Athies-sous-Laon

Athies-sous-Laon
Athies-sous-Laon
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Laon
Maire
Mandat
Yves Brun
2020-2026
Code postal 02840
Code commune 02028
Démographie
Gentilé Athissiens
Population
municipale
2 601 hab. (2021 en évolution de −0,04 % par rapport à 2015)
Densité 168 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 26″ nord, 3° 41′ 02″ est
Altitude Min. 64 m
Max. 87 m
Superficie 15,44 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Laon
(banlieue)
Aire d'attraction Laon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Laon-2
Législatives Première circonscription
Localisation
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Athies-sous-Laon
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Athies-sous-Laon

Athies-sous-Laon est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.

Géographie

Situation

Communes limitrophes

Communes limitrophes d’Athies-sous-Laon
Chambry
Laon Athies-sous-Laon Samoussy
Bruyères-et-Montbérault Eppes

Hydrographie

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau des Barentons, le canal du Marais[1], le canal 01 de la commune de Athié-sous-Laon[2], le canal 05 de la commune de Parfondru[3], le canal 06 de la commune de Parfondru[4] et le canal du Marais de Bruyères[5],[6],[Carte 1].

Le ruisseau des Barentons, d'une longueur de 25 km, prend sa source dans la commune de Festieux et se jette dans la Souche à Barenton-sur-Serre, après avoir traversé dix communes[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Athies-sous-Laon[Note 1].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau de la commune de Athie-sous-Laon (2,5 ha)[Carte 1],[8].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 712 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aulnois-sous-Laon à 7 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 685,6 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme

Typologie

Athies-sous-Laon est une commune rurale[Note 2],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Laon, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[18] et 28 328 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,9 %), zones urbanisées (10,4 %), forêts (8,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,1 %), prairies (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[23].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Atyes (1131) ; Athyes (1254) ; Athis-subtus-Laudunum (1281) ; Athiz (1294) ; Atis, Atiz (XIIIe siècle) ; Athiez (1340) ; Athis (1364) ; Atys (1404) ; Hatis (1560) ; village d'Athys (1564) ; Athy (1582)[24].

La création d'Athies est sans doute bien antérieure au Xe siècle. Ce nom semble provenir d'« attegium » qui, en bas latin, désigne un village constitué « d'attegiae », sorte de cabanes en bois et en roseau, matériaux abondamment présents dans cette région de marais de pied de plateau. Il semblerait qu'il s'agissait alors d'une réunion de cabanes de bûcherons, ou plus simplement de gîtes. En effet, le village occupait autrefois une clairière en plein cœur de la forêt de Samoussy.

Athies est à l'est de Laon.

Histoire

Par la suite, située sur la voie gallo-romaine reliant Reims à Arras, via Vermand, près de Saint-Quentin (saint patron de la paroisse), Athies fut probablement un simple relais de poste, entouré de quelques habitations modestes. Une villa gallo-romaine a été retrouvée lors des fouilles opérées sur le tracé de l'autoroute A26.

Le défrichement de la forêt libéra des terres qui furent annexées dès le XIVe siècle par les chanoines du chapitre de la cathédrale de Laon qui dominent tout le Laonnois. Ils en restèrent propriétaires jusqu'à la Révolution.

Sur d'anciennes cartes, Athies figure aussi sous l'orthographe Athy.

L'église Saint-Quentin, très ancienne (chapiteaux du chœur et fonts baptismaux romans, plan roman primitif) fut maintes fois remaniée et restaurée. La voûte du portail, très ouvragée, est un ajout du XIXe siècle.

Croisant la voie gallo-romaine (rue des Écoles), une autre chaussée fut construite (rue Georges-Brassens et route de Liesse) traversant les marais et se dirigeant vers Liesse, « pour la commodité des pèlerins ». Si la plaine qui entoure Athies était plutôt réservée au blé, on y faisait aussi du vin, comme l'indique le lieu-dit la Butte des Vignes, point culminant de la commune.

La Révolution, outre la rédaction d'un cahier de doléances, marqua la fin de la domination des chanoines dont les terres furent rachetées en plusieurs lots par des cultivateurs du village lors de la vente des biens nationaux.

Le 9 mars 1814, et dans la nuit du dix, pendant la campagne de France, le village fut entièrement brûlé par les Prussiens qui affrontèrent les soldats du général Marmont. Ces derniers les avaient d'abord chassés d'Athies, mais ils revinrent pendant la nuit suivante et mirent en fuite les troupes françaises qui battirent en retraite vers Festieux (5 km). Cet épisode, resté célèbre sous le nom de " Hurrah d'Athies " (cri des cavaliers prussiens), fut certainement à l'origine de la décision de Napoléon de se replier sur Paris[réf. nécessaire].

Le dix-neuvième siècle vit aussi la construction de deux lignes de chemin de fer : Laon-Reims (1855-1857) et Laon-Liart (1880), ainsi que de la gare.

Comme Laon, Athies fut occupée pendant les quatre années de la Première Guerre. Lors de leur retraite de 1918, les Allemands laissèrent une mine dans une grange de la « Maison bleue », ferme située route de Reims. Elle causa la mort de 48 soldats français de retour du front (oct. 1918). Un monument en perpétua le souvenir.

En 1936-1937, un champ d'aviation fut construit à proximité de la forêt de Samoussy (champ aujourd'hui désigné sous le nom de « pistes de Samoussy »). Utilisé par les Allemands, il le fut par les Américains en 1944-1945. Après une courte période d'inactivité, les Américains en firent un terrain de secours en 1951, dans le cadre des accords d'alliance de l'OTAN, l'aérodrome principal se trouvant à Couvron. Abandonné en 1966, il fut repris par l'armée française, qui se désengagea définitivement de ces pistes en 2011. Elles sont désormais accessibles à tous et sont souvent utilisées pour des rencontres de motos mais aussi d'aéromodélisme. Un projet de ferme solaire est à l'étude, après qu'ait été abandonnée d'idée d'en faire un circuit automobile.

Longtemps le village resta entièrement tourné vers l'agriculture. L'exode rural ne le toucha pas grâce à la proximité de Laon où les ouvriers agricoles des fermes, trouvaient du travail dans les usines et les administrations. Cependant, beaucoup continuèrent à tenir leur jardin et à cultiver cette fameuse asperge qui fut longtemps une des fiertés du village.

En 1984, la Sodeleg est créée, dont le siège social est fixé dans la commune. Cette société a pour fonction de transformer les oignons en produits déshydratés, utilisés dans l'industrie-agro-alimentaire ; une grande part de la production est exportée. Elle emploie une centaine de personnes.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune d'Athies-sous-Laon est membre de la communauté d'agglomération du Pays de Laon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Aulnois-sous-Laon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[25].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[26]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Laon-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[26], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[27].

Administration municipale

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1876 après 1879 Lécuyer[28]    
         
mars 1959 mars 2001 Jacques Camus PCF  
mars 2001 mars 2008 Germain Devin DVG  
mars 2008[29] En cours
(au 26 mai 2020)
Yves Brun MRC Retraité de l'enseignement
Réélu pour le mandat 2020-2026[30],[31]

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 2 601 habitants[Note 4], en évolution de −0,04 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5206406887279319409971 0301 049
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0439961 0651 0281 0361 0431 0921 1311 130
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0721 0461 0681 2451 2101 1841 2451 3281 241
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 2521 5991 8812 0752 1242 1322 1532 2302 462
2014 2019 2021 - - - - - -
2 6072 6062 601------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Le sous-lieutenant César Méléra est né à Athies-sous-Laon le 14 juillet 1884. Mobilisé le 2 août 1914 dans l'infanterie coloniale, il combat sur l'Yser, dans l'Artois, à Verdun, en Champagne. Blessé grièvement à Verdun le 18 août 1916, trois fois cité à l'ordre du jour, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. Il est mort pour la France le 25 octobre 1918, frappé d'une balle au cœur à Brin (Lorraine).

Il est l'auteur du livre Verdun (juin-juillet 1916) - La Montagne de Reims (mai-juin 1918), qui fut publié à titre posthume aux éditions de La Lucarne en 1925.

Son nom figure au Panthéon parmi les écrivains morts au Champ d'Honneur pendant la guerre de 1914-1918.

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

Notes

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. a et b « Réseau hydrographique d'Athies-sous-Laon » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Sandre, « le canal du Marais »
  2. Sandre, « le canal 01 de la commune de Athié-sous-Laon »
  3. Sandre, « le canal 05 de la commune de Parfondru »
  4. Sandre, « le canal 06 de la commune de Parfondru »
  5. Sandre, « le canal du Marais de Bruyères »
  6. « Fiche communale d'Athies-sous-Laon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  7. Sandre, « le ruisseau des Barentons »
  8. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Athies-sous-Laon et Aulnois-sous-Laon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Aulnois-sous-Laon » (commune d'Aulnois-sous-Laon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Aulnois-sous-Laon » (commune d'Aulnois-sous-Laon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Unité urbaine 2020 de Laon », sur insee.fr (consulté le ).
  19. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d'habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 10.
  25. « communauté d'agglomération du Pays de Laon - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  26. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  27. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  28. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p244.
  29. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  30. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
  31. « Yves Brun repart pour un troisième mandat à Athies-sous-Laon », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.