d'Hirson ressortissait par appel au bailliage seigneurial d'Aubenton. Enfin, un subdélégué de l'intendant de Soissons séjournait à Hirson. Bien que beaucoup plus nombreux, les subdélégués étaient l'équivalent des sous-préfets actuels.
Le 23 avril 1763, un incendie, allumé par un enfant[49], détruisit presque toute la ville. Une pétition de 1765 porte à 100 000 écus les pertes occasionnées par ce sinistre. Avec le consentement du prince de Condé, les habitants reconstruisirent Hirson en partie en utilisant les ruines du château, qui fut ainsi complètement rasé. Le château actuel est reconstruit en pierres et ardoises.
Il y avait 450 feux, soit 1 800 habitants environ à la veille de la Révolution française.
Gouverneurs d'Hirson
1500 : Hugues le Danois était gouverneur d'Aubenton, Hirson et Guise.
1594 : Jean de Caruel (ou Karuel), seigneur de Magny, appartenait à une famille originaire d'Irlande (femme Louise de Barral, trois fils et une fille, Charlotte de Caruel)
1650 : François-Armand de Caruel (femme Marguerite Robin)
1696 : Christophe de Caruel (le deuxième fils de François-Armand de Caruel), seigneur d'Annois et de La Rainette.
Époque contemporaine
XIXe siècle
Au début du XIXe siècle, Hirson comptait déjà plusieurs forges et ferblanteries dont celle du Pas-Bayard. Des clouteries étaient installées dans tout le canton.
Le tronçon ferroviaire de Vervins à Hirson ouvre le 30 août 1870.
Avec la création et l'ouverture de différents tronçons[51], Hirson va très rapidement devenir une étoile ferroviaire, passant du statut de gare de passage à terminus.
Depuis le début de l'aventure ferroviaire, la population d'Hirson a été multipliée par trois. En 1913, la gare d'Hirson emploie aux alentours de 700 personnes. Face à ce développement, le site n'est plus adapté et doit être agrandi mais la Première Guerre mondiale va être un frein à cette expansion. Après quatre années d'occupation allemande, le site est énormément endommagé.
Première Guerre mondiale : Hirson se trouve en zone occupée par les troupes allemandes d'août 1914 jusqu'au 9 novembre 1918, date où la ville est libérée par des troupes françaises, deux jours donc avant l'Armistice.
L'activité redémarre en juin 1919. L'expansion de la gare est relancée avec de nouvelles installations, prêtes à accueillir plus d'une centaine de machines à vapeur : tour d'aiguillage de la Florentine, un dépôt, un toboggan, des parcs à charbon. L'année 1929 sera l'apothéose pour le trafic du pôle ferroviaire hirsonnais.
En 1931, la population d'Hirson est de 11 400 habitants, celle de Buire de 1 230 (triplement en 20 ans). Les cités cheminotes Champs-Élysées et de Cité de Buire ont vu le jour. En 1932, la Compagnie des chemins de fer du Nord et la Compagnie des chemins de fer de l'Est décident de mettre en place des trains directs mettant fin au transit d'Hirson[52]. Le rôle de jonction d'Hirson entre les réseaux Nord et Est est donc remis en cause. Petit à petit, la gare ne va plus devenir un point de passage nécessaire pour procéder au transbordement et aux ruptures de charge. La moyenne de wagons manœuvrés quotidiennement passe de 2 900 en 1931 à 500 en 1932.
Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la gare est victime des bombardements de l'aviation anglaise : près des trois-quarts des installations ferroviaires sont détruits. À la suite du conflit mondial, un dépôt est érigé ainsi qu'une rotonde. Une baisse des effectifs s'amorce.
Hirson est libérée le 2 septembre 1944 par les Américains.
Monument aux morts 1870-1871 au cimetière civil de Hirson.
Monument aux morts 1914-1918, 1939-1945 au cimetière militaire, annexe au cimetière de Hirson.
Carré russe dans le cimetière allemand 1914-1918 annexe au cimetière de Hirson.
Fosse commune soldats roumains 1914-1918 au cimetière militaire.
Mémorial (situé à Buire) des agents de la SNCF (dépôt de Hirson) 1939-1945.
L'après-guerre
Le 5 octobre 1945, Henri Poulat devient maire de la ville. Comme toutes les villes bombardées, la reconstruction est nécessaire. Celle-ci va être principalement menée par l'architecte Louis-Raymond Fischer qui devient maire le 25 octobre 1947.
Durant ses trois mandats (il est réélu en mai 1954 et mars 1959), Fischer va donner un nouveau souffle à la ville. Des projets architecturaux sont lancés : un immeuble de plusieurs étages appelé le Building (inauguré le 9 mai 1954), création du lycée Juliot-Curie, stade du Square Saint-Nazaire (inauguré le 24 juillet 1955), etc.
Parallèlement, la ville acquiert le bâtiment actuel de la caserne des pompiers (le 23 septembre 1950), crée la bibliothèque municipale (le 3 avril 1951), la MJC (octobre 1951), ouverture de la plage et du camping de Blangy (août 1955). La ville acquiert l'Eden et la mairie s'y installe en octobre 1957.
Le premier supermarché, Prisunic, ouvre en septembre 1964, sur la place Victor-Hugo. Après 18 années, Fischer passera la relève à Yves Hary, professeur de dessin, le 26 mars 1965.
En 1969, le Club des jeunes ouvre dans les gradins (janvier), le premier numéro de l'hebdomadaire Le Courrier paraît (21 mars) et le dépôt SNCF ferme définitivement (1er octobre). Marquant ainsi la fin de l'épopée ferroviaire hirsonnaise.
Courant des années 1970, on notera l'arrivée d'un nouveau maire, Raymond Mahoudeaux, élu pour deux mandants (mars 1971 et mars 1977). La première piscine ouvre en octobre 1973 (elle fermera en 1996). Fin septembre 1975, la ville rachète le site de Blangy, qui ouvrira officiellement en mai 1977.
Les années 1980 seront marquées par les deux mandants de Georges Lapeyrie (élu en mars 1983 et réélu en mars 1989).
Le 30 mars 1980, La Gazette de Thiérache sort de presse pour la dernière fois. La radio locale Fréquence Charlemagne voit le jour (mars 1983). Le nouveau cinéma, le Sonhir 3 (appellation en verlan de Hirson) est inauguré le 17 septembre 1985. Le centre-ville est redessiné avec le déplacement du monument de la Victoire (mai 1986) et l'inauguration de la fontaine de Patrick Saytour le 5 mai 1990. Celle-ci n'aura cesse de faire couler d'encre.
Au cours des années 1990, Jean-Jacques Thomas devient maire (juin 1995).
XXIe siècle
Le nouveau millénaire est marqué par l'inauguration de la déviation sud (février 2001) et celle de la nouvelle piscine[53](juin 2003). Le stade Daniel-Cambreling est inauguré en 2016[54].
Le centre de secours principal (CSP) d'Hirson fait partie du groupement du Nord de l'Aisne. Il se compose de 65 pompiers (25 pompiers professionnels et de 40 pompiers volontaires)[67].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[69].
En 2021, la commune comptait 8 662 habitants[Note 4], en évolution de −5,42 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,8 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 4 074 hommes pour 4 588 femmes, soit un taux de 52,97 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,17 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[72]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,8
7,5
75-89 ans
11,2
17,6
60-74 ans
19,2
17,5
45-59 ans
17,5
16,5
30-44 ans
14,7
21,3
15-29 ans
17,6
18,9
0-14 ans
17,0
Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2021 en pourcentage[73]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,9
6,7
75-89 ans
9,5
18,1
60-74 ans
18,8
20,2
45-59 ans
19,6
18,1
30-44 ans
17,5
17,1
15-29 ans
15,2
19,2
0-14 ans
17,6
Enseignement
Enseignement primaire
Écoles maternelles :
école maternelle Jean-Zay ;
école maternelle des Promenades ;
école maternelle du Champ-Roland ;
école maternelle des Champs-Élysées ;
école maternelle Charles-Clément (les Rouets) ;
école maternelle Jean-Jaurès.
Écoles élémentaires :
école élémentaire Jean-Zay ;
école élémentaire Georges-Clemenceau ;
école élémentaire Charles-Clément (les Rouets) ;
école élémentaire Victor-Hugo ;
école élémentaire Jean-Jaurès.
Enseignement secondaire
Collèges :
collège Georges-Cobast ;
collège privé de l'Enfant-Jésus.
Lycées :
lycée Joliot-Curie (surnommé « lycée Bleu » en raison de la couleur du bâtiment), lycée général et professionnel doté d'un internat.
Selon le recensement de 2006[82], la population de 15 à 64 ans a baissé de 8 %, passant de 6 469 (en 1999) à 5 998 (en 2006). Le Taux de chômage est de 20,46 % en 2006 (contre 23,43 % en 1999). Il est supérieur de 10 points à la moyenne nationale.
En 2009, le taux de chômage passe à 24,8 % contre 8,8 % au niveau national (écart de 16 points).
Industries
Depuis les années 1970, Hirson a connu une désindustrialisation continue. Les fermetures d'usines se sont succédé.
Commerce
Le ralentissement économique depuis les années 1970 a eu un impact sur le commerce hirsonnais. Nombre de petits commerces ont dû fermer. L'activité commerciale s'est déplacée du centre ville vers la périphérie de la ville (avenue de Verdun).
Fiscalité
Taxe d'habitation
En 2009, Hirson faisait partie des 20 communes axonaises ayant le taux de taxe d'habitation (18,60 %) le plus élevé[83]. En 2011, ce taux s'élevait à 20,16 %.
Taux d'imposition de la taxe d'habitation 2011 d'Hirson et des communes avoisinantes[84].
La ville possède les « mascottes » No piot et No piotte, des géants de plusieurs mètres qui sortent déambuler en ville lors de la fête de la Pentecôte, la journée de la « cavalcade d'Hirson ».
Louis Auguste Napoléon Rousseau (1812-1887)[59], docteur en médecine, maire d'Hirson, membre du conseil général de l'Aisne, président de la Commission départementale de l'Aisne, nommé juge de paix du canton d'Hirson après la révolution de 1848, correspond de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, chevalier de la Légion d'honneur, filleul de Jean-Antoine Brisset.
Auguste Labouret (1871-1964), maître-verrier et mosaïste, vécut au musée d'Hirson.
Henri Bourrillon, plus connu sous son pseudonyme de Pierre Hamp (1876-1962), écrivain français, qui fut sous-chef de gare d'Hirson.
Jules Decamp fils (1886-1965), général de corps d'armée, commandeur de la Légion d'honneur, chef de cabinet du ministre de la Défense Édouard Daladier, fils du maire Jules Decamp (éponyme).
Paul Codos (1896-1960), aviateur, recordman du monde de distance, citoyen hirsonnais de 1919 à 1946[93].
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 705 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1965 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
↑Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie Nationale, , p. 141.
↑Louis Rousseau, La Thiérache, recueil de documents, concernant l'histoire, les beaux-arts, les sciences naturelles et l'industrie de cette ancienne subdivision de la Picardie. : article du docteur Rousseau sur l'origine d'Hirson, vol. 1, Imprimerie de Papillon, Vervins, , 188 p., p. 16.
↑Jean-Pierre Semblat, Dictionnaire des noms de lieux. Aisne, Archive & Culture, (ISBN978-2-35077-146-5), p. 70.
↑Histoire ecclésiastique et civile du diocèse de Laon, et de tout le pays contenu entre l'Oise et la Meuse, l'Aisne et la Sambre par Nicolas Lelong, page 490, Cheneuze Châlons, 1783.
↑La Thiérache, recueil de documents, concernant l'histoire, les beaux-arts, les sciences naturelles et l'industrie de cette ancienne subdivision de la Picardie. : Article du docteur Louis Rousseau, vol. 1, Imprimerie de Papillon, Vervins, , p. 174.
↑Jean J. Baget et Alexandre Lecointe, Dictionnaire des Communes du Département de l'Aisne, Lecointe, , 309 p..
↑La Thiérache : recueil de documents concernant l'histoire, les beaux-arts, les sciences naturelles et l'industrie de cette ancienne subdivision de la Picardie de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache, 1937, Imprimerie de Papillon (Vervins), page 188.
↑« Élection du maire et de ses adjoints », La Thiérache, no 2575, , p. 18 (ISSN0183-8415).