, fermeture du trafic voyageurs (temporairement rouvert de 1941 à 1944)
, fermeture du trafic marchandises d'Oisemont à Longroy - Gamaches
1971, fermeture du trafic marchandises de Canaples à Saint-Léger-lès-Domart[3]
, déclassement de 0,390 km, du PK 31,930 au PK 32,320
, déclassement de 19,462 km, du PK 44,630 au PK 64,092
, fermeture à tout trafic de Saint-Léger-lès-Domart à Longpré-les-Corps-Saints, du PK 32,290 au PK 44,630[4]
Histoire
La dénomination de cette ligne est due à la SNCF lors d'une organisation des lignes du réseau national, sans doute vers le début des années 1950. D'où des différences avec les lignes primitives qui apparaissent ci-dessous lors des mises en service.
La ligne, partie d'un itinéraire « de la limite du Pas-de-Calais à Gamaches, par Doullens et Airaines », est déclarée d'utilité publique, au titre de l'intérêt local par un décret impérial le , malgré l'opposition de la chambre de commerce et d'industrie d'Abbeville, craignant manifestement la concurrence de cette ligne pour le nœud ferroviaire de cette ville[5]. Le décret de 1869 approuve la convention signée le entre le conseil général de la Somme et messieurs Gautray, Abt et Gustave Delahante pour la concession de cette ligne[6].
Elle ouvre à l'exploitation la section de Longpré à Gamaches le 15 mai1872[1]. La deuxième et dernière section de Canaples à Longpré est mise en service le 11 avril1874, alors qu'elle ne constitue qu'un tronçon de la section de Doullens à Longpré[2].
La ligne est reprise par la Compagnie des chemins de fer du Nord selon les termes d'une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie de Frévent à Gamaches le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant qui reclasse la ligne dans le réseau d'intérêt général[8].
En effet, après la fermeture au service voyageurs en 1938 et 1944, la ligne reste utilisée pour le trafic de marchandises, grâce notamment aux nombreuses usines textiles de la région, jusqu'à la fermeture définitive de la ligne en 1969[10].
Vestiges
L'ancienne ligne est entièrement déferrée.
De Canaples à Flixecourt, son tracé est visible dans sa plus grande partie sous forme de sentiers. Puis, de Flixecourt jusqu'à proximité du pont sur la Somme, un chemin est praticable à pied ou à VTT. Un escalier relie ce chemin à la véloroute de la Somme.
Chemin à Flixecourt, vers la Somme.
Pont de l'ancienne ligne sur la Somme canalisée.
Un chemin de randonnée, la « Véloroute du Vimeu à l'Airaines », a été aménagé en 2013 par un syndicat intercommunal, sur l'emprise de la ligne entre Longpré-les-Corps-Saints et Oisemont[10].
D'Oisemont à Martainneville, les terrains ont été vendus et sont des terres agricoles. Puis, de Martainneville à Gamaches, le tracé de l'ancienne ligne est visible de manière discontinue.
Notes et références
↑ a et bDirection des chemins de fer, Chemins de fer français, Imprimerie nationale, Paris, 1878, p. 287 extrait (consulté le 30 août 2012).
↑« Les fermetures de lignes au trafic marchandises en France », Historail, , p. 124
↑Réseau ferré de France, « 2. Décisions de fermeture de sections de ligne du réseau ferré national », dans Bulletin officiel des actes, n°0, mars 2004, p. 3
↑Chambre de commerce et d'industrie d'Abbeville, Délibération sur les divers projets d'un chemin de fer entre Doullens et Amiens et sur leur rapport avec la ligne de Lille au Havre par Abbeville, Abbeville, P. Briez, , 60 p. (lire en ligne), sur Gallica.
↑« N° 17033 - Décret impérial qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer d'intérêt local de la limite du Pas-de-Calais à Gamaches, par Doullens et Airaines : 15 mai 1869 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 28, no 1728, , p. 29 - 46.
↑François Caron (dir.), Les grandes compagnies de chemin de fer en France : 1823-1937 : Archives économiques du Crédit Lyonnais, Genève, Droz, , 411 p. (ISBN978-2-600-00942-3, lire en ligne), « Compagnie de Frévent à Gamaches », p. 77.
↑« N° 14214 - Loi qui approuve la convention passée, le 5 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer du Nord : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 333 - 339 (lire en ligne).