56e bataillon de chasseurs à pied
Le 56e bataillon de chasseurs à pied est une unité de l'infanterie française aujourd’hui dissoute, appartenant au corps des chasseurs à pied Création et différentes dénominationsChefs de corps
Historique des garnisons, campagnes et bataillesPremière Guerre mondialeAu début du conflit, le bataillon a pour casernement Lille, il fait partie de la 143e brigade de la 72e division d'infanterie du 4e groupe de réserve. Il sert à la 72e division d' à , puis rejoint la 77e division d'infanterie de à . 1914En , arrivée à Verdun, puis combats à Ornel et à Gercourt. Beaumont, le bois d'Hautmont. 1915Secteur des Éparges, bois de Buzy, bois de Consenvoye. 1916Bataille de Verdun, le 21- Bois des Caures. Bataille de la Somme. 1917secteur de l'Aisne, Chemin des Dames, Vosges. 1918Picardie, Champagne et Flandres. TraditionsInsigneDevise« Chasseur de Driant » DrapeauComme tous les autres bataillons et groupes de chasseurs, le 59e ne dispose pas d'un drapeau, mais d'un fanion (voir le drapeau des chasseurs). DécorationsRefrains« Mademoiselle voulez-vous du tabac dans une pipe. Mademoiselle voulez-vous du tabac dans une pipe, dans une pipe en bois ! » « 19e, 19e poilu ! Mais le 59e l'est encore plus ! » Faits d'armesEn 1916, le 56e bataillon de chasseurs formait un Groupe avec le 59e bataillon de chasseurs, commandée par un ancien officier d'active, gendre du Général Boulanger, écrivain et député de Nancy mobilisé à sa demande, le lieutenant-colonel Émile Driant. Ces deux bataillons en ligne aux bois des Caures devant Verdun, subirent les premiers le choc de l'attaque allemande durant la bataille de Verdun le 21 février 1916. La bonne préparation des positions de combat et leur résistance héroïque, en contenant l'assaut allemand pendant presque deux jours a probablement sauvé l'armée française de la défaite[réf. nécessaire] en donnant le temps aux premiers renforts d'arriver. Sur 2 000 chasseurs à pied (Un Bataillon avait un effectif de 22 Officiers et 992 Sous-officiers, Caporaux et Chasseurs), moins de 200 presque tous blessés redescendirent des lignes. Driant et son adjoint étaient parmi les morts. Driant avait plusieurs fois alerté le commandement français sur la préparation d'une offensive allemande. La propagande de guerre française allait se saisir rapidement de l'exemple des Chasseurs de Driant, qui est resté comme l'un des temps forts de la bataille.[réf. nécessaire] Notes et référencesVoir aussiSources et bibliographie
Articles connexesLiens externesHistorique du 56e bataillon de Chasseurs à pied, Metz, Imprimerie Lorraine, 14, rue des Clercs. |