« Il faut avoir un bon œil et bon pied pour faire un bon chasseur ! »
ou
« Crénom de nom, nous voulons bien partir Et je n'sais pas ce qui nous arrêtera ! »
encore
« Les gars de Ramber sont des cochons. Nom de Dieu ! Les gars de Ramber sont des cochons. Nom de Dieu ! »
refrain actuel:
« Crénom d'un chien les voilà bien partis, Crénom d'un chien les voilà bien !»
Drapeau du régiment
Comme tous les autres bataillons de chasseurs ou groupes de chasseurs, il ne dispose pas de son propre drapeau. Il n'existe qu'un seul drapeau pour tous les Bataillons de Chasseurs à Pied, et Bataillons de Chasseurs Alpins, lequel passe d'un bataillon à un autre durant la campagne 1914-1918
Novembre : Thiérache, Oisy, canal de la Sambre à l'Oise.
Entre-deux-guerres
Le bataillon est dissous en 1929.
Il est recréé en 1937 à Rambervillers[réf. souhaitée] sous le nom de 17e bataillon de chasseurs motorisés, bientôt rebaptisé 17e bataillon de chasseurs portés (BCP). Le 17e BCP et son homologue le 5e BCP sont les deux premières unités d'infanterie spécialisées dans l'accompagnement des unités cuirassées à l'instar des Panzergrenadier allemands. Ils sont initialement transportés dans des véhicules tous terrains non blindés Lorraine 28(it)[11].
Seconde Guerre mondiale
1939-1940
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Le 17e BCP est initialement rattaché à la 2e brigade cuirassée, créée fin 1939. À la même époque, les Lorraine 28 sont remplacés par des engins chenillés Lorraine 38L. Début 1940, la 2e brigade cuirassée est transformée en 2e division cuirassée[12].
Dans les divisions cuirassées, la doctrine prévoit que le BCP est chargé de tenir une position de fixation de laquelle les chars lourds (B1 bis) puissent attaquer[12].
Le 17e BCP est engagé avec sa division dans la bataille de France. La compagnie antichar du 17e BCP est décimée le . Réformée en juin, elle regroupera 21 canons antichars de 25 mm SA-34, deux fois plus que sa dotation réglementaire (12)[12].
En juillet et , le 17e BCP est stationné à Guéret et en partira le [13]. Le bataillon est ensuite dissous.
Le bataillon est recréé à Jausiers et à La Condamine (04), initialement pour partir en Indochine, puis les combats ayant cessé il est intégré à la 2e demi-brigade de chasseurs à pied (2e DBCP) au sein de la 14e division d'Infanterie.
En , il est à Souk Ahras, en il est à Khenchela.
Au sein de sa demi-brigade, il rejoint ensuite en 1957 la 21e division d’infanterie, toujours dans le sud Constantinois.
Au cessez-le-feu du en Algérie, le 17e BCP constitue comme 91 autres régiments, une des 114 unités de la Force locale. Le 17e BCP forme une unité de la Force locale de l'ordre algérienne, le bataillon sert de support à la 413e UFL-UFO composés de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans, qui pendant la période transitoire devaient être au service de l’Exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie (accords d'Evian du ).
À la date du les FSE (Français de souche européenne) 10 % se retrouvèrent seuls, les musulmans qui composent cette unité ayant déserté, voir le rapport[Lequel ?] du
↑François Vauvillier, « Les voitures tous terrains Lorraine 28 de l'armée française 1934-1940 », Guerre, Blindés et Matériel, Histoire & Collections, no 74, , p. 60-74
↑ ab et cFrançois Vauvillier, « La division cuirassée en France en 1940 et ses perspectives 1 », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 79,
↑A. Klopfenstein, Journal de guerre du général de brigade A. Klopfenstein : commandant du département de la Creuse à cette période.
↑V. René Desécure et Jean Petit, Vers le 17e BCP : des maquisards de Sainte-Gemme (Indre) au bataillon Carol (novembre 1943 - août 1944), 1986.
Yvick Herniou, Éric Labayle et Michel Bonnaud, Répertoire des corps de troupe de l'Armée Française pendant la Grande Guerre, t. 2 : Chasseurs à pied, alpins et cyclistes : unités d'active, de réserve et de territoriale : notices historiques, Château-Thierry (France), Bonnaud, , 446 p., broché 14x24 (ISBN978-2-9519001-2-7)
Les Chasseurs à pied, numéro spécial de la revue historique de l'armée, no 2, Société Industrielle d'Imprimerie, 1966, 194 pages.
Ministère de la Guerre, Historiques des Corps de troupe de l’Armée Française 1569-1900, Paris, Berger-Levrault & Cie Éditeurs, 1900, 782 p., relié cuir, 18 × 28 cm.