Les transports dans le département français du Gers sont dans l'ensemble peu développés, le département étant situé en-dehors des principaux axes de communication, et ne générant pas lui-même de trafic important en raison de sa faible population. Le département est ainsi l'un des rares de France métropolitaine à ne posséder aucune autoroute, à n'être parcouru que par une seule ligne ferroviaire et à ne posséder aucun aéroport desservi par une ligne régulière.
Auch est situé à l'intersection de deux routes nationales conservées dans le réseau routier national après les déclassements de 2006 (mais qui doivent être déclassées en 2024, le département du Gers s'étant déclaré volontaire pour en reprendre la gestion). La route nationale 21 relie Limoges à Lourdes et, plus localement, Agen à Tarbes en desservant notamment Lectoure, Fleurance, Auch et Mirande. La route nationale 124 est en grande partie aménagée en voie rapide à 2x2 voies entre Auch et Toulouse, où certaines communes (L'Isle-Jourdain) génèrent un important trafic périurbain vers la Ville Rose ; en revanche, elle devient secondaire à l'ouest d'Auch, et assure surtout la continuité de la route nationale 524 (itinéraire à grand gabarit créé au début des années 2000 pour l'Airbus A380).
Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant
Origine
Principales agglomérations desservies dans le département
(avant 1952 : route nationale 10 à Tartas, vers Dax,
et de 1952 à 2006 : route nationale 10 puis autoroute A63 à Saint-Geours-de-Maremne, vers Bayonne)
En partie aménagée en voie rapide à 2x2 voies à l'est d'Auch. La RN 124 constitue une partie de l'itinéraire à grand gabarit créé au début des années 2000 pour la circulation des pièces de l'Airbus A380. Le Conseil départemental du Gers doit reprendre la gestion de cette route au .
Déclassée en 2006 à l'est d'Espas, en RD 924 et RD 931 (d'après la RN 131, qui n'a pourtant jamais emprunté ce tronçon).
Route nationale 124 à Manciet, vers Aire-sur-l'Adour
Déclassée dans les années 1970 en RD 931. Ce nom a également été utilisé pour le déclassement de la RN 124 au-delà de Manciet, mais ce tronçon n'a jamais fait partie de la RN 131.
Créée dans les années 2000, la RN 224 constitue une partie de l'itinéraire à grand gabarit créé au début des années 2000 pour la circulation des pièces de l'Airbus A380. Le Conseil départemental du Gers doit reprendre la gestion de cette route au .
Route nationale 124 à La Jalousie (commune de Manciet), vers Auch et Toulouse
Route nationale créée dans les années 2000 pour créer un itinéraire à grand gabarit entre Langon et Blagnac, pour l'Airbus A380. Elle reprend dans le département des tronçons des anciennes RN 656, 626 et 131.
Les rares lignes de chemin de fer du département ont fermé progressivement, dès les années 1930 pour certaines et après la guerre pour les autres. Depuis 1970, seule la ligne de Saint-Agne à Auch accueille des trains de voyageurs.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930.
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
Le transport ferroviaire n'occupe qu'une place marginale dans le Gers. Le département ne compte plus aujourd'hui que quatre gares, dont les principales sont celles de L'Isle-Jourdain et Auch, avec une fréquentation annuelle qui ne dépasse pas 266 000 et 226 000 voyageurs respectivement en 2019[2].
La seule ligne ferroviaire encore en service, tant pour les voyageurs que pour le fret, est la ligne de Saint-Agne à Auch. A voie unique et non-électrifiée, celle-ci voit son trafic croître à l'approche de la métropole toulousaine, grâce aux déplacements pendulaires.
Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
L'aéroport Auch-Gers n'est desservi par aucune ligne régulière, mais accueille des vols d'affaires, de tourisme, de loisirs et de travail aérien. Pour prendre un avion de ligne, les habitants du Gers doivent se rendre à l'aéroport de Toulouse-Blagnac, dans la Haute-Garonne.