Elle est la ville-centre d'une agglomération de 21 248 habitants comprenant 6 communes ce qui en fait la troisième agglomération urbaine du département après Épinal et Saint-Dié-des-Vosges. Du fait de sa situation, Remiremont représente également le deuxième plus gros centre administratif du département, juste derrière Épinal. La ville se situe à l'extrémité sud du Sillon lorrain, un long axe urbanisé traversant le centre-est de la région du nord au sud. Le Sillon lorrain et la plaine d'Alsace appartiennent à la partie française d'une plus vaste zone économiquement forte appelée l'Europe rhénane.
Remiremont est officiellement surnommée « La belle des Vosges » grâce à son histoire et son architecture héritée de sa riche et puissante abbaye, ayant été pendant des siècles une principauté ecclésiastique du Saint-Empire romain germanique où la ville se nommait Rümersberg[2].
Remiremont est située à environ 100 km à vol d'oiseau de Strasbourg, la capitale régionale du Grand Est.
L'aire urbaine de Remiremont compte près de 32 000 habitants et englobe les communes périphériques de Saint-Nabord, Saint-Étienne-lès-Remiremont, Dommartin-lès-Remiremont, Vecoux, Éloyes, Saint-Amé, Girmont-val-d'ajol, Bellefontaine, Cleurie, Rupt-sur-Moselle, Le Syndicat et Vagney. ce qui en fait la troisième agglomération du département. Seule ville disposant des infrastructures administratives d'une grande partie des Vosges du sud et disposant de nombreuses activités tertiaires, son aire d'influence va donc bien au-delà de son aire urbaine et s'étend à une grande partie des Hautes-Vosges. Regroupant ainsi un bassin de plus de 90 000 habitants, faisant de Remiremont le deuxième centre administratif du département juste derrière Epinal[4].
La ville offre un joli panorama sur les Hautes-Vosges et les vallées environnantes, notamment l'embouchure de la vallée de la Haute Moselle. À l'est à un peu plus de 3 km à vol d'oiseau domine le Fossard surplombant Saint-Étienne-lès-Remiremont à 812 m d'altitude reconnaissable à son antenne-relais, il domine l'agglomération de Remiremont et ses environs. Juste au pied du Fossard entre les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont et Saint-Amé se trouve le célèbre Saint-Mont culminant à 672 m.
Dans le territoire même de Remiremont se trouve l'unique vallée du Fouchot et son massif, dans lequel se trouvent le Parmont (593 m), derrière lui la Tête des Ânes (633 m) puis le Bambois de Remiremont à 685 m et en direction de la vallée de la Haute Moselle, le Haut de Corroy (715 m) et sa célèbre Roche Tocquaine, puis en continuant, moins connu, se trouve le Haut du Sapenois qui est le point culminant de la commune avec 766 m d'altitude[7],[8].
Géologiquement, la ville est construite dans un environnement assez varié, constitué d'alluvions récentes, mais aussi de roches magmatiques (granites, microgranites…) et de roches métamorphiques au faciès granulite, ainsi que de roches sédimentaires notamment du Trias, avec des roches déposées précisément au Buntsandstein moyen, vers le sud de Remiremont (conglomérats, grès relativement grossiers, et paléosols).
Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du massif des Vosges[9].
L'Augronne, d'une longueur totale de 28,6 km, prend sa source à l'étang du Renard au sud-ouest de la commune et se jette dans la Semouse à Saint-Loup-sur-Semouse, après avoir traversé neuf communes[13].
Le Plan d'eau de Remiremont, d'un peu plus de neuf hectares et créé en 1988, accueille les touristes en quête de verdure et de loisirs. Outre l'observation des oiseaux et la pêche, de nombreuses activités sont proposées autour du plan d'eau : plongée, canoë-kayak, baignade (surveillée pendant les mois d'été), pétanque et planche à voile. C'est aussi le point de départ d'une voie verte menant à Cornimont et à Bussang.
Le pont le Prieur, enjambant la Moselle, relie les communes de Remiremont et Saint-Étienne-lès-Remiremont[15],[16],[17],[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 212 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 10,8 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vagney », sur la commune de Vagney à 9 km à vol d'oiseau[21], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 472,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 34,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le [Note 2],[22],[23].
Statistiques 1991-2020 et records VAGNEY (88) - alt : 805m, lat : 48°02'32"N, lon : 6°45'01"E Records établis sur la période du 01-08-2006 au 04-01-2024
Au , Remiremont est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26].
Elle appartient à l'unité urbaine de Remiremont[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[27],[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est la commune-centre[Note 5],[28]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (71,1 %), zones urbanisées (16,6 %), prairies (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La ville est bien desservie par la voie ferroviaire notamment avec deux allers-retours quotidiens à Paris en TGV depuis la gare de Remiremont[36].
Transports aériens
En fonction des destinations, plusieurs aéroports (cf. tableau ci-contre).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Montis Romarici (640), Romerici montem (870), Remeremont & Remerimont (1246), Remeiremont & Remelimont (1290), Romarimont (1336), Rümersberg (1339), Rimelsperg (1404), Remyremont (1505), Mont Rolland (1538), Remiremonde (1644), Remiremont (1711), Libremont (an II).
Le nom de la ville de Remiremont dérive par décalque du nom de l'institution abbatiale prestigieuse, qui s'y installe initialement entre la fin du VIIIe siècle et le IXe siècle, cette dernière avait été fondée aux temps mérovingiens sur l'actuel Saint-Mont, qui se nommait autrefois en latin ecclésiastique Sancti Romarici mons, abrégé en Romarici mons, le « mont de (saint) Romaric ». Romaric était selon la légende hagiographique un noble leude de la cour d’Austrasie à Metz, qui abandonna les affaires de cour pour la vie monastique, sous l’influence d’Amé de Remiremont, moine prédicateur disciple de saint Colomban[38]. Ils fondèrent vers 620 deux monastères sur le mont Habendum (Pays d'Havend) que possédait Romaric[39],[40], l’un d’hommes, et l’autre au sommet de femmes. Saint Romaric vécut pendant trente ans dans cette abbaye du Saint-Mont[41], jusqu’à sa mort en 653[42].
L'institution mixte de Romaric est progressivement démantelée et transférée au pied du Saint-Mont, puis sur l'autre rive pour favoriser le peuplement et améliorer le contrôle de la communauté religieuse, sous l'égide des derniers maîtres du palais pépinides à l'origine de la dynastie carolingienne, ceci provoque à long terme le développement de Remiremont[43].
La refondation carolingienne est aussi transformée de manière préférentielle en communauté de chanoinesses, séculière et souveraine, le chapitre de Remiremont dirigé par une abbesse héritière spirituelle des filles de Romaric, l'institution féminine dénommée abbaye de Remiremont est désormais réservée aux jeunes filles de la haute noblesse d'Empire. Jusqu'à une cinquantaine de nobles dames pouvaient y vivre avec de riches prébendes car l’abbaye érigée par les carolingiens au rang de principauté ecclésiastique incluant forêt et pâturages avait de nombreuses possessions et l’abbesse souveraine avait rang de princesse du Saint-Empire romain germanique lors des cérémonies royales ou impériales[44].
Dès le XIIe siècle, les ducs de Lorraine, avoués de l'abbaye d'Empire, commencent à grignoter des parties cruciales de pouvoir princier aux abbesses et aux chanoinesses, en accaparant des biens et des droits stratégiques. L'administration ducale s'interpose souvent en façonnant des alliances politiques avec les populations montagnardes, justifiant a posteriori leurs interventions constantes et en s'immisçant dans l'administration de territoires limitrophes, parfois annexés promptement.
Au XVe siècle, l'État lorrain établit de facto une suzeraineté de ses dirigeants sur les territoires de l'abbaye et du chapitre, les ducs prenant le titre symbolique de comtes de Remiremont.
L'abbaye d'Empire, encore auréolée de prestige, est ravalée au rang d'une simple seigneurie ecclésiastique, jouissant de biens fonciers encore considérables et gardant un simulacre d'indépendance par sa petite administration relictuelle, placée sous surveillance ducale.
Michel de Montaigne, qui s'arrêta à Remiremont en 1580, lors de son voyage en Italie et en Allemagne, relate dans son journal de voyage[45] que l'abbesse et les chanoinesses lui firent le plus aimable accueil et lui firent envoyer des artichauts, des perdrix et un baril de vin pour restaurer sa petite équipée.
Il faut attendre le dernier quart du XVIe siècle pour que l'administration étatique de Lorraine accapare les derniers droits de contrôle des chanoinesses et abbesses, en l'occurrence sur les bois dits "répandise" et les chaumes. La cartographie orchestrée par le président de la chambre des comptes Thierry Alix en fait foi entre 1576 et 1578[46].
La guerre de Trente Ans
Pendant la guerre de Trente Ans, l'abbesse Catherine de Lorraine[47], fille du duc Charles III de Lorraine, fit preuve d'initiative et de courage. En juillet 1638, lors du siège de Remiremont par les Français commandés par Turenne, elle entraîne ses chanoinesses et la population de Remiremont à la résistance et en quelques heures les trois brèches ouvertes par les canons français dans les murs de la ville se trouvent réparées.
Auguste Digot dans son Histoire de la Lorraine en fait le récit[48] : … le sieur de la Jonchette, gouverneur d'Épinal, avait engagé le vicomte (Turenne) à se diriger sur Remiremont, pour y rétablir l'autorité du roi. Il disait que la ville ne pouvait tenir plus d'une demi-journée… Turenne chargea La Jonchette d'attaquer Remiremont, et le siège commença le 2 juillet. Il n'y avait que trente soldats dans la place, mais les bourgeois avaient pris les armes, avec la résolution de se bien défendre. Le 3,le marquis de Ville parvint à s'échapper et gagna les montagnes, où il tâcha de rassembler du monde pour secourir les assiégés. La Jonchette ordonna deux assauts, fut repoussé avec pertes et dressa une batterie, qui ouvrit, en peu d'heures, une brèche large de vingt pas. Comme les soldats et les bourgeois n'étaient pas en état de garder les murailles et d'exécuter les ouvrages indispensables pour empêcher l'ennemi de pénétrer dans les rues, le commandant lorrain mit les femmes en réquisition ; elles refusèrent de sortir de chez elles ; mais la princesse Catherine, qui se trouvait heureusement dans la ville, accourut, avec les chanoinesses, et donna l'exemple de l'obéissance et du travail. À ce spectacle, chacun, voulut mettre la main à l'œuvre, et le dégât fut promptement réparé. Le 5 juillet, une compagnie de cavalerie lorraine, venant de la Franche-Comté, réussit à se jeter dans Remiremont ; le marquis de Ville y fit entrer cent cinquante hommes d'infanterie, et les Français, rebutés par l'opiniâtre résistance des assiégés, décampèrent, le 8, après avoir perdu plus de 700 hommes : tués, blessés ou prisonniers.
Jacques de Huvé[49], capitaine châtelain de la ville et du comté de Fontenoy-le-Château, à la tête des sujets de sa capitainerie, participa glorieusement à la levée du siège[50].
De la Révolution française à la Libération
À la Révolution française : dès juillet 1789, la dernière abbesse, Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé, princesse du sang, rejoignit son père et émigra, comme certaines des chanoinesses. D'autres choisirent de retourner dans leur famille. Le 7 décembre 1790, l'église abbatiale fut fermée après onze siècles d'existence.
Pendant quelques années, la ville fut débaptisée et s'appela Libre-Mont. Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Vers 1801 des Juifs s'installèrent à Remiremont[51]. Ils venaient des pays de l'Est et d'Alsace ; leur nombre ne cessa de s'accroître jusqu'en 1881. Ils exerçaient les métiers de fabricant de tissu, boucher, marchand de bétail, de chiffons.
La synagogue construite dans un style orientaliste a été inaugurée en 1873[52], et l'année suivante la communauté de Remiremont devient le siège d'un rabbinat alors qu'elle dépendait précédemment du rabbin d'Épinal. La présence d'un important cimetière israélite atteste l'importance de la communauté juive pendant plus d'un siècle.
Après la guerre franco-allemande de 1870, un fort fut érigé au-dessus de la ville, le fort du Parmont. Il est ouvert en 1876 après deux ans de travaux. Durant la Seconde Guerre mondiale, il tombe aux mains de l'armée allemande le . Après cette guerre, il sera utilisé jusqu'en 1960 par l'armée américaine comme dépôt de munition. Laissé à l'abandon, il est restauré depuis 2005 par des bénévoles.
Quarante-et-un juifs romarimontains périrent lors de la Shoah, et 24 personnes nées à Remiremont sont mortes en déportation[53].
À la Libération, seulement une demi-douzaine de familles rescapées de la Solution finale reviennent à Remiremont. De ce fait la synagogue est vendue à un particulier et détruite.
Ses seuls vestiges visibles se trouvent actuellement à la synagogue-musée de Bruyères et les bancs des fidèles servent dans l'oratoire de la synagogue d'Épinal.
La ville fut libérée le 23 septembre 1944[54]. Les troupes américaines sont arrivées ce jour-là par la route qui s'appelle aujourd'hui rue des États-Unis.
Avec 67,62 % des voix au 2d tour de l'élection présidentielle à Remiremont, Emmanuel Macron (En Marche !) arrive à la première place. Il devance Marine Le Pen (FN) qui récolte 32,38 % des voix.
À l'issue du 1er tour à Remiremont, Emmanuel Macron (En Marche!) était également arrivé à la première place (24,8 % des suffrages) dans la commune de Remiremont.
On observe un vote blanc à hauteur de 5,18 % chez les votants[55].
Visites politiques
Seulement 2 Présidents de la République ont fait une visite à Remiremont : Vincent Auriol le 20 juillet 1952 et Georges Pompidou en avril 1972[56]. A noter que le futur Président du Sénat puis Président de la République Paul Doumer (de 1931 à 1932) était professeur de mathématique au Collège de garçons de Remiremont dans les années 1880[57].
Seul 4 ministres en fonction se sont arrêtés dans la ville : Simone Veil (Ministre de la Santé) en 1975 pour inaugurer le nouvel hôpital[58], Jean-Pierre Raffarin (Premier Ministre) en 2003 en visite[59], Jacqueline Gourault (Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales) en 2019 pour visiter la ville et le Musée Charles-Friry[60] puis en 2020 pour les obsèques de Christian Poncelet[61] et enfin Aurélien Rousseau (Ministre de la Santé et de la Prévention) en 2023 à la suite des polémiques et incidents à l'hôpital[62].
Les ministres Catherine Vautrin (Ministre du travail, de la santé et des solidarités) et Frédéric Valletoux (Ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention) sont attendus à Remiremont avant cet été 2024 concernant les polémiques et le maintient de l'hôpital de la ville[63].
Christian Poncelet, Président du Sénat (de 1998 à 2008) habitait la ville et en a été Maire. Gérard Larcher, Président du Sénat qui lui succéda s’arrêtera dans la ville en 2020 pour ses obsèques[64].
Jules Méline, Président du Conseil des ministres (ancêtre du Premier ministre) de 1896 à 1898 est natif de Remiremont.
Plusieurs députés ou sénateurs passeront également par Remiremont .
Professeur d'histoire-géographie au lycée Jeanne-d'Arc. Ancien adjoint aux affaires scolaires de Jean Hingray. Deuxième Vice Président, Délégué au cadre de vie, mobilité et politique de la ville et du logement de la Communauté de communes de la Porte des Vosges Méridionales
Budget et fiscalité
Données 2022
Chiffres clés
En milliers d'euros
En euros par habitant
Total des produits de fonctionnement = A
12 541
1 569
Total des charges de fonctionnement = B
11 418
1 429
Résultat comptable = A - B = R
1 123
141
Total des ressources d'investissement = C
4 384
549
Total des emplois d'investissement = D
3 891
487
Besoin ou capacité de financement de la section d'investissement = E
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : Médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 340 €[66].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[68].
En 2021, la commune comptait 7 611 habitants[Note 6], en évolution de −1,68 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le Carnaval vénitien de Remiremont : Plus ancien carnaval vénitien de France, il se déroule en général chaque année durant le dernier week-end de mars. Créé en 1996 par une poignée de passionnés du carnaval de Venise. Environ 400 costumés déambulent dans la ville ainsi que des défilés sont organisés dont un nocturne devant près de 15 000 spectateurs sur plusieurs jours[71],[72].
Les Champs Golots : le Jeudi Saint, cette fête populaire marque la fin de l'hiver. Pour symboliser le dégel des ruisseaux, un bassin du centre-ville est rempli d'eau et les enfants y font naviguer des bateaux illuminés de leur fabrication.
La Fête foraine de la Saint-Romaric : elle se tient tous les ans au Champ de Mars de la ville vers la mi-septembre durant une semaine.
La Saint-Nicolas : Chaque année, le premier samedi de décembre, un défilé de chars est organisé et parcourt les rues de la ville. Le char du Saint Patron des enfants et de la Lorraine clôt le défilé et des dizaines de chars décorés par des organisations locales défilent. Pendant cette manifestation les clefs de la ville sont remises à saint Nicolas par le maire.
Les Kiriolés : (lendemain de la Pentecôte : lundi des Kiriolés) toutes les paroisses du patronage de Remiremont, excepté celle de Saint-Maurice, arrivaient en procession, chantant des Kiriolés (cantiques en patois local). Chaque paroisse était distinguée par des rameaux de verdure (genévrier, lilas, cerisier, sureau, saule, chêne, sapin, genêt et aubépine). Six paroisses stationnaient à l'église des Dames, les autres ne faisaient que la traverser en chantant. Cette fête existait déjà avant 1789.
La Fête des Brioches : tradition romarimontaine du XIIe siècle, elle se tient à l’ancienne léproserie (chapelle de la Madeleine). À l’époque, pour éviter de toucher les malades, leurs voisins tendaient aux pensionnaires des cannes au bout desquelles étaient piquées des viennoiseries. La Fête des Brioches se tient lors du Carême. Les enfants perpétuent le geste de l’aumône en achetant et dégustant des brioches piquées sur des baguettes de noisetier.
Marché de Noël : Tous les ans en décembre dans la rue de la Franche-Pierre et la place Christian-Poncelet. Des dizaines de chalets s'y installent.
Cadre de vie : la ville s'illumine chaque année[73]pour les fêtes de fin d'année (Saint-Nicolas, Noël, Nouvel-an). Remiremont a par ailleurs été labellisée « ville fleurie trois fleurs » attribuées par le Conseil national au Concours des villes et villages fleuris.
Fête de la Musique : Chaque 21 juin, toute la ville accueille les groupes, chanteurs et musiciens dans les rues.
Semaine de la photographie : Expositions intérieures et extérieures, conférences, diaporamas, animations et films rytme la ville pendant plus de 10 jours. Cette semaine est dédiée à l’art de l’instantané. C'est plus d’une trentaine de photographes qui propose leurs œuvres dans différents lieux de la Ville : à l’Hôtel de Ville, au Centre Culturel Gilbert Zaug, aux musées Charles Friry et Charles de Bruyères, à la Médiathèque Intercommunale Le Cercle ou encore dans la rue Charles de Gaulle.
Braderie de Printemps et Braderie d'Automne : Depuis 1950, Remiremont organise des braderies. En 2022, ses braderies ont changé de dimension avec des animations (château gonflable, ferme pédagogique, expositions de voitures et motos, animation cuisine…) et des stands en plus. Elle à lieu dans la rue Charles-de-Gaulle, la place De-Lattre-de-Tassigny, la rue de la Xavée et parfois quelques rues adjacentes comme la rue Janny ou la rue des Capucins.
Marché de Pâques : Organisé au Fort du Parmont tous les ans dans la période de Pâques avec plusieurs exposants, artisans, produits locaux, buvettes, …
Salon "Rendez-vous des terroirs d'ailleurs": Créé en 1995, se salon se tient sur 2 jours tous les ans. Il fait découvrir des spécialités produites dans toute la France et l'Europe et les met en valeur.
Enseignement
Premier degré :
Groupe scolaire Jules-Ferry ;
Groupe scolaire de La Maix ;
Groupe scolaire de Rhumont ;
Groupe scolaire de Révillon ;
École privée Saint-Romaric ;
Second degré :
Collège Christian-Poncelet (ex-collège Le Tertre)
Collège Charlet ;
Ensemble scolaire Jeanne d'Arc - Saint-Joseph et CFA du Saint-Mont : collège, lycée et CFA (collège Saint-Joseph, lycée Jeanne-d'Arc, CFA du Saint-Mont) ; cet ensemble scolaire forme de la sixième au BTS ;
Lycée André-Malraux, couramment appelé « Béchamp » depuis qu'il a succédé au lycée Jules-Méline du centre-ville ; ce lycée forme de la seconde au BTS ;
Lycée professionnel régional Camille-Claudel couramment appelé « Lycée du Parmont » ; il forme de la troisième prépa-métiers au BTS.
Centre de l'agence professionnelle pour la formation des adultes (AFPA).
Santé
Trois hôpitaux se sont succédé à Remiremont :
l'hôpital et Maison-Dieu Saint-Barthélémy et Saint-Laurent, créés sans doute au Xe siècle au centre-ville,
puis l'hôpital Sainte-Béatrix du 1er quart du XVIIIe siècle, vers 1724. Bâti sur un terrain « hors les murs ». L'ancien hôpital-hospice Sainte-Béatrix, du 1er quart du XVIIIe siècle, a été détruit. Il a conservé ses pots à pharmacie dont il subsiste des éléments inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques (portail, niche et statue) par arrêté du 20 août 1974.
et enfin le Centre hospitalier de Remiremont Béatrix de Lorraine qui à ouvert ses portes en 1974. Il est d'une capacité d'accueil totale de 274 lits[74]. D'abord nommé Centre hospitalier de Remiremont, il est décidé en 2018 de lui donner le nom de Béatrix de Lorraine.
Centre hospitalier Béatrix de Lorraine
Vue générale.
Façade côté entrée.
Carte avec les aménagements successifs..
La ville dispose de praticiens et d'établissements de santé de toutes les disciplines[75] : médecins, gynécologues, pédiatres, chirurgiens-dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes, ostéopathes, radiologues ou pharmacies[76]…
Sports et loisirs
La ville dispose de plusieurs sites sportifs : le Centre équestre de la Grange Puton, la piscine municipale, le stade de Béchamp (1 terrain pelouse, 1 terrain sable, 1 piste d'athlétisme), le Plan d’eau, le stade VTT des Vosges Secrètes, le circuit du Choisy Model Club, le bouloudrome du Plan d'eau, le départ de la Voie Verte des Hautes-Vosges, le Skate-Park du Plan d'eau, les courts de tennis de la Grange Puton, le City Stade du Rhumont, le boulodrome de Révillon, le tennis couvert de l'Épinette (3 courts et 1 futur terrain de padel), le stade du Vélodrome, le mini-golf autour du Plan d'eau, le parcours de santé de la Grange Puton, le Classico V (salle de foot à 5), une salle d'escalade.
La ville à également de nombreux gymnases : gymnase du lycée professionnel Camille-Claudel, gymnase de l'Ensemble du Saint-Mont, gymnase du collège Christian-Poncelet, gymnase du collège Charlet, gymnase de Béchamp, gymnase George-Lang (Dojo), la salle d'armes. Différentes salles de sports payantes sont installées à Remiremont ou à proximité.
L'Office Municipal des Sports, Loisirs et Culture (OMSLC) de Remiremont représente 41 clubs de sport dont 6 scolaires et 32 clubs culturels dont 4 scolaires. Soit un total de 73 sociétés regroupant environ 7 700 adhérents[77].
Remiremont possède des clubs sportifs dans beaucoup de domaines, entre autres : karaté, judo, musculation, football, rugby, handball, basket-ball, natation, équitation, danse, twirling, tir, athlétisme, aïkido, volley-ball, cyclisme…
À l'initiative de certains clubs sportifs, des initiations, des marches ou autres activités sont organisées pendant l'Octobre rose en faveur de la recherche médicale contre le cancer du seins et pour la sensibilisation du dépistage chez les femmes.
le Rugby Club Romarimontain (RCR) de 1981 à 1987 qui avait un terrain près de la Demoiselle à Remiremont ;[78] ;
le Rugby Club des 2 Vallées (RC2V) créé en 2002 où l'équipe s'entraine et joue dans le stade du Vélodrome, à proximité du Plan d'eau.
Courses / Athlétisme / Trails :
Pour la pratique de la course, Remiremont dispose d'une piste d'athlétisme refaite à neuf en 2020 et inaugurée par Pascal Martinot-Lagarde au stade de Béchamp[79], du départ de la Voie-Verte, des forêts et du tour Plan d'eau.
La Corrida des Abbesses : créée en 1980, elle est la plus ancienne course sur route de Lorraine. La Corrida se tient chaque année entre Noël et Nouvel An dans les rues de la ville. Ce rendez-vous sportif, devenu une classique dans l'Est de la France et les pays voisins, est très attendu par les coureurs chaque année[80].
Le Trail 14-18 : le trail fut créé en 2015 car les rues étaient devenues trop étroites pour accueillir un grand nombre de coureurs pendant la Corrida des Abesses. La course se tient la veille au soir de la Corrida et se court dans la forêt romarimontaine, à proximité du Fort du Parmont[81].
Depuis 2018, la ville de Remiremont accueille le départ de l'Infernal Trail 100 %, une course caritative de 12 km[82], qui permet de recueillir des fonds pour une association et de la faire connaître.
Football :
Plusieurs clubs de football ont existé à Remiremont :
l'Association sportive romarimontaine (ASR) a connu de grands moments, accédant au 5e tour de la Coupe de France en 1966-1967 perdu contre l'AS Strasbourg (1-4) ;
La Romaricenne, issue d'une équipe de patronage, a mis sur pied une section en 1949.
Sous l'impulsion de la municipalité, les deux clubs fusionnent et donnent naissance au Football-club de Remiremont (FCR) le 1er juin 1986. En quatre saisons, le club atteint la division d'honneur. En 2016, elle évolue au niveau départemental ;
En 2018, les clubs du FC Remiremont et de la ville voisine le FC Saint-Étienne fusionnent pour former le FC Remiremont-Saint-Étienne[83].
Le RSEFC joue et s'entraîne au stade de Béchamp à Remiremont. Une salle de foot à V et un City stade sont également présent dans la ville.
Le club du Football Féminin des Vosges Méridionales (FFVM) rassembles les équipes féminines des équipes locales. De ce fait, elles peuvent jouer au Stade de Béchamp à Remiremont comme au Stade de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Saint-Nabord ou encore Éloyes.
Automobiles :
Depuis 1975, la ville voit passer sur ses routes le Rallye des Vallées (ou un simple accueil du Parc assistance et de la remise de prix au Champ de Mars et Palais des Congrès). La course qui est organisée par l'Association Sportive Automobile des Vallées compte pour la Coupe de France des rallyes.
La ville à accueilli sur son Champ de Mars de 2000 à 2019, un slalom automobile nommé Slalom des Lampions. Ce slalom de 1 230 m compte pour la Coupe de France des Slaloms.
Le 8 octobre 2023, les finales du Championnat de Lorraine de caisses à savon ont lieu sur la Rampe du Calvaire et le Champ de Mars. Environ 3 000 spectateurs sont présents pour les courses[84].
Après 21 ans passé à Gérardmer, la 22ème édition du Salon de la Voiture de course Rétro a eu lieu au Palais des Congrès à Remiremont les 27 et 28 avril 2024 avec en guest-star Christine Beckers et Jean-Claude Andruet[85].
Cyclisme :
Remiremont dispose du départ de la Voie verte et d'un Stade VTT neuf terminé en 2024. Il est le premier et unique Stade VTT de la Région Grand Est.
Julien Absalon, plusieurs fois champion olympique de VTT, et Pauline Ferrand-Prévot, plusieurs fois championne du monde de VTT, ont été licenciés à l'UC Remiremont.
Le club Remiremont VTT obtient de très bon résultats. Ils organisent régulièrement des compétitions de VTT comme des manches de Coupe du Grand Est VTT XCO (Coupe de Lorraine avant) et des manches du Championnat du Grand Est VTT Enduro (Enduro des Abbesses).
La commune a été ville-départ du Tour de France Femmes le 16 août 2024 pour une étape de 160 km entre Remiremont et Morteau (Doubs). Une première inédite pour la ville qui n'avait jamais accueilli un départ ou une arrivée du Tour de France Femmes comme Hommes[86].
Le Stade VTT a accueilli le Championnat national air VTT de l'Armée de l'air et de l'espace en mai 2024[87] et le Trophée Régional des Jeunes Vététistes le 15 juin 2024.
Remiremont est candidate à l'accueil d'une manche de la Coupe de France VTT Cross-country 2025 dans son Stade VTT de la Grange Puton[88]
Autres :
Les deux équipes féminines du Roller Derby Cœur des Vosges (Équipe A : Reaper’s Crew évoluant en deuxième division national (Nationale 1) et l'Équipe B : Schlitteuses Crew qui jouent des matchs dit « loisir ») s'entraînent et jouent leur match au Stade de Béchamp à Remiremont[89]. Une équipe masculine est créée en 2023 et se nomme les « Bouchardeurs »[90].
Remiremont est le siège de la Danse Moderne Academy, un club de danse, avec des sections à Chantraine, Gérardmer et à Charmes. Elle propose de la danse moderne, du moderne jazz, du hip-hop, de la danse Afro et de la danse brésilienne. Jessy Matador, représentant français de l'Eurovision 2010 y est professeur[91].
Le Billard Club des Hautes-Vosges de Remiremont a été champion de France de blackball par équipe DN1 en 2014[92]. Le club à perdu en finale de la Coupe de France équipe en 2014-2015[93]
Le club Dart’iste de Remiremont, créé en 1990, est un club de fléchette. Club devenu référence en France, il est 4 fois champion de France par équipes aux masters nationaux en 2013, 2015, 2016 et 2017[94]. La ville de Remiremont organise, après les victoires du club, les masters nationaux par équipes en 2014[95], 2016[96],2017[97] et 2018[98]. Dart'iste organise également l'Open Fédéral en 2023 (à Vagney)[99] et en 2024 au Palais des congrès de Remiremont.
Des galas de catch sont organisés à Remiremont par la Ligue Nationale de Catch (LNC). En 2012[100], 2013[101] et 2017[102] les Galas ont lieu au Palais des Congrès, en 2022[103] au Complexe sportif de Béchamp (gymnase) et en 2023[104] au Gymnase Charlet.
Médias
Remiremont possède une rédaction locale du journal départemental Vosges Matin, apparenté au quotidien régional L'Est républicain.
L’hebdomadaire départemental L'Écho des Vosges possède également une rédaction locale pour son édition de la Vallée de la Moselle.
NRJ Vosges a ses studios locaux à proximité du centre-ville. Cette radio est l'héritière de Clip FM, la plus ancienne radio de la ville qui a émis de 1984 au 28 septembre 1995. NRJ émet sur 105,4 pour l'agglomération romarimontaine et sur 88,5 pour la haute vallée de la Moselle et depuis septembre 2011 à Gérardmer (88.5), La Bresse (même fréquence) et Épinal (91.9). Elle émet depuis la mi 2013 à Cornimont sur 100.6.
Radio Gué Mozot, la plus ancienne radio locale du département, a quant à elle son siège à Saint-Étienne-lès-Remiremont depuis 1990[105].
Depuis la fin de l'année 2011, RDB 101.8 est présente sur le bassin romarimontain, avec un programme distinct de Radio des ballons, la station d'origine thillotine dont elle est une émanation.
Une troisième radio associative, Vosges FM (99.7)[106], originaire du Tholy, dont les studios se situent à Épinal, est également présente sur Bruyères. Elle émet depuis le .
Le réseau départemental Magnum la radio (99.0), ainsi que Europe 1 (91,0), Fun Radio (104,7) et RTL (97.5) émettent aussi sur la ville sans pour autant avoir de présence locale.
D'autres radios ont émis sur la ville au cours des années 1980 et 1990, comme R2M, soutenue par la municipalité et qui a disparu en 1998, Micro 7 dont le puissant émetteur était reçu dans une grande partie du département, ou encore la radio géromoise Vosges FM qui avait implanté un relais à Dommartin-lès-Remiremont.
Un réseau câblé est disponible depuis les années 1990. La municipalité a créé une chaine locale, Arcâble, qui se résume essentiellement à de l'infographie.
Après la guerre franco-allemande de 1870, des industriels alsaciens fuyant l'Allemagne s'installent dans les Vosges et créent des usines textiles. La ville a vu deux grandes usines textiles (celle de la Madeleine[111] et celle de Béchamp) qui ont fonctionné jusque dans les années 1960. L'usine de Béchamp fut détruite en 2007 pour créer une zone commerciale. Il existe aujourd'hui une petite zone industrielle entre la déviation de la RN 66 et la ligne ferroviaire. Les principales entreprises sont aujourd'hui le Laboratoire Lohmann&Rauscher, Robé Médical, MA industrie ainsi qu'Althoffer industrie. Beaucoup de commerces sont implantés dans le centre-ville ainsi qu'en périphérie. La zone industrielle d'Éloyes se situe à 10 kilomètres au nord de la ville. Le site accueille d'importantes industries comme Thiriet et Minolta. La plupart des administrations sont à Épinal à 25 minutes par la route.
Commerce
La plupart des petits commerces se trouvent dans la rue Charles-de-Gaulle, dont une partie est bordée d'arcades avec plus d'une dizaine de bars, des restaurants, pharmacies, boulangeries, bureaux de tabac, magasin de vêtement, banques, assurances, agences immobilières, agences de voyage, salons de coiffure... Dans cette rue, sous les arcades, se trouve également un supermarché Casino de 1 200 m2. Des enseignes nationales sont également implantées en centre-ville.
La ville compte aussi des restaurants traditionnels, chinois, japonais, indien, italien et de restauration rapide répartis en centre-ville.
Le marché à lieu chaque mardi dans le haut de la rue Charles-de-Gaulle. Au même niveau est installé le marché couvert dans Les Halles Le Volontaire.
La périphérie accueille quant à elle les grandes surfaces. Un hypermarché Carrefour (Cora jusqu'en 2024[112]) de 6 800 m2 est implanté à l'est de la ville, jumelé avec une petite galerie marchande et une cafétéria. Cette zone commerciale accueille également divers commerces.
Une autre zone appelée Éco-quartier ou l'Octroi à vu le jour dans les années 2010. Des bureaux devraient compléter la zone en 2024-2025 ainsi qu'un complexe multi activités devrait arriver dans les prochaines années avec notamment un bowling[113].
Une zone fût créée dans les années 2000 avec comme enseignes l'Entrepôt du bricolage, Magasin vert, Doras, une boulangerie, une pharmacie, MaxiCave, AED…
Les communes proches accueillent pour leur part d'autres enseignes. Ainsi, Saint-Étienne-lès-Remiremont est le siège d'un hypermarché E.Leclerc (avec une petite galerie marchande et un restaurant) entouré d'une zone commerciale ; une autre zone située à Saint-Étienne-lès-Remiremont, toujours collée à Remiremont accueille Renault, Dacia et d'autres
La commune de Saint-Nabord accueille pour sa part le siège social de O'Malo, Radiolor et plusieurs autres commerces. Une petite zone non loin, situé à Remiremont appelée ZA de Choisy, héberge essentiellement des bureaux.
D'autres enseignes nationales sont présentes de manière plus disséminée dans l'agglomération.
Remiremont est également une ville référencée « Ville de France[114] » pour promouvoir son commerce local.
La ville possède de nombreux lieux touristiques comme le fort du Parmont, l'abbatiale Saint-Pierre, le Palais Abbatial, ses nombreuses fontaines (fontaines de Remiremont), le plan d’eau de Remiremont, la voie verte des Hautes-Vosges, la rue Charles-de-Gaulle et ses arcades, le Champ de Mars pour diverses activités (fête foraine, slalom, expos…), le parc Monseigneur Rhodain (parc Zeller) et la roseraie, les musées, ses forêts, Le Saint-Mont (à côté de Remiremont), la Promenade du Calvaire.
La place de Lattre-de-Tassigny accueille une dizaine de bars et restaurants, ce qui en fait la place principale de la ville.
Située aux portes du massif montagneux des Vosges, la commune est l'objet d'une affluence touristique régulière du fait de sa situation au carrefour des hautes vallées recherchées par les touristes pour la randonnée et autres activités estivales et surtout le ski l'hiver.
La mairie a présenté la nouvelle marque attachée à la ville en octobre 2017. Remiremont est devenue « La belle des Vosges ».
La ville était auparavant surnommée « La coquette » ou « La cité des Chanoinesses ».
Un projet de réalisation d'un lac baptisé « lac de Noirgueux », intéressant les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Remiremont, Saint-Nabord et Éloyes, a fait l’objet de débats durant de nombreuses années. Ce projet visait l'intérêt touristique et économique exceptionnel de l’ensemble de la vallée. Il devait couvrir 195 hectares (le lac de Gérardmer couvre 115 hectares tandis que le lac de Longemer couvre 65 hectares).
L'idée de ce projet a été esquissée dès 1963 mais a été abandonnée par la commune de Saint-Nabord. La commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont, qui avait réservé un zonage spécifique[115], a estimé, de ce fait, ne pas devoir maintenir l'inscription de la zone de Noirgueux au plan local d'urbanisme au risque d'hypothéquer l'avenir de ce projet[116].
Les Services Régionaux de l'Inventaire des Monuments Historiques et de l'Archéologie[117] ont procédé à une étude complète du patrimoine de la ville[118],[119],[120],[121],[122],[123].
L'Abbatiale St Pierre est un élément très important de ce patrimoine.Elle est en majeure partie gothique même si le clocher a été rebâti au XVIIIe siècle. À l’intérieur, de belles décorations de marbres du XVIIe siècle décorent le chœur orné d'un retable monumental, spécialement conçu pour l'exposition des châsses de reliques[124]. Les restes des reliques qu'on a pu sauver ont été rassemblés, pour être exposés, après la tourmente, sur l'autel majeur de Remiremont, aux côtés de ceux des Saints Romary, Amé, Adelphe et de Sainte Gebétrude. À la suite de l’incendie de 1886, on refit de nouvelles châsses en bois doré et celle de Sainte Claire fut offerte par deux Romarimontains, Charles de Bruyères et sa sœur Alexandrine. Elle figure aujourd'hui dans l'alvéole surmontant le portique de gauche. À droite du chœur, se trouve la statue de Notre-Dame-du-Trésor datant du XIe siècle. Au-dessous du chœur, une crypte composée de trois chapelles date du XIe siècle. Dans la première chapelle se trouvent différents sarcophages. Dans la galerie centrale de la crypte, les voûtes d'arêtes reposent sur des colonnes monolithes. Dans la troisième enfin, fermée au public, on a retrouvé des peintures murales médiévales. L'église a été récemment rénovée ainsi que son orgue. La totalité de l'église, crypte comprise, est classée au titre des monuments historiques par arrêté du [125].
L'ancienne horloge de l'abbatiale a été installée en 1855 par Jean-Baptiste Schwilgué, l'auteur de la troisième horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg. Elle a été motorisée vers 1950, puis remplacée. Vers 1989 elle a été restaurée par l'entreprise Sonorest de Colmar, mais pas dans son état d'origine (le rouage de mouvement n'a pas été reconstitué et l'horloge est présentée au musée Charles-de-Bruyères avec ses différentes parties déconnectées, du fait de l’utilisation de trois cloches de verre distinctes). Il s'agit vraisemblablement de la dernière grande horloge de Schwilgué.
Accolé à l'église, l'ancien palais abbatial, de style classique, édifié par l'abbesse Anne Charlotte de Lorraine, fille du duc Léopold Ier, présente une belle façade. Aujourd'hui, ce palais abrite l'hôtel de ville de la commune. Il a également abrité le tribunal d'instance de Remiremont jusqu'en fin 2009. L'ensemble des façades et toitures, sol de la cour, sol du jardin et sol du passage jusqu'aux murs de l'église ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 31 mai 1965[130].
Il subsiste encore une douzaine de maisons de chanoinesses[131] des XVIIe et XVIIIe siècles dans le quartier de l'église et du palais.
Notons aussi que les armes de l'abbaye de Remiremont figurant sur le fronton du Cheval Blanc à Wintzenheim rappellent que les dames chanoinesses possédaient là une cour colongère[132].
La rue principale de la ville est la rue Charles de Gaulle (ancienne Grande Rue). Cette rue possède de nombreuses arcades, aux piliers fleuris de géraniums, témoins de l'urbanisme du XVIIIe siècle.
Le musée municipal Charles-de-Bruyères expose l'histoire de Remiremont, l'artisanat lorrain : mobilier, verreries, faïences, dentelles, cires habillées. Il y a notamment des manuscrits précieux, des tentures peintes, des sculptures gothiques provenant de l'ancienne abbaye, des faïences du XVIIIe siècle, des peintures hollandaises du XVIIe siècle et des peintures françaises du XIXe siècle.
La maison-musée Charles Friry se situe dans un ancien hôtel des chanoinesses proche de l'église. Le musée possède des collections de documents, statues, objets d'art, hérités des Dames de Remiremont ou se rapportant à l'histoire locale et de la région. Il y a également de nombreuses peintures des XVIIe et XVIIIe siècles, des gravures et des pièces de mobilier, d'époques et de provenances diverses. La plus belle œuvre d'art du musée est Le Veilleur à la sacoche peint par Georges de La Tour. Ces anciennes salles d'habitation ont conservé leurs décorations du XIXe siècle. Dans le jardin du musée, qui reconstitue en partie le « Grand Jardin » de l'abbaye, on trouve deux fontaines ornementales et quelques autres vestiges anciens.
L'hôpital-hospice Sainte-Béatrix (détruit), du 1er quart XVIIIe siècle, qui a conservé ses pots à pharmacie et dont il subsiste des éléments inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques (portail, niche et statue) par arrêté du [133].
deux fontaines, la fontaine de Neptune et celle d'Amphitrite, classées monuments historiques par arrêté du [135]. Celles-ci faisaient partie de l'ancien jardin des chanoinesses de l'abbaye ;
huit fontaines du XIXe siècle, la fontaine des Dauphins de 1818, les fontaines de la rue Xavée, de la rue Maucervelle et de la place de Mesdames de 1828, les fontaines des Capucins et à deux bassins de 1829, la fontaine du Cygne de 1845-1852 et la fontaine du jardin des Olives du troisième quart du XIXe siècle inscrites monuments historiques par arrêté du [136].
La Chapelle du lycée privé Jeanne d'Arc (rue Maldoyenne).
La chapelle de la Madeleine (chemin de la ferme l'oiseau), dédiée à sainte Marie-Madelaine[138] des XVIIe et XVIIIe siècles, dans un site de qualité à cheval sur les communes de Remiremont et Saint-Étienne-lès-Remiremont, inscrit par arrêté du 24 janvier 1944, et qui a servi de léproserie[139]. La chapelle a été inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 16 juillet 1991[140],[141],[142],[143],[144].
Synagogue inaugurée en 1873, à l'intersection de la rue De gaulle et Avenue Julien Méline, démolie un siècle après sa construction[147],[148], elle se trouvait à la place occupée aujourd'hui par la Résidence l'Empereur.
Le cimetière juif[149],[150], fondé vers 1830, accueille également les défunts des familles du Thillot.
Le monument aux morts[151], la plaque commémorative[152], la plaque commémorative à la mémoire des agents de la SNCF victimes de la guerre[153], les tombes militaires[154],[155] et le carré de corps restitués[156] témoignent du lourd tribut des Romarimontains aux différents conflits mondiaux.
Les journées ou fêtes du timbre organisées dans la ville de Remiremont : 9 mars 1974 ; 8 mars 1980 ; 13 mai 1995 ; TGV Est Européen Remiremont 9 juin 2007 ; Le Club Philatélique a 40 ans 15 octobre 2011[158].
Le Palais des Congrès peut accueillir diverses manifestations telles que bals, conférences, banquets, assemblées générales, congrès, spectacles, salons, ... . Avec ses 4 salles à disposition, il comptabilise un total de 1350 places réparties sur 2 niveaux.
Le Centre culturel Gilbert Zaug est une salle de spectacle avec une capacité de 337 places.
Le Théâtre de la Miroiterie est un mini-théâtre accueillant des pièces de théâtre, spectacle et concert.
Succédant à la bibliothèque municipale, la Médiathèque Intercommunale Le Cercle a été ouverte en mai 2009, et possède des antennes dans les communes voisines. Une crèche a déjà ouvert ses portes auparavant dans la même enceinte, ancienne école de Maxonrupt.
Le cinéma Le Majestic France Le Volontaire à ouvert ses portes en 2021 dans la nouvelle zone de l'Éco-quartier en pleine crise du Covid-19. Le cinéma dispose de 7 salles. Il succède à l'ancien cinéma Le France en centre-ville devenue obsolète.
La ville possède également un service d'Archives municipales ouvert au public depuis octobre 2011.
Situé dans l'ancien gymnase de Rhumont, la Maison des cultures à ouvert en 2021 avec pour objectif de découvrir, via des ateliers artistique et des cours, le street art, la vidéo et les arts visuels
Spécialités culinaires
La nonnette de Remiremont : ce petit gâteau au pain d'épices légèrement bombé et glacé, existe depuis des temps immémoriaux. Son origine reste floue, mais il est acquis qu'elle existait déjà au temps des chanoinesses. En 1751, le chef d'office du duc Stanislas mentionnait l'existence à Remiremont de pains d'épices parfumés. Ce n'est pourtant qu’au début du XXe siècle, que la nonnette a acquis ses lettres de noblesse. À la belle époque, elle était vendue dans de nombreuses épiceries fines et se savourait avec régal dans les salons bourgeois de Paris.
La loriquette[167] : on confectionnait autrefois des pâtisseries traditionnelles au mois de décembre, qui portaient à Lunéville, le nom de loriquette. Ce gâteau, d'origine païenne, serait un vestige de l'ancien culte lunaire. Les Gaulois servaient, lors des repas rituels, ces friandises de forme triangulaire, pétris de lait, de farine et de miel. La loriquette est encore fabriquée de nos jours à Remiremont.
Le pâté de truite des abbesses[168] à base de filets de truite marinés au vin blanc.
Léon Werth (1878-1955), écrivain, chroniqueur des deux guerres mondiales, critique du colonialisme et journaliste. Dédicataire du Petit Prince de Saint-Exupéry.
François Andreu (1686-1748), prêtre, écolâtre et bibliophile, fondateur de la bibliothèque de Remiremont où il est mort.
Ferdinand Daniel Marx (1761-1839), général des armées de la République et de l'Empire, mort à Remiremont.
Paul Doumer (1857-1932), 14e président de la République française de 1931 à 1932, a enseigné au collège de Remiremont.
Gaston Bachelard (1884-1962), philosophe français du Grand Est. Il fut surnuméraire des Postes et Télégraphes à Remiremont de 1903 à 1905 et habita 10 rue de la Xavée[176].
Clément Serveau (1886-1972), peintre, dessinateur, graveur et illustrateur français. Il se marie à Remiremont et y habite.
Pierre Bastien (médecin) (1924-2006), médecin, a mis en évidence, au péril de sa vie, un traitement simple contre l'intoxication à l'amanite phalloïde. Décédé à Remiremont.
Emmanuelle Riva (1927-2017), actrice. Enfant, elle participe à une petite troupe amateur de Remiremont.
Christian Poncelet (1928-2020), député-maire de Remiremont puis président du Sénat.
Chantal Goya (1942), actrice et chanteuse. Née en Indochine d'un père vosgien et d'une mère pyrénéenne, Chantal de Guerre rentre en France à l'âge de quatre ans et s'installe avec sa famille à Remiremont où ses grands-parents dirigent la Filature de la Moselle. Elle habite ensuite Paris où elle fait sa scolarité chez les Chanoinesses de Saint-Augustin, congrégation fondée par la Romarimontaine Alix Le Clerc.
De gueules, à deux clefs d'argent en sautoir[179].
Commentaires : Les clefs, emblèmes de saint Pierre, évoquent les deux monastères qui lui étaient dédiées. Les clefs en sautoir peuvent aussi rappeler l'autorité spirituelle du pape, sous laquelle étaient placées les chanoinesses.
Ce blason est sur la locomotive électrique BB 26088 depuis le 24 novembre 1992.
Logotype
Le logotype actuel de Remiremont, désigné par les citoyens en juillet 2017, représente la statue du Volontaire de 1792 en couleur grise, avec en arrière-plan le R de Remiremont en blanc sur un fond rouge.
« Il symbolise le civisme de la ville. Il représente l'union et la force des citoyens réunis pour défendre la liberté. Il est aussi symbole de Remiremont une et indivisible. »[180].
Archives départementales des VosgesSérie H, Clergé régulier avant 1790, Répertoire numérique détaillé établi par André Philippe, archiviste départemental (1905-1937), présenté par Raymonde Florence, Epinal 1924 / 2004 : p. 137 à 181 : 7 H Prieuré du Saint-Mont : Les archives sont importantes ; elles sont riches notamment pour quelques localités telles que Bayon, Dommartin-lès-Remiremont (depuis le XIIIe siècle), Saint-Amé (depuis le XIVe siècle), et Saint-Étienne-lès-Remiremont (depuis le XIIIe siècle). Biens du prieuré (Sommaire du fond VII H : p. 141) : *Bayon, La Bresse et Biffontaine ; *Dommartin-lès-Remiremont ; *Éloyes et Laveline-du-Houx ; *Ramonchamp et Rancourt ; *Remiremont ; *Rupt ; *Saint-Amé ; *Saint-Étienne ; *Saint-Nabord, Le Thillot et Vagney ; *Les Vallois et Chaillon (Meuse) ; *Divers
J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L'histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
dépôt légal n°28 ; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre : * Chapitre 1 : Les Temps Premiers, * Chapitre 2 : Le Monastère sur la montagne, * Chapitre 3 : Les Translations dans la Vallée, * Chapitre 4 : Une Royauté Féminine, * Chapitre 5 : Madame l'Abbesse Princesse d'Empire, * Chapitre 6 : Les Hauts Dignitaires, * Chapitre 7 : Les Dames Officières, * Chapitre 8 : Les Dames Chanoinesses, * Chapitre 9 : La Vie des Chanoinesses, * Chapitre 10 : Petites Histoires d'une Noble Abbaye, * Chapitre 11 : L'Administration Temporelle, * Chapitre 12 : Le Palais Abbatial, * Chapitre 13 : Le Serment de la Franche Pierre, * Chapitre 14 : L'Eglise Abbatiale Saint Pierre, * Chapitre 15 : Les kyriolés, * Chapitre 16 : Malheurs, Guerres et Catastrophes, * Chapitre 17 : L'Organisation Judiciaire, * Chapitre 18 : La Contestation et la Discorde, * Chapitre 19 : Les Institutions Municipales, * Chapitre 20 : La Fin
L'œuvre architecturale des chanoinesses de Remiremont : un chapitre de Dames nobles dans le rôle de commanditaire", in Bâtir au féminin ? Traditions et stratégies en Europe et dans l'Empire ottoman, ss la dir. S. Frommel et J. Dumas avec la collab. R. Tassin, Paris, Picard, 2013, p. 249-262.
Chanoine André Laurent, Ils sont nos aïeux … les saints de chez nous, Saint-Dié, , 261 p.
Sébastien Valdenaire, Registre des choses mémorables de l'église Saint Pierre de Remiremont, Bibliothèque municipale de Nancy
MS 576 (10), 244 fol.
Nicole Lemaître, Montagnes sacrées d'Europe. Actes du colloque « Religions et montagnes », Tarbes, Publications de la Sorbonne, , 427 p. (ISBN2-85944-516-1)
Actes du colloque "Religion et montagnes", Tarbes, 30 mai-2 juin 2002 / textes réunis et publiés par Serge Brunet, Dominique Julia et Nicole Lemaître. Page 109 à 119, par Marie-Hélène Colin – Université de Nancy 2 : Des saints vosgiens de la montagne ? Amé, Romaric et Claire p 109; Le Saint-Mont : un haut lieu p 110; Des saints vosgiens de la montagne ? p 111; Le « discours » sur les saints p 112; Des saints vosgiens de la montagne ? p 113; Le culte des saints du Saint-Mont p 113; Les Kyrolés p 116; Carte : les saints du Saint-Mont p 119
René Dinkel, L'Encyclopédie du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel : Protection, restauration, réglementation. Doctrines : Techniques : Pratiques), Paris, éditions Les Encyclopédies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN2-911200-00-4)
Chapitre V page 137 : Fig.V3 Source ancienne extraite de l'ouvrage. Pour les monuments religieux, on peut citer des ouvrages comme celui du Père bénédictin Gabriel Bucelin (1599-1681. Durant ses voyages il a réalisé un journal agrémenté de dessins d'abbayes. Celles-ci sont conservées à la bibliothèque du Land de Baden-Württemberg à Stuttgart (mss HB V 15 a). Il fut prieur de Saint-Jean à Feldkirch (province du Vorarlberg, Autriche), qui dépendait de l’abbaye de Weingarten. Traduction de la légende du dessin (en latin du XVIIe en haut et à gauche de l'illustration) : Le mont Saint-Romaric, communément désigné « Saint-Mont », situé à 683 mètres d'altitude, au-dessus de la ville forte du même nom appelée Remiremont, est un monastère de l'ordre de Saint-Benoît, relevé de ses ruines dans un site très élevé et remarquable).
Charles Kraemer[182], Le Peuplement des Vallées de Haute Moselle et de Moselotte au Haut Moyen Âge, , 15 p.
Conférence de la Société d'Histoire Locale
Aux origines du Pays de Remiremont, 620-2020, Remiremont, Société d'Histoire de Remiremont et de sa Région, , 334 p.
320 illustrations, format 21x27
Association d'Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN2-87692-093-X)
1 - Présentation des orgues de l'église Notre-Dame, ancienne abbatiale Saint-Pierre (Grand-orgue et orgue de chœur) de Remiremont : pages 503 à 511. 2 - Présentation de l'orgue de salon réalisé en 1976 par Manufacture d'orgues Jean-Christian Guerrier de Willer, à Remiremont, pp. 654-655
Archives départementales des Vosges : Liens utiles Direction régionale des Affaires culturelles de Lorraine, Service Régional de l'Archéologie de Lorraine ; Service régional de l'Inventaire de Lorraine ; Centre de Documentation du Patrimoine ; Base « Généalogie des Vosges en ligne » ; Conservation régionale des Monuments historiques de Lorraine ; Service territorial de l'Architecture et du Patrimoine des Vosges ; Conservation départementale des antiquités et objets d'art, Base « Mérimée » (ministère de la Culture) : édifices; Base « Palissy » (ministère de la Culture) : objets mobiliers classés[183]…
Michel Hérold et Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Paris, CNRS Editions, , 329 p. (ISBN2-271-05154-1)
Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France, Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, p. 127 Remiremont, Musée Friry et p. 131 Vitraux disparus : Église Notre-Dame, ancienne capitulaire Saint-Pierre; Église Saint-Nicolas dans l'église détruite en 1791
3A. Les entités paysagères Autour du Saint-Mont : Au sud du Massif du Fossard; Principaux éléments pittoresques du site et ses abords
3B. découvrir Le Saint-Mont : Accéder et découvrir le Saint-Mont; Composition de la partie sommitale; Les fouilles archéologiques; Les chapelles du Saint-Mont; La Haute-Borne et le Pont des Fées; Le Vieux Saint-Amé,
3C. Le Massif du Fossard : Aux Abords du Saint-Mont; Le domaine de l’abbaye; Les vallons du Xennois et de Miraumont; Le Morthomme et l’ancien ermitage de Saint-Arnould; Le col de la Pierre Kerlinquin; La colline et le vallon Sainte-Sabine; Le Fardeau Saint-Christophe et la Roche des Loups; Le Thin; La Charme et quelques autres sites d’intérêt scientifique majeur
3D. Les Ambiances paysagères
3E. Les Aires visuelles depuis Le Saint-Mont
3F. Les Aires visuelles donnant à voir Le Saint-Mont : Depuis l’espace urbain; Depuis la vallée de la Moselle.
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Remiremont comprend deux villes-centres (Remiremont et Saint-Nabord) et quatre communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine. Éditions Place Stanislas, 2009, (ISBN978-2-35578-038-7), page 34
↑L'histoire de la Lorraine et des Vosges, Histoire des Vosges : La domination franque (496-925) : d) (…) « L'Irlandais Colomban, d'abord établi au pied des Vosges, fonda en 590 le monastère de Luxeuil; Saint Amatus, et un disciple de Colomban, Saint Romary, bâtirent deux abbayes sur le Saint-Mont, à Habendum (origine de Remiremont) » (Extrait de " Le Département des Vosges à travers les Âges " par Albert TROUX, Agrégé d'histoire. Édité vers 1930)
↑Jean-Charles Picard, « L'Austrasie : entité géographique ou politique ? », Publications de l'École Française de Rome, vol. 242, no 1, , pages 415 à 424 (lire en ligne, consulté le ).
↑Le territoire abbatial ratifié tardivement par le roi de Germanie Henri est immense, il couvre in extenso les bassins versants de la Moselle en aval d'Archettes, incluant celui de la Vologne, sans compter parfois de vastes extensions forestières limitrophes à l'ouest.
↑Odile Kammerer, « Les Vosges sont-elles une montagne au Moyen Âge ? », Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, vol. 34, no 1, , p. 23–39 (DOI10.3406/shmes.2003.1845, lire en ligne, consulté le ).
↑Histoire de Lorraine, Auguste Digot, éd. Vagner, 1856
↑Histoire de Fontenoy, Abbé C. Olivier, Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, 1894, p. 1-440,consultable intégralement sur Gallica
↑Mémoires d'Henri de Beauvau, 1691, éd. de Cologne.
↑Le plan d’occupation des sols, qui a précédé l'institution d'un Plan local d'urbanisme indiquait, pour la zone « Noirgueux », au chapitre III du Règlement applicable à la zone III NA (Caractère de la zone III NA) « Zone naturelle non équipée, destinée à une urbanisation ultérieure dans le cadre de l'aménagement d'un plan d'eau et des équipements sportifs, touristiques et en général de loisirs qui y sont liés. L'aménagement de la zone III NA sera possible dans le cadre d’une ZAC ou, à défaut, dès la réalisation après modification du POS d’opérations s’inscrivant dans un plan d’aménagement d’ensemble »"
↑Argumentaire produit au commissaire enquêteur, dans le cadre de l'enquête publique pour la révision d'un plan local d'urbanisme d'une des communes concernées (Saint-Étienne-lès-Remiremont) : Commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Enquête publique sur la révision du Plan local d’urbanisme (2e révision) : Contestation, le 05 février 2008, de certaines orientations du projet de PLU et de l'absence de consultation des instances intercommunales pour les projets liés à la zone de la Moselle. Extrait du rapport du commissaire enquêteur Claude Pierret, 21 mars 2008, p. 15 « Suite au développement de l'argumentaire sur le bien-fondé de projet de lac de « Noirgueux », ses atouts ; le bénéfice à en espérer (…) M. le maire de Saint-Étienne-lès-Remiremont que j'ai interrogé sur ce projet, m'a averti que par délibération du conseil municipal de Saint-Nabord, celui-ci a entériné l'abandon de ce dossier intercommunal. Ceci est également rappelé page 65 du rapport de présentation, point 4,4. ».
↑Liste des servitudes« Copie archivée » (version du sur Internet Archive) : Monuments historiques, Sites protégés au titre du Code de l'environnement, ZPPAUP, Secteur sauvegardé, Département des Vosges, Mise à jour novembre 2011 : Patrimoine de Remiremont.
↑La protection des éléments de l'ancienne église abbatiale de Remiremont :
Arrêté du 20 juillet 1908 de classement au titre des Monuments Historiques de la crypte de l'ancienne église abbatiale
Arrêté du 16 février 1926 d'inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques du portail nord de l'ancienne église abbatiale
Arrêté du 31 mai 1965 d'inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques des parties suivantes de l'ancien palais abbatial de Remiremont : l'ensemble des façades et des toitures ; le sol de la cour, du jardin et du passage jusqu'aux murs de l'église
Arrêté du 29 décembre 1983 de classement au titre des Monuments Historiques, en totalité, y compris la crypte, de l'ancienne église abbatiale (actuelle église paroissiale)
↑J.J. Bammert, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L'histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, prix Erckmann-Chatrian, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont, 4e trimestre 1971.
↑Les lépreux en Lorraine, d’après un article paru dans les « Mémoires de l'Académie de Stanislas » – Année 1881.
↑J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L'histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
dépôt légal n°28 ; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre : Chapitre 16 : Malheurs, Guerres et catastrophes, Les Grandes Epidémies
↑Michel Hérold et Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Éditions, , 330 p. (ISBN2-271-05154-1)
Chapelle de l'ancienne léproserie de la Magdeleine-lès-Remiremont, pp. 126-127, Fig. 122 Edifice composite des XIIIe, XIVe et XVe siècles Dans la baie d'axe sont montés divers éléments du XVIe siècle dont l'origine exacte n'est pas bien connue. Bernard Puton, Bulletin de la Société philomatique vosgienne, 1903-1904, p. 410-411. Le vitrail en Lorraine, 1983, p. 325
4 à 27 et 7 à 65 Grande Rue, Maisons dite « les Grandes et les Petites Arcades », façades et toitures
Chapelle de la Madeleine et ses abords ;
Places de l'Église, de l'Abbaye et de Mesdames ;
Promenade du Calvaire.
↑Les journées ou fêtes du timbre organisées dans la ville de Remiremont (Vosges) : 060 Journée du timbre 9 mars 1974 (3,50 ) ; 077 Journée du timbre 8 mars 1980 (3,50) ; 224 1er Jour du timbre « Remiremont » 13 mai 1995 (5,00) ; 342 TGV Est Européen REMIREMONT 9 juin 2007 (4,00) ; 374 Le Club Philatélique a 40 ans 15 octobre 2011 (5,00).
↑Jean-Marc Toussaint, 100 portraits d'hommes et de femmes qui réussissent en dehors des Vosges, Strasbourg, Les cahiers de La Liberté de l'Est. Éditions La Nuée Bleue, , 144 p., pages 128 à 131
↑Jean-Marc Toussaint, 100 portraits d'hommes et de femmes qui réussissent en dehors des Vosges, Strasbourg, Les cahiers de La Liberté de l'Est. Une réalisation des Editions La Nuée Bleue, , 144 p.
Numéro 3. René Aubry, la voix de l'instrumental, pp. 46 à 49
↑Henri Gaillard de Sémainville, Jacques Guillaumes, Édith Peytremann dir., L'Austrasie. Sociétés, économies, territoires, christianisation. Actes des XXVIes Journées internationales d'archéologie mérovingienne, Nancy, 22-25 sept. 2005 - 11 (Extrait) Michèle Gaillard aborde la question des déplacements de sites de certains monastères « lorrains » au haut Moyen Âge, plus précisément Remiremont et Saint-Mihiel, déplacements qu'elle attribue à un changement de la conception de la vie monastique, qui passe sous la protection du souverain. Charles Kraemer s'intéresse à l'un de ces deux sites, celui du Saint-Mont, près de Remiremont, un site de hauteur vosgien, ayant été fortifié avant d'accueillir un monastère au VIIe siècle, sur lequel il a conduit des fouilles. Un bilan précis et cartographié des données archéologiques et toponymiques disponibles permet à l'auteur de montrer que les alentours étaient peuplés depuis l'Antiquité et que le monastère n'a sans doute pas été fondé dans un désert.