Les transports dans le département français du Puy-de-Dôme sont caractérisés par un fort contraste entre le centre du département et ses tiers occidental et oriental. Au centre, la vallée de la Limagne, et en particulier l'agglomération de Clermont-Ferrand, bénéficient d'un dense réseau de transport ; carrefour autoroutier et ferroviaire, la capitale de l'Auvergne possède une ligne de tramway, et ses aéroport et gare sont les plus fréquentés du Massif central. À l'inverse, dans les régions montagneuses de l'est et de l'ouest du département, la plupart des lignes de chemin de fer ont fermé et les trajets routiers sont souvent longs.
Clermont-Ferrand est située au carrefour de deux axes autoroutiers. Le premier, d'orientation nord-sud, est formé de l'autoroute A71 au nord et de l'autoroute A75 au sud ; il relie Paris au sud du Massif central et à l'Espagne et, dans le département, Riom à Issoire. Le second, d'orientation ouest-est, est formé par l'autoroute A89 ; il relie Bordeaux à Lyon (et Saint-Étienne via l'autoroute A72), et dessert notamment Thiers. À l'ouest de Clermont-Ferrand, l'A89 contourne par le nord le parc naturel régional des Volcans d'Auvergne, un choix qui a été fait pour limiter l'impact écologique et visuel de l'autoroute ; celle-ci a nécessité la construction de nombreux viaducs.
En l'absence de liaisons routières performantes en-dehors des autoroutes, l'accès est long à certaines parties du département. Certaines communes importantes comme Ambert, La Tour-d'Auvergne ou Saint-Éloy-les-Mines sont ainsi à plus d'une heure de route de Clermont-Ferrand, et il faut près d'une heure et demi pour atteindre Arlanc dans le sud-est du département[2].
Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant
Origine
Principales agglomérations desservies dans le département
Autoroute concédée et payante (sauf entre les échangeurs de l'A710 et de l'A711), à 2x2 voies dans le département (2x3 voies au sud de la barrière de péage de Gerzat, et une troisième voie existe sur quelques kilomètres au sud de Gannat dans le sens Clermont-Ferrand - Paris).
Ancienne numérotation de l'actuelle A89 entre l'agglomération de Clermont-Ferrand et Balbigny (Loire). En 2006, ce tronçon a été renuméroté en A89 de façon à donner la même désignation à l'ensemble de l'itinéraire Bordeaux-Lyon. Il subsiste un tronçon numéroté A72, dans le département de la Loire.
Autoroute initialement construite à 2x2 voies, gratuite et non-concédée. L'extrémité nord (entre Clermont-Ferrand et Le Crest) a été concédée en 2016 et élargie à 2x3 voies, mais reste gratuite.
Déclassée en 2006 en RD 2009 dans le département (pour les tronçons qui n'avaient pas été déclassés avant, notamment lors de l'ouverture de l'A75, sous diverses numérotations dont RD 797, RD 909 et RD 978).
Déclassée en 2006 dans le département en RD 2089 (sauf un très court tronçon aménagée en voie express et situé dans le prolongement de l'A711 à l'est de Clermont-Ferrand).
La RN 144 a repris dans les années 1970 le tronçon Montluçon - Riom, qui appartenait originellement à la RN 143. La RN 144 a été déclassé en 2006 en RD 2144.
Le Puy-de-Dôme est desservi par le réseau régional de transport routier Cars Région, dont le réseau du Puy-de-Dôme compte une trentaine de lignes régulières.
Covoiturage et autopartage
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
La liaison Paris - Clermont-Ferrand bénéficie de plusieurs modernisations entre les années 1970 et 2010, et est électrifiée entre 1988 et 1990. Mais en parallèle, le réseau ferré du département diminue : Clermont-Ferrand n'est plus relié par des trains de voyageurs à Ambert et Arlanc depuis 1980, à Saint-Éloy-les-Mines depuis 2007, à La Bourboule et Mont-Dore depuis 2015, et à Saint-Étienne depuis 2016.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1930.
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
La principale gare de voyageurs est la gare de Clermont-Ferrand, avec une fréquentation annuelle de 3 888 000 voyageurs en 2019 ; elle est suivie de Riom - Châtel-Guyon et Issoire fréquentées respectivement par 962 000 et 505 000 voyageurs [3].
En-dehors de cet axe, la desserte ferroviaire est principalement locale et périurbaine, et il n'existe aucune ligne électrifiée. Les trains de voyageurs ne dépassent plus Volvic à l'ouest et Thiers à l'est de Clermont-Ferrand. Au sud, quelques trains se dirigent vers Aurillac et Le Puy-en-Velay, voire Toulouse et Béziers, mais l'essentiel du trafic se concentre entre Clermont-Ferrand et Issoire.
Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
Les réseaux RLV Mobilités (Riom) et SMTUT (Thiers) sont composés de quelques lignes régulières principalement urbaines, complétées par du transport à la demande pour les communes plus éloignées.