Les principaux axes de transport dans le département français de la Somme (autoroute A1 et LGV Nord) traversent l'est du département, loin de sa préfecture et ville principale, Amiens. Cette dernière fait ainsi figure de nœud de transport secondaire. Le département n'en conserve pas moins un réseau de transport relativement conséquent au regard de son poids démographique et économique.
Le principal axe autoroutier du département, l'autoroute A1 avec ses 67 000 véhicules quotidiens[2], file droit de l'Île-de-France à Arras à Lille en ne desservant la Somme que par trois échangeurs ; il s'agit de l'une des premières autoroutes ouvertes en France dans les années 1960.
Ce nouvel itinéraire passant par Amiens emprunte un tronçon de l'ancienne RN 16 de Breteuil-sur-Noye à Amiens et un tronçon de l'ancienne RN 35 d'Amiens à Abbeville. Entièrement déclassé en 2006 en RD 1001 dans le département.
Tronçon de Breteuil à Amiens renuméroté RN 1, tronçon d'Amiens à Doullens renuméroté RN 25 et tronçon de Doullens à Dunkerque déclassé en RD 916 en 1972.
Au nord de Péronne, la RN 17 continuait oriinellement par Cambrai et Douai : cet itinéraire a été déclassé vers 1972 en RD 917 dans le département (en partie conservé sous d'autres numérotations dans les autres départements). Dans les années 1970, la continuité de la RN 17 jusqu'à la région lilloise fut à nouveau assurée par récupération entre Péronne et Arras d'un tronçon de l'ancienne RN 37. L'ensemble de la RN 17 a été déclassé en RD 1017 en 2006 dans le département.
Déclassée en 1972 en RD 935 jusqu'à Amiens ; d'Amiens à Abbeville, reprise par la RN 235 et la RN 1 puis finalement déclassée en 2006 en RD 1235 et RD 1001.
Déclassée en 1972 en RD 937 au sud du Péronne ; le tronçon de Péronne à Arras est alors repris par la RN 17 puis finalement déclassé en 2006 en RD 1017.
Cet itinéraire a été créé dans les années 1950 dans le département en reprenant des tronçons des RN 336 et 338, avant de reprendre en 1972 son itinéraire d'origine vers Cambrai ; le court tronçon dans le département qui n'est en tronc commun ni avec la RN 29 ni avec la RN 17 est alors déclassé en RD 44.
Renumérotée RN 44 entre Estrées-Mons et Saint-Quentin en 1952, puis en RN 29 entre Longueau (Amiens) et Saint-Quentin en 1972 et finalement déclassée sur ce parcours en 2006 en RD 1029. Déclassée en 1972 en RD 936 entre Gamaches et Longueau.
Renumérotée en RN 44 en 1952 entre Estrées et Péronne puis déclassée en RD 44 sur ce parcours en 1972. Déclassée en 1972 sur le reste de son parcours en RD 938 sauf troncs communs avec les RN 25 et 40.
Le Nord est desservi par le réseau de transport routier Trans'80, initialement organisé par le département de la Somme, repris depuis 2017 par la région Hauts-de-France sous le même nom. Ce réseau compte une soixantaine de lignes régulières.
Covoiturage et autopartage
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La ligne Paris-Lille rebrousse en gare d'Amiens : cette configuration étant peu pratique pour les trains directs Paris-Lille, un raccordement direct est créé à l'est de la ville pour supprimer ce rebroussement, ce qui a pour résultat de ne plus faire passer le grand axe par la gare centrale d'Amiens. Une gare est alors créée à Longueau ; cette gare a longtemps fait office de deuxième gare de l'agglomération d'Amiens.
La Somme a également été desservie à partir de 1887 par un réseau de quelque 300 km de chemin de fer d’intérêt local, à écartement métrique, concédé à la Société générale des chemins de fer économiques (SE) sous le nom de Chemins de fer départementaux de la Somme. Une ligne à écartement standard, également concédée aux SE, reliait la station balnéaire d'Ault au réseau d'intérêt général. Ces lignes d'intérêt local ont toutes disparu après la Seconde Guerre mondiale, sauf les deux lignes de la baie de Somme où un trafic a pu être maintenu jusqu'au début des années 1970. Depuis leur fermeture au trafic classique, le chemin de fer de la baie de Somme est exploité par une association avec une desserte variant au fil de la saison touristique[3].
Les grands axes ferroviaires Paris-Lille et Paris-Boulogne-Calais (vers l'Angleterre) voient circuler dans l'Entre-Deux-Guerres un trafic dense assuré par certains des trains les plus performants de leur époque, mais il faudra attendre le milieu des années 1950 pour que soit entrepris l'électrification de la ligne Paris-Lille, après la levée du veto des autorités militaires.
En 1993, la LGV Nord est ouverte entre Paris et Lille : malgré la mobilisation des élus et de la CCI d'Amiens, la ligne à grande vitesse ne passe pas par la capitale picarde mais 50 km à l'est, le long de l'autoroute A1, et la Somme n'est desservie que par la petite gare TGV Haute-Picardie.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930.
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
La principale gare de voyageurs du département est la gare d'Amiens, avec une fréquentation annuelle de 5 361 000 voyageurs en 2019[4].
La Somme a conservé un réseau ferroviaire relativement important, des lignes ferroviaires partant d'Amiens dans six directions, dont cinq à double voie et trois électrifiées. Ces lignes sont parcourues presque exclusivement par des trains TER Hauts-de-France.
La LGV Nord traverse l'est du département en ne le desservant que par la gare TGV Haute-Picardie, surnommée « gare des betteraves » par ses détracteurs.
Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
Déclassée ou officiellement fermée dans le département sauf entre Chaulnes et Roye ; cette dernière section est en théorie ouverte au fret mais ne reçoit plus aucun trafic.
Amiens était desservie par un réseau de tramway d'abord hippomobile puis électrique de 1891 à 1940. Le projet de nouveau tramway d'Amiens a été abandonné en 2014.
Modes actifs
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