Le territoire de la commune de Rambervillers se situe au nord-est de la plaine sous-vosgienne, un pays du département des Vosges, qui constitue la partie méridionale du Plateau lorrain[7].
Son centre est occupé par la plaine de la rivière la Mortagne, qui traverse le territoire communal selon une orientation sud-est - nord-ouest.
Des collines boisées bordent la plaine au nord-est et aux sud-ouest où se situe la forêt de Rambervillers. Le territoire s'étend sur 20,64 km2, de manière égale de part et d'autre de la rivière.
L'altitude moyenne est de 287 m et elle varie entre 272 et 348mètres. Le point culminant se situe au nord-est, au lieu-dit Bois Béni, et l'altitude minimale est au niveau de la Mortagne lorsqu'elle quitte le territoire de la commune au nord-ouest.
Sismicité
Le territoire de la commune de Rambervillers se situe en zone sismique 3 de sismicité modérée.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Mortagne, le ruisseau de la Colline des Eaux, le ruisseau le Padozel, le ruisseau Monseigneur, le ruisseau des Montaux, le ruisseau des Roses et le ruisseau le Ponsrupt[11],[Carte 1].
La Mortagne, d'une longueur totale de 74,6 km, prend sa source dans la commune de Saint-Léonard et se jette en rive gauche dans la Meurthe à Mont-sur-Meurthe, après avoir traversé 26 communes[12].
Lors des périodes de fortes pluies, ce cours d'eau issu des massifs forestiers de Mortagne et du Haut Jacques est à l'origine d'inondations du fait de la canalisation beaucoup trop étroite de la rivière. Deux mètres d'eau ont ainsi envahi le centre-ville en 2006, à la suite de pluies importantes[13].
Le ruisseau de la Colline des Eaux, d'une longueur totale de 10,8 km, prend sa source dans la commune de Jeanménil et se jette dans la Mortagne sur la commune, après avoir traversé quatre communes[14].
Le Padozel, d'une longueur totale de 12,6 km, prend sa source dans la commune de Padoux et se jette dans la Mortagne sur la commune, après avoir traversé quatre communes[15].
Le ruisseau Monseigneur, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune de Saint-Benoît-la-Chipotte et se jette dans la Mortagne sur la commune, après avoir traversé trois communes[16].
La commune dispose d'une station d'épuration des eaux usées[17] d'une capacité de 14 000 équivalent-habitants[18].
Réseaux hydrographique et routier de Rambervillers.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 937 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Roville », sur la commune de Roville-aux-Chênes à 5 km à vol d'oiseau[21], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,5 °C, atteinte le [Note 1],[22],[23].
Statistiques 1991-2020 et records ROVILLE (88) - alt : 278m, lat : 48°22'58"N, lon : 6°36'29"E Records établis sur la période du 01-06-1969 au 04-01-2024
Au , Rambervillers est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26].
Elle appartient à l'unité urbaine de Rambervillers[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[27],[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rambervillers, dont elle est la commune-centre[Note 4],[28]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (46,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (34,9 %), prairies (34,8 %), zones urbanisées (16,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), terres arables (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %)[31].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Une maison de Rambervillers.
Morphologie urbaine
Rambervillers constitue un « bourg-centre » pour les communes environnantes et la Communauté de Communes.
En 2012, le nombre total de logements dans la commune était de 2 999, alors qu'il était de 2 710 en 1999[i 1]. Parmi ces logements, 79,8 % étaient des résidences principales, 1,0 % des résidences secondaires et 19,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 52,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 47,7 % des appartements[i 2].
Toujours en 2012, la proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 51,0 %, celles des locataires était de 46,8 %, dont 15,4 % de logements HLM loués vides. La part de logements sociaux (logements HLM loués vides) était de 15,4 % en 2012 contre 15,2 % en 2007, leur nombre ayant légèrement augmenté de 362 à 368. La part de logements sociaux était toujours inférieure au seuil légal de 20 %[i 3].
Rambervillers tirerait son nom d'un ancien domaine gallo-romain (une villae) fondé par un nommé Ramberti, ce qui en latin se disait Ramberti villae, c'est-à-dire « le domaine de Ramberti ». C'est tout du moins l'étymologie communément admise. On ignore si ce centre d'exploitation agricole antique se trouvait à l'exact emplacement de la ville actuelle ou un peu plus à l'écart de celle-ci. Il ne subsiste aucune trace archéologique de la villa de Ramberti. Il faut supposer que les bâtiments de ce domaine étaient, comme la plupart des villas gallo-romaines qui ont donné leur étymologie à toutes les villes et villages français dont le nom actuel se termine en « -ville » ou « -villers », ceints de modestes remparts de terre, de pierre et de bois censés repousser les raids des barbares venus de l'Est.
Au VIIIe siècle, il s'agit probablement[évasif] déjà d'un gros bourg paysan du vaste ban de Nossoncourt[37], détaché sans doute à la fin du VIIe siècle du ban primitif que Leudin Bodon voulait fonder à Étival[38]. Sa situation idéale en bas du piémont vosgien lui confère depuis tout temps une rente de situation exceptionnelle entre la plaine des cultivateurs céréaliers et la montagne des éleveurs.
La création de la ville aurait été décidée au IXe siècle, selon une légende tenace, par un personnage dénommé Rambert[39],[40], soit un puissant seigneur régissant les abords des forêts de Mortagne ou un moine-abbé qui fut contraint de quitter l'Abbaye Saint-Pierre de Senones ravagée[41].
Moyen Âge classique
Selon quelques rares archives[42], une longue guerre d'escarmouches fut initiée à la fin du XIe siècle et au début du XIIe siècle entre une petite enclave[Laquelle ?] seigneuriale avancée tenue par une petite famille noble du parti Souabe soutenant l'ancien comte de Metz, dont les intérêts sont repris plus tard par la maison d'Alsace, et la puissante maison d'Ardenne installée à Épinal. La férocité entre les partis engagés est telle que les petits protecteurs du secteur de Rambervillers, incluant Fraispertuis et Jeanménil, Bru et Housseras sont occis avec leurs partisans par la grande armée combattante au service de la maison d'Ardenne, irritée par la résistance montagnarde et forestière. Un compromis diplomatique purge en partie la dérive violente en attribuant à l'évêque de MetzAdalbéron II, appartenant également à la famille des vainqueurs mais sacralisé par son statut religieux. Désormais, le ban de Rambervillers dépend de l'évêché de Metz et obtient de l'évêque messin différents droits et privilèges, à l'instar de celui de Senones[réf. nécessaire].
Au XIIe siècle, Étienne de Bar, évêque de Metz, entoure le bourg largement agrandi par la croissance démographique de palissades et de fossés, puis au XIIIe siècle, Jacques de Lorraine, également évêque de Metz, remplace les palissades de bois par une muraille flanquée de vingt-quatre grosses tours[43],[44].
Rambervillers est une ville méridionale de Lorraine, appartenant au temporel des évêques de Metz. Ses fortifications et sa taille en font un centre important dès le XIIe siècle. Elle gère le commerce de grains et viandes (nourritures) pour la montagne vosgienne qui s'étale à l'est, et qui constitue pour ces marchands un véritable hinterland.
Époque moderne
Dépendante de la principauté épiscopale de Metz, elle passe à la France avec les Trois-Évêchés selon les termes du traité de Chambord de 1552. Peu de temps après, la ville est incendiée par l'armée huguenote sous les ordres du baron de Bollweiler mais se relève rapidement. C'est en 1581 que les bourgeois décident la construction de l'Hôtel de ville.
Avant la Révolution, la paroisse de Rambervillers est nommé Remberviller sur la Carte de Cassini. La paroisse devient formellement « commune de Rambervillers » en 1793. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[51].
Circonscriptions administratives et électorales de rattachement
La commune est rattachée sur le plan administratif au département des Vosges et à la régionGrand Est, à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Personnalités élues par circonscription électorale de rattachement
Au-delà du maire, premier magistrat administrant la commune, les personnalités élues dont le mandat est relatif à une collectivité à laquelle est rattachée la commune de Rambervillers et représentant donc le territoire communal au sein de chacune de ces collectivités sont les suivantes :
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Rambervillers, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[52], pour un mandat de six ans renouvelable[53]. Il est composé de 29 membres[54]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.
La commune de Rambervillers est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 218 803 674[60]. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z, correspondant aux administrations publiques générales[61].
Budget et fiscalité 2023
En 2023, le budget de la commune était constitué ainsi[62] :
total des produits de fonctionnement : 718 000 €, soit 1 381 € par habitant ;
total des charges de fonctionnement : 533 000 €, soit 1 024 € par habitant ;
total des ressources d’investissement : 1 901 000 €, soit 365 € par habitant ;
total des emplois d’investissement : 181 000 €, soit 348 € par habitant.
endettement : 883 000 €, soit 170 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d’habitation : 25,22 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 48,64 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 30,93 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[69].
En 2021, la commune comptait 5 045 habitants[Note 5], en évolution de −6,61 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La plupart des manifestations culturelles ou associatives se déroulent dans les salles municipales telles que : la Maison du peuple, la salle du relais social, la salle de la maison de l'agriculture et la chapelle des Arts[m 4].
En 2015, une cinquantaine d'associations participent à l’animation culturelle et caritatives de la commune[m 5]. Elles dispose du centre Dié-Mallet qui abrite diverses associations culturelles, sportives et caritatives de la commune[m 6].
La commune dispose de plusieurs infrastructures sportives dont : le complexe sportif Marcel-Poinsot, des terrains multi-sports, un court de tennis et une piscine[m 7].
En 2015, vingt-cinq associations assurent l’encadrement de la pratique sportive en club dans la commune[m 8].
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 20 486 €, ce qui plaçait Rambervillers au 30 609e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[81].
En 2012, 46,5 % des foyers fiscaux étaient imposables[i 4].
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 300 €[82].
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 257 personnes, parmi lesquelles on comptait 66,26% % d'actifs dont 51,20% % ayant un emploi et 15,00 % de chômeurs[i 5].
Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2009[i 5].
Nb. Personnes
Pourcentage
Ensemble
3257
100,0%
Actifs
2158
66,26 %
Actifs ayant un emploi
1668
51,21 %
Chômeurs
490
15,04 %
Inactifs
1099
33,74 %
Élèves, étudiants
283
8,70 %
Retraités ou préretraités
303
9,30 %
Autres inactifs
515
15,80 %
Toujours en 2012, on comptait 2 667 emplois dans la zone d'emploi, contre 2 673 en 2007. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 688, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 158 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de 1,5 emplois pour un habitant actif[i 6].
Entreprises et commerces
Au , Rambervillers comptait 491 établissements : 5 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 59 dans l'industrie, 54 dans la construction, 299 dans le commerce-transports-services divers et 7 étaient relatifs au secteur administratif[i 7].
L'économie de Rambervillers repose sur sa forêt (environ 15 000 ha), elle possède deux scieries, et une des deux usines françaises de panneaux de particules de Egger Panneaux et Décors appartenant au groupe autrichien Egger[83]. Cependant, la papeterie Matussière et Forest a fermé en 2005. Elle compte aussi deux ateliers de métallurgie, un abattoir et un transporteur. Elle dispose également d'un incinérateur.
Agriculture
Culture de céréales, de légumineuses et de graines oléagineuses.
Élevage de vaches laitières.
Élevage de chevaux et d'autres équidés.
Élevage d'autres bovins et de buffles.
Tourisme
Hébergements et restauration à Rambervillers, Bazien, Clézentaine, Magnières.
Le château épiscopal, construit au XVe siècle, dont la conciergerie et la tour de l'ancienne porterie sont inscrites monuments historiques par arrêté du [98].
Le château des Capucins, construit à la limite du XVIIIe et du XIXe siècle à l'emplacement de l'ancien couvent des Capucins, les façades et toitures du château, de l'orangerie et des dépendances, la salle voûtée souterraine, ainsi que les sols et clôtures de la cour et du parc sont inscrits monuments historiques par arrêté du [99],[100].
L'école du Centre (ancien couvent des bénédictines), construite au XVIIe siècle, façade sud (y compris la tour) et toiture correspondante inscrites monuments historiques par arrêté du [105].
L'immeuble situé 64 rue Carnot, construit au 1er quart du XVIIe siècle, façades, toitures, cheminée, escalier hélicoïdal et jardin : inscrits par arrêté du [107].
La spécialité gastronomique servie dans les restaurants de la ville est la tête de veau qui donne lieu, depuis 1968, à la traditionnelle "Foire aux têtes de veau"[120].
Antoine-Paul Vaillant (1800-1884), médecin militaire, commandeur de la Légion d'honneur, né à Rambervillers.
Nicolas Triboulot (né le ), notaire à Rambervillers.
Louis Auguste Napoléon Rousseau (1812-1887), maire d'Hirson, né et mort à Rambervillers.
François Eugène Durupt (1847-1922), général de brigade et saint-cyrien, né à Rambervillers.
Henry Boucher (1847-1927), ministre du commerce à la fin du XIXe siècle.
Alphonse Cytère, (1861-1941), ingénieur céramiste français lié à l'École de Nancy, mort à Rambervillers, inventeur des émaux à reflets métalliques qui ont valu leur notoriété aux « grès flammés de Rambervillers ».
Max Aron (1892-1974), médecin, biologiste et professeur d'histologie à la Faculté de médecine de Strasbourg.
Pierre-Dié Mallet (1895-1976), peintre et sculpteur spécialiste de la décoration des églises et de la représentation des saints régionaux, né à Rambervillers.
Charles Eggermann (1907-1966), militaire et pionnier de l'enseignement de la natation scolaire, né à Rambervillers.
Sunsiaré de Larcône (1935-1962), né Suzy Durupt, auteure d'un unique roman, née à Rambervillers.
Brigitte Kernel (né en 1959), animatrice de télévision et écrivain.
Jean-Pierre Vuillemin (né en 1967), évêque auxiliaire de Metz de 2019 à 2023 puis évêque du Mans
Yannick Baret (né en 1972), ancien footballeur français né à Rambervillers.
D'argent à la croix de Lorraine de gueules cotoyée des lettres I R et de deux croissants d'azur et, en abîme, la croix de la Légion d'honneur[125],[126].
Commentaires : Le blason a été composé en 1718 par le duc Léopold de Lorraine à l'occasion du rattachement de Rambervillers à la Lorraine, avec d'autres territoires de l'évêché de Metz, dont la ville dépendait auparavant. La croix de Lorraine symbolise cet événement : les initiales I et R des mots latins (Imperator Rex) signifient que le duc Léopold appartenait à la famille impériale d'Autriche et qu'il avait le titre d'Altesse Royale. Les croissants glorifient les victoires remportées par son père, le duc Charles V, sur les Turcs, notamment devant Vienne en 1683.
La Légion d'honneur a été ajoutée au cœur du blason, en application du décret du pour la défense de Rambervillers par ses Gardes Nationaux le . Rambervillers fut alors la deuxième ville décorée par la République et la sixième depuis la création de l'Ordre par Napoléon Ier.
Les Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, décernées dans la suite à la ville, sont supportées, au-dessus du blason, par deux crosses. Elle rappellent que Rambervillers appartenait, avant 1718, aux évêques de Metz, alors que ceux de Toul l'administraient au spirituel.
Sur les flancs de l'écu figurent des motifs du marteau de la porte de l'Hôtel de Ville, œuvre d'un artisan ferronnier rambuvetais du XVe siècle, qui évoque également les deux évêques.
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(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Rambervillers comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
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↑Mme Élisabeth Taburet-Delahaye, « Un manuscrit provenant de l'abbaye Saint-Pierre de Senones (Vosges) et sa reliure, au musée de Cluny », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France 1989, , p. 240-249 (DOI10.3406/bsnaf.1991.9494).
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