Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local
La Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local (CGVFIL) est le nom pris, lors de l'assemblée générale des actionnaires du 22 juin 1919, par l'ancienne compagnie du Chemin de fer d'Anvin Calais (AC), qui exploitait cette ligne de chemin de fer secondaire, dans le cadre de la réglementation des voies ferrées d'intérêt local. Cette compagnie est souvent nommée par les initiales CGL, CGVFIL ou VFIL. HistoireLa compagnie devient Compagnie Générale d'Entreprises Ferroviaires et Routières en 1954[1] LignesÀ compter du , elle exploita les lignes à voie métrique des compagnies : Nord
Pas-de-Calais
OiseRéseau des chemins de fer départementaux de l'Oise
Son siège était alors dans les locaux de la Compagnie des chemins de fer du Nord, à Paris. En 1930, la Compagnie Générale des Voies Ferrées d'Intérêt Local prend le contrôle de quatre compagnies de chemin de fer d'intérêt local à voie normale du Pas-de-Calais :
Ultérieurement, elle exploita la ligne de la compagnie du chemin de fer d'Enghien à Montmorency, le Refoulons[4]. Le matériel roulant à voie normale de la CGLLa CGL comprend rapidement après la Première Guerre mondiale qu'il est impossible de continuer à exploiter les chemins de fer comme avant 1914. Par conséquent, elle choisit de moderniser la traction des trains en achetant des autorails et des locotracteurs. Il s'agit de limiter les coûts. Parmi le matériel roulant à voie normale, on trouve :
Au niveau des locomotives à vapeur, la CGL peut compter, en plus des machines acquises avant 1914, sur des locomotives plus récentes et plus puissantes :
Enfin, après la Libération, la CGL récupère trois 030T du War Department[5]. Au niveau du matériel remorqué, la CGL utilise sur les quatre lignes à voie normale qu'elle exploite à partir de 1930 le matériel d'origine des réseaux et des voitures de chemin de fer acquises en 1924 auprès de la Compagnie des chemins de fer du Nord. Ces voitures sont peu employées jusqu'en 1940, date à laquelle la pénurie d'essence oblige la CGL à remettre en service des locomotives à vapeur. Après la Seconde Guerre mondiale, la CGL continue d'utiliser des voitures comme remorque d'autorail les jours d'affluence[6]. L'atelier de LumbresLa compagnie aménagera son atelier principal à Lumbres, au croisement de sa ligne historique à voie métrique d'Anvin à Calais et de la ligne à voie normale Boulogne - Saint-Omer, sur laquelle circule aujourd'hui le chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa. Cet atelier a construit de nombreux matériels pour les lignes exploitées par la compagnie, tel que les autorails 411 et 412, pour le chemin de fer de Hermes à Beaumont ou les locotracteurs 351 et 352, qui se trouvent aujourd'hui sur le chemin de fer de la baie de Somme, ainsi que les locotracteurs LT 10 à 12 des VFL, construits sur des châssis de 030 VFL, et deux locotracteurs de 300 Ch à deux moteurs Willeme, les LT 20 et 21, construits sur des châssis de 030 d'origine PO. le LT 11 est conservé à Sabres (Landes). Matériel roulantNotes et références
Bibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Monographies
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