Située au nord de l'Auvergne, la ville fut, dès 1210, capitale de la Terre d'Auvergne puis du duché d'Auvergne. Par son histoire et son patrimoine bâti, la ville est classée Pays d'Art et d'histoire.
La ville se situe à 15,2 km au nord de la préfecture Clermont-Ferrand[2] et à 43 km au sud-ouest de Vichy[3], ainsi qu'à environ 100 km au sud-est de Montluçon[4] et 108 km au sud de Moulins dans l'Allier[5].
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La commune s'étend sur 3 197 hectares ; son altitude varie entre 314 et 505 mètres[7].
Hydrographie
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Elle est traversée par l'Ambène. L'agglomération riomoise est concernée par quatre bassins versants : celui de Genzat, de l'Ambène, du canal de Limagne et du ruisseau du Sardon. Il existe un risque d'inondation dû aux cinq ruisseaux qui traversent la ville[R 1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat à 9 km à vol d'oiseau[10], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,1 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Statistiques 1991-2020 et records SAYAT_SAPC (63) - alt : 550m, lat : 45°50'22"N, lon : 3°02'42"E Records établis sur la période du 01-03-1993 au 04-01-2024
Source : « Fiche 63417001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Voies de communication et transports
Voies routières
La ville est traversée par la route départementale 2029 (ancienne route nationale 9 déclassée) et contournée à l'ouest par la RD 446 et à l'est par la voie express RD 2009, anciennement RD 447.
L'autoroute à deux numéros A 71-A 89 dessert la commune et son agglomération via son échangeur 13 ; elle permet de relier le centre-ville depuis son contournement est jusqu'à Lyon, Clermont-Ferrand, Paris, Vichy et Bordeaux. Ouverte en 1987, elle est payante.
Six routes rejoignent le carrefour giratoire situé à la sortie nord-est : la D 2009, vers Gannat ; la D 211, vers Pessat-Villeneuve, Thuret et Randan ; la D 2009, jouant le rôle de contournement est ; la D 2029, pénétrante vers le centre-ville ; la D 446, en direction de Mozac ; la D 2144 (anciennement N 143 puis N 144) en direction de Combronde, Saint-Éloy-les-Mines et Montluçon.
Le réseau urbain RLV Mobilités dessert la ville de Riom. Il se compose de quatre lignes urbaines, desservant la gare SNCF[16]. Il remplace, depuis le 3 septembre 2018, l'ancien réseau R'cobus.
Riom est également desservie par quatre lignes du réseau Cars Région Puy-de-Dôme, géré par la région Auvergne-Rhône-Alpes[17] :
la ligne P60, reliant Combronde à Clermont-Ferrand, avec un arrêt à Riom Bel Horizon (Sainte-Marie)[18] ;
À 14 km au nord de Clermont-Ferrand, la gare de Riom - Châtel-Guyon est la dernière de la relation ferroviaire qui dessert l'Auvergne depuis Paris-Bercy (en Intercités à réservation).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,3 %), zones urbanisées (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,5 %), forêts (2,1 %), cultures permanentes (0,7 %), prairies (0,5 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Le plan local d'urbanisme a été approuvé par délibération du conseil municipal du 2 septembre 2005. Il est en cours de révision[R 2].
Logement
En 2013, la commune comptait 10 065 logements, contre 9 085 en 2008. Parmi ces logements, 87,6 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 11 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 49 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,7 % des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 49,9 %, en baisse sensible par rapport à 2008 (52,1 %). La part de logements HLM loués vides était de 20,1 % (contre 15,4 %)[a 2].
Projets d'aménagement
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Risques naturels et technologiques
La commune de Riom est soumise à quatre risques majeurs[R 3],[26] :
inondation ;
mouvement de terrain (minier, par glissement de terrain et par tassements différentiels) ;
phénomènes météorologiques ;
séisme (zone de sismicité modérée) ;
transport de marchandises dangereuses.
Deux plans de prévention des risques ont été approuvés ; celui concernant le risque inondation par crue à débordement lent de cours d'eau a été prescrit le et approuvé le , tandis que celui concernant le risque mouvement de terrain a été approuvé le [26].
Par la suite, le latin modifie le mot gaulois et la ville est nommée dans cette langue Ricomagus, qui signifie cette fois-ci « le riche marché ». Au VIe siècle, Grégoire de Tours mentionne le vicus Ricomagensis.
La langue que l'on parlait traditionnellement à Riom était le nord-occitan, variante septentrionale de la langue occitane[32]. Le nom occitan de Riom est soit Riom (à l'écrit comme en français mais prononcé Riou ou Rion[33]), avec pour gentilé les riomaires, soit Riam (prononcé /ʁjɑ̃/) avec pour nom de ses habitants les riamaires. En ancien occitan le nom est également Riom[34].
Le nom Riom sous sa forme actuelle - tant la prononciation que l'orthographe - est attesté en ancien français dès le XIIe siècle.
Les langues de Riom (occitan et français)
Historiquement, Riom a pour langue traditionnelle l'occitan mais le français y est aussi présent depuis très longtemps (XIIIe siècle au moins). Des formes d'oïl sont donc parfois présentes dans le parler nord-occitan de la région de Riom[35].
La langue occitane à Riom
De nombreux textes en occitan ont été écrits à Riom, par exemple des actes officiels et des poésies. Parmi les textes les plus importants de la ville de Riom figure l'Alfonsine, la charte communale de la ville accordée par Alphonse de Poitiers en 1270. L'acte est bilingue est rédigé tant en latin qu'en occitan[37].
C'est à Riom qu'a été réalisée la plus vieille ketouba (acte de mariage juif) de France, en 1319. Si cet acte de mariage est bien réalisé en hébreu, des mots en occitan y ont été insérés[38].
Lors de la période moderne, entre le XVIe et le XVIIIe siècle, Riom est un berceau de la littérature occitane en Auvergne où la ville fait figure de tête de proue - avec Clermont - de l'évolution de la langue[39]. Parmi ces écrits, figurent ceux d'Amable Faucon[40], auteur et poète riomois du XVIIIe siècle[41],[42], un des principaux représentants du rococo en langue occitane[43].
L'occitan est toujours enseigné à Riom, comme dans toutes les autres sous-préfectures du département depuis 2021, avec des ateliers et cours prodigués par plusieurs associations dont l'Institut d'études occitanes[44]. Des cours de langue occitane sont donnés par un spécialiste aux archives municipales de la ville de Riom[45].
Riom a également la particularité d'abriter l'Agence des Musiques des Territoires d'Auvergne aussi nommé « AMTA » qui relève, enregistre le patrimoine oral local[46],[47]. Dépendant de ce dernier, Les Brayauds - Centre départemental des Musiques et Danses traditionnelles du Puy-de-Dôme, tout proche, basé à Saint-Bonnet-près-Riom dispense également des cours d'occitan auvergnat[48]. L'occitan y est à l'honneur et l'AMTA et l'association Les Brayauds sont des institutions dans sa protection et diffusion dans la région[49].
Le français
Le français est présent de manière très précoce à Riom à la suite de la conquête de l'Auvergne par Philippe-Auguste entre 1210 et 1213 (siège de Tournoël). Le siège de la Terre d'Auvergne est installé à Riom et confié à Guy de Dampierre, seigneur champenois, puis par la suite à Alphonse de Poitiers, sénéchal d'Auvergne, comte de Poitiers et frère du roi saint Louis. Une administration francophone est présente à Riom depuis le XIIIe siècle et exerce une influence certaine sur la langue locale. La ville est donc bilingue occitan / français dès le milieu du Moyen Âge[51],[52].
De nombreux actes en langue d'oïl sont écrits dans la ville de Riom dès cette période. Il est possible de signaler par exemple Le Recueil de Riom, livre de recettes et de cuisine en moyen français et produit à la cour de Jean de Berry, c'est-à-dire dans le palais ducal de Riom[53],[54],[55].
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
Jusqu'en 1531, date d'annexion de l'Auvergne par la couronne de France, Riom était la capitale du duché d'Auvergne, une des principautés féodales auvergnates. La ville est d'origine gallo-romaine : Ricomagus, « riche marché ». Dans l'intense féodalité de l'Auvergne à partir de l'an mil, la ville a grandi autour de l'église collégiale de Saint-Amable, le saint local, qui fut l'objet de pèlerinages.
Sous l'Ancien Régime, Riom devint la capitale de la généralité éponyme qui comprend une partie importante de l'Auvergne.
En 1942, s'est tenu le procès de Riom lors duquel le régime de Vichy reprochait à plusieurs hommes politiques du Front populaire d'être responsables de la défaite en ayant empêché le réarmement de la France par la mise en place de réformes sociales. Ils ont été séquestrés non loin, au château de Chazeron, dans l'attente de leur procès. Il y eut également le procès par contumace du général de Gaulle pour s'être opposé au régime de Vichy sous l'Occupation ; il ne sera naturellement pas emprisonné à la Libération.
Chronologie
Antiquité et haut Moyen Âge
50 av. J.-C. : Présence d'un bourg gallo-romain, Ricomagum (qui signifie riche marché) ;
Ve siècle : Fondation d'un sanctuaire et d'un baptistère par saint Amable ;
1384-1403 : Construction de la Sainte-Chapelle par Hugues Foucher, architecte, sur les plans de Guy de Dammartin (frère de Drouet de Dammartin), architecte du duc Jean de Berry ;
1391 : Construction de la tour de l'Horloge ;
1416 : Mort de Jean de Berry et début de l'apanage des Bourbons ;
1531 : Annexion du duché d'Auvergne et de Riom à la couronne de France ;
Vers 1530/1540 : Construction de la maison des Consuls, par Jacques du Bourg, lieutenant général de la Sénéchaussée d'Auvergne, et de l'hôtel Guymoneau ;
En 1789, Malouët est élu député de Riom aux états généraux. L'année suivante, Soubrany est élu maire de Riom.
En 1792, Gilbert Romme et Soubrany sont élus députés à la Convention.
Le comité secret de surveillance et de sûreté générale de Riom est institué en anticipant la loi du 21 mars 1793, dès le 31 mars (le texte de la loi n'était pas parvenu aux communes). La municipalité est très active dans la lutte contre les contre-révolutionnaires. Il est très actif dans la surveillance des parents d'immigrés et des ci-devants nobles, et se charge de la délivrance des certificats de civisme. Avec les troubles contre-révolutionnaires de Lozère, il multiplie les arrestations : 29 d'avril à août, pour une population de 12 000 habitants. Ce chiffre relativement peu élevé est encore diminué par une vague de libérations en juillet et août. Le décret du 14 frimairean II réorganise la constitution des comités en interdisant le cumul de fonctions entre municipalité, comité de surveillance et garde nationale : le comité passe de douze à quatorze membres, dont dix nouveaux. Après le 9-Thermidor, le comité est réorganisé : les membres de la noblesse de robe en sont exclus (octobre 1794). Les simples cultivateurs sont admis (la moitié des membres) et côtoient des petits fonctionnaires et commerçants. Après avoir libéré la plupart des internés, il est dissous le 30 ventôse an III[60]. La place de la Fédération est aménagée en 1793.
Un club politique est créé en avril 1793, sous le nom de « Société des amis de la Liberté et de l'Égalité »[60].
La flèche de l'église Saint-Amable est détruite en 1794, ce qui explique aussi qu'une partie de l'église soit construit selon un style baroque tardif.
Les députés Romme et Soubrany sont guillotinés en 1795.
1940 (24 mai - 16 juin) : 185 kg d'eau lourde sont stockés dans la prison en vue de la fabrication de la première pile atomique "Zoé".
1940 (20 juin) : Bombardement de Riom ;
1940 (30 juillet) : Riom devient la Cour suprême de justice ;
Entre 1940 et 1944, l'abbé Annéser, curé de Boulange, se réfugie dans la ville de Riom et la ville de Volvic en zone libre avec environ 900 de ses paroissiens.
Aux élections municipales de 2014, le maire sortant, Jean-Claude Zicola (PS) ne s'est pas représenté. Trois candidats étaient en lice mais le premier tour n'a pas désigné de candidat élu à la majorité absolue, Pierre Pécoul (DVD) n'arrivant qu'à 49,15 % des voix. Michel Bages (DVG) a été directement éliminé avec seulement 9,83 %, terminant en troisième position. Au second tour, Pierre Pécoul a été élu avec 54,41 % des voix, battant Pierrette Chiesa (PS). Le taux de participation était de 67,31 %[63].
Aux élections municipales de 2020, la liste conduite par le maire sortant, Pierre Pécoul (DVD), est réélue au second tour face à Charles Brault (liste d'union de la gauche), l'emportant avec 50,59 % des voix (67 voix d'avance).
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de trente-trois élus, dont la composition suit[64] :
Composition du conseil municipal (mandat 2020-2026)
Sur le plan administratif, Riom était chef-lieu de district en 1793 puis chef-lieu d'arrondissement depuis 1801. Elle fut par ailleurs chef-lieu d'un canton unique de 1793 à 1801, avant d'être scindé en deux (Riom-Est et Riom-Ouest) de 1801[65] jusqu'en mars 2015 ; à la suite du redécoupage des cantons du département, la commune devient le bureau centralisateur d'un canton unique[1].
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La ville s'engage à économiser l'eau et l'énergie, à renforcer le rôle de l'environnement dans l'élaboration de marchés publics, ou encore à protéger la biodiversité[R 6]. Elle possède une station de qualité de l'air, gérée par l'association Atmo Auvergne[R 7].
Jumelages
Au 14 février 2015, Riom est jumelée avec sept communes[67] :
Tous ces jumelages sont des coopérations décentralisées sur le thème de la culture, du tourisme et du patrimoine.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 7].
En 2021, la commune comptait 18 736 habitants[Note 8], en évolution de −1,32 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 151 hommes pour 9 860 femmes, soit un taux de 51,86 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,4
6,2
75-89 ans
9,4
17,0
60-74 ans
18,0
18,6
45-59 ans
19,2
20,1
30-44 ans
18,8
18,7
15-29 ans
16,7
18,8
0-14 ans
16,6
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2021 en pourcentage[71]
Dans l'enseignement public, la commune gère quatre écoles maternelle et élémentaire constituant un groupe scolaire (Jean-Rostand, Maurice-Genest, Pierre-Brossolette et René-Cassin)[R 8],[72].
Les élèves poursuivent leur scolarité dans les trois collèges publics gérés par le conseil départemental du Puy-de-Dôme, en fonction du lieu de résidence : Jean-Vilar, Michel-de-l'Hospital et Pierre-Mendès-France[73],[R 9], puis au lycée Claude-et-Pierre-Virlogeux géré par la région[72].
Le lycée Virlogeux accueille depuis septembre 2017 un microlycée[74] : Le LIANE (Lycée Innovant Ambition NumériquE)[75]. Ce lycée public est destiné aux jeunes décrocheurs de 16 à 25 ans, qui après une interruption de leurs études, souhaitent reprendre une scolarité afin préparer un baccalauréat général et éventuellement poursuivre des études supérieures. Il résulte d'un partenariat entre le rectorat de Clermont-Ferrand et la région Auvergne-Rhône-Alpes. C'est le seul établissement public de ce type dans la grande région (l'autre microlycée, à Lyon, étant privé).
Le lycée professionnel Marie-Laurencin, spécialisé dans les arts et métiers du textile et la mode (qui bénéficie par ailleurs d'une labellisation), est créé en 1990[R 10].
Un autre lycée, situé au sud de la commune, porte le nom de l'ancien maire et du président du conseil régional d'Auvergne décédé en cours de mandat, Pierre-Joël Bonté. Il forme les élèves au baccalauréat professionnel, aux CAP et aux BTS dans le domaine du bâtiment[R 11].
Dans l'enseignement privé, les élèves suivent leur scolarité à l'institution Notre-Dame-des-Arts[R 8]-Sacré-Cœur[72], puis à l'institution Sainte-Marie (collège et lycée)[R 9].
Depuis 1987 a lieu en été le festival Piano à Riom, principalement consacré à la musique classique et organisant une dizaine de concerts[76].
La ville de Riom organise plusieurs manifestations, y compris des éco-manifestations depuis 2010, dans le but de « réduire l'empreinte environnementale » d'une manifestation[R 12].
Deux saisons culturelles majeures se déroulent dans la commune : « Accès Soirs » et « Éclats de Fête »[R 13].
La Fête de la Ville est organisée chaque année[R 14].
Santé
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Sports
La ville de Riom possède plusieurs installations sportives et plus de quarante associations sportives[R 15].
Infrastructures sportives
Complexe sportif Émile-Pons : construit dans les années 1960, cet équipement intercommunal peut accueillir plus de 5 000 personnes. Il comprend entre autres un terrain d'honneur, une piste d'athlétisme, six courts de tennis, un stand de tir et une piste de tir à l'arc. Il est utilisé par le club de football (FC Riomois), de rugby (RC Riomois) et d'athlétisme ainsi que par l'école Pierre-Brossolette, le collège Jean-Vilar et le lycée Virlogeux[R 16].
Stade Dumoulin : il permet la pratique du tir à l'arc, du tir sportif et du football[R 17].
Stade Pierre-Robin : cet équipement communal, d'une capacité de mille places, comprend notamment deux terrains gazonnés. Il est utilisé par le FC riomois et le RC Riomois[R 18].
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Économie
Riom compte deux parcs d'activités : un parc européen d'entreprises, et le parc artisanal de Layat.
Riom a un marché des producteurs actif : il se réunit tous les samedis matin et les mercredis aux halles. Déballage de spécialités locales : fromages, produits régionaux…
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 25 878 €, ce qui plaçait Riom au 23 354e rang des communes de plus de 49 ménages en métropole[77].
Emploi
En 2013, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 12 042 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,5 % d'actifs dont 60,3 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs[a 3].
On comptait 10 623 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 7 340, l'indicateur de concentration d'emploi est de 144,7 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[a 4].
6 652 des 7 335 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 90,7 %) sont des salariés[a 5]. Près de 36 % des actifs travaillaient dans la commune[a 6].
Entreprises
La commune abrite le siège social de 14 grandes entreprises[78].
La manufacture des tabacs (ex Seita) reprise par Imperial Tobaco a été fermée définitivement en 2017[79] et le site occupé par la société Bacacier[80].
Par ailleurs s'est installé un laboratoire dépendant du groupe Merck Sharp Dohme et Chibre
Au , Riom comptait 1 205 entreprises, dont la majorité émanaient du secteur des services, aussi bien aux entreprises qu'aux particuliers[a 7].
En outre, elle comptait 1 402 établissements[a 8].
Au 31 décembre 2014, elle comptait 1 721 établissements actifs (8 720 postes salariés), répartis comme suit :
Caractéristiques des établissements selon le secteur d'activité au 31 décembre 2014 (source : Insee)
Au recensement agricole de 2010, la commune comptait 32 exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (40) et à 1988 (50)[81].
La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 1 204 hectares en 2010, dont 1 048 ha sont allouées aux terres labourables et 141 ha sont toujours en herbe[81].
Industrie
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Commerce et services
Le centre-ville de Riom a deux rues très commerçantes, la rue de l'Hôtel-de-Ville et la rue du commerce. On peut y admirer un joli patrimoine architectural et de jolies devantures.
L'agglomération riomoise possède deux zones commerciales majeures :
la ZAC Les portes de Riom avec le centre commercial Riom-Sud sur la commune de Ménétrol avec Carrefour, Bricomarché, Roady, etc. ;
Au , la commune comptait neuf hôtels, totalisant 392 chambres quatre hôtels classés deux étoiles et quatre autres classés trois étoiles, ainsi qu'un hôtel non classé[a 11]. Il n'existe aucun camping[a 12], résidence de tourisme, village vacances ou tout autre type d'hébergement collectif dans la commune[a 13].
Le centre-ville de Riom est classé secteur sauvegardé au sens de la loi sur la protection du patrimoine (loi dite « Malraux » du code de l'urbanisme). Afin de dynamiser ce patrimoine, Riom dans le cadre de la communauté de communes, appartient au réseau du label Villes et Pays d'art et d'histoire.
En 1212, Philippe Auguste avait annexé le comté d'Auvergne pour en faire la Terre d'Auvergne avec Riom comme capitale, bien que Clermont soit la ville la plus importante du comté, mais elle était la ville de l'évêque. La Terre d'Auvergne avait été donnée en apanage à Alphonse de Poitiers puis à Jean de Berry, enfin, par sa fille, à la maison de Bourbon. Elle revint dans le domaine royal en 1531. La qualité de ville royale où se trouvait le pouvoir civil et judiciaire du comté d'Auvergne jusqu'à la Révolution a permis à la ville de posséder un très riche patrimoine architectural. L'incendie de 1483 et le séisme de 1490 font que la plupart des bâtiments civils du centre ancien subsistants ont été construits après.
Les rues du centre ancien
Le centre ancien était entouré de remparts qui ont été démolis entre 1739 et 1768. Les boulevards actuels ont été tracés sur les anciens fossés (boulevard Chancelier-de-L'Hospital, boulevard Desaix, boulevard Clémentel, boulevard de la République, boulevard de la Liberté).
D'imposantes demeures bourgeoises bâties d'un bloc et où cohabitaient dès le XVIIIe siècle plusieurs générations de riches familles sont visibles. Ces maisons pouvaient abriter jusqu'à 40 personnes.
Plusieurs rues du centre ancien possèdent ces bâtiments intéressants[82],[83].
La rue de l'Hôtel-de-Ville s'appelait rue du Palais et partait de la porte de La Bade, devant le château dont il reste la Sainte-Chapelle, pour aller vers l'abbaye Saint-Amable dont il subsiste l'église. Elle se termine au coin des Taules, à l'intersection des rues de l'Horloge, au nord, et la rue du Commerce, au sud. Elle se prolonge par la rue Saint-Amable, ancienne rue Mercière, qui s'arrêtait à l'abbaye. La rue séparait deux quartiers de la ville, le quartier du Poux, au nord, et le quartier Naigueperse, au sud.
la maison des Consuls[89],[90], La maison des Consuls a été construite au XVIe siècle. Il n'y a jamais eu de consuls habitant ou séjournant dans cette maison. Ce nom provient des médaillons en terre cuite représentant des visages d'inspiration romaine. La façade est sur arcades. Elle marie la verticalité du style gothique avec l'horizontalité de la Renaissance. Belle et élégante tourelle d'angle. Fenêtres à meneaux entourées de rinceaux superbement travaillés. Sur le fronton de gauche : la salamandre de François Ier symbolisant le rattachement de l'Auvergne à son royaume.
la maison à pans de bois[91] ou maison Mazuer (no 33) ;
l'hôtel Soubrany de Bénistant[92] (no 41), avec ses fenêtres à meneaux encadrées de pilastres et surmontées d'un fronton.
Maison à pans de bois.
Hôtel de Laval de Lacresne - Détail du fronton.
Porte d'entrée de l'hôtel Grangier de Cordès.
Fenêtres de l'hôtel Soubrany.
La rue de l'Horloge et la rue du Commerce constituent l'axe nord-sud, autrefois rue des Taules, de la ville ancienne. Elles donnaient, au nord sur la route de Paris par la tour-porte de Layat, et au sud sur la porte de Clermont.
rue de l'Horloge :
l'hôtel Arnoux de Maison-Rouge[93] (no 7), possède une façade du XVIIIe siècle. Dans la cour intérieure, de beaux oculi sculptés ornés d'amours, de masques et de fruits.
l'hôtel Guymoneau[95] (no 12), est un hôtel du XVIe siècle. Belle cour avec un escalier à vis décoré d'une Annonciation et de quatre médaillons. À côté, deux arcades surmontées de quatre statues symbolisant la Force, la Justice, la Prudence et la Tempérance.
l'hôtel Chabre (no 15) possède une belle porte ouvragée du XVIIIe siècle.
Hôtel Guymoneau au 12 rue de l'Horloge.
Hôtel Chabre au 15 rue de l'Horloge : porte d'entrée.
Maison natale de Gilbert Romme au 25 rue de l'Horloge.
hôtel de l'Ancienne Monnaie (no 10) construit en 1420. Occupé par la sous-préfecture depuis 1846
Porte gothique au 4 rue Croisier.
Hôtel au 8 rue Croisier.
Sous-préfecture au 10 rue Croisier.
rue Gilbert Romme :
maison natale[100] d’Eugène Rouher (1814-1884), ministre du Commerce, de l'Agriculture et des Travaux publics sous Napoléon III (no 6),
rue Hippolyte-Gomot Ancienne rue de Mozat, entre la rue du Commerce et la porte de Mozat qui conduit à l'abbaye Saint-Pierre de Mozac. Elle se prolonge vers l'est par la rue Marivaux. La rue de Mozat partageait la ville en deux quartiers : le quartier Saint-Amable au nord où se trouvait l'abbaye éponyme et le quartier Saint-Jean, au sud, ancien quartier des tanneries. Au 27 de cette rue, il est possible d'admirer une belle enseigne de bottier du XVIIIe siècle. On peut voir aussi dans cette rue, une fontaine représentant Adam et Ève datant du XVIIe siècle. Les traits d'Ève seraient ceux de la femme du commanditaire de la fontaine, ceux d'Adam celui du sculpteur amant de la femme du commanditaire et le diable en bas ceux du dit commanditaire de la fontaine.
Maison au 48 rue Hippolyte Gomot, dite « Maison de l'artisan ».
Maison au 48 rue Hippolyte-Gomot, dite « Maison de l'artisan » : boutique et porte.
Maison au 148 rue Hippolyte-Gomot : fronton de la porte.
Maisons aux 62 et 64 rue Hippolyte-Gomot.
rue Marivaux :
Collège Michel de l'Hospital, ancien collège des Oratoriens (no 2), commencé en 1674 et terminé en 1867,
Hôtel de Lauzanne (no 22) ;
rue Daurat :
Hôtel du 3 rue Daurat[103] construit en 1766 et habité par l'ingénieur Legay. Dans la cour, se trouve un linteau du XVIe siècle provenant d'une léproserie.
Maison d'un alchimiste (no 25) dont le blason se voit au-dessus de la porte.
Hôtel au 3 rue Daurat.
Hôtel au 3 rue Daurat : une fenêtre du premier étage.
Place de la Fédération : Agencée dès 1793 pour mettre en valeur la halle aux blés, cette place était aussi le lieu des fêtes révolutionnaires puis populaires. À son origine, il n'y avait pas d'arbres. Les travaux constants depuis le XVIIIe siècle rendent la lisibilité du projet initial impossible.
Un baptistère est édifié au Ve siècle par saint Amable, prêtre de Riom. Édifice desservi par un chapitre de chanoines de Saint-Augustin depuis 1077 et qui devient séculier en 1548. En 1452, un tremblement de terre aurait obligé à renforcer l'un des quatre grands piliers du clocher[110]. À la Révolution, l'église devient un atelier de salpêtre. Dix-huit mois plus tard, elle est rendue au culte. Elle porte le titre de basilique mineure, à la suite de la demande de monseigneur Pierre-Marie Belmont, alors évêque de Clermont, qui voyant la piété des paroissiens demanda au pape Pie X l'élévation au titre de basilique mineure ; le pape l'élèvera par bref du 7 mars 1912[111]. C'est le plus vaste édifice du diocèse après la cathédrale de Clermont. Son architecture est complexe puisqu'elle est marquée par toutes les périodes :
La flèche en pierre de taille du clocher avait été supprimée à la Révolution.
Dans le bras nord du transept on peut voir l'œuvre, Le Christ apaisant la tempête[112], de Claude Marie Dubufe datant de 1819. Le maître de Dubufe n'était rien d'autre que David.
L'église possède un mobilier intéressant : un autel biface en marbre du XVIIIe siècle, une chasse de saint Amable du XIXe siècle remplaçant la précédente fondue au moment de la Révolution.
L'église fut reconstruite au début du XIVe siècle[114], à la suite de l'incendie du précédent édifice.
C'est une collégiale à nef unique. Elle est l'un des derniers exemples au Nord du style gothique languedocien.
Au-dessus du portail, une copie de la Vierge à l'oiseau ; l'original étant à l'intérieur, dans la première chapelle, à droite en rentrant. Cette vierge date du XIVe siècle. Elle fut sauvée des destructions révolutionnaires par les bouchers de Riom.
La tour de l'Horloge se situe au centre du quartier marchand, rue du Commerce, près du Coin des Taules. Elle est l'ancien beffroi, symbole des libertés communales acquises grâce à la charte de franchise, l'Alphonsine, en 1270. Elle a été bâtie à partir de 1391 pour recevoir la cloche de la ville. Autrefois, un automate, offert par le duc Jean de Berry, frappait la cloche. La partie basse, de plan carré, est de style gothique. Elle est sur trois niveaux et elle sert d'assise à la tour octogonale édifiée vers 1530. En 1646, un ouragan renverse son couronnement originel. Un nouveau couronnement en forme de dôme soutenu par huit colonnes[Note 9] est construit. À la Révolution, on supprime les symboles royaux (décorations de fleurs de lys, etc.) mais la salamandre, symbole du roi François Ier, située juste au-dessus du cadran de l'horloge, a été épargnée. L'accès au sommet (véritable plateforme) permet de découvrir une vue de l'ensemble du paysage urbain et des campagnes environnantes. Pour se repérer, des tables d'orientation en lave émaillée ont été installées.
À remarquer, à côté de la porte : l'aune-étalon de Riom (1,18 m), portant fleur de lys, est scellée dans le mur. Cet étalon servait de mesure officielle, sous l'Ancien Régime, près des boutiques et étals de la place des Taules.
La Sainte-Chapelle de Riom a été élevée à partir de 1395-1396 et achevée vers 1403, selon le modèle de la Sainte-Chapelle royale de Paris.
Celle de Riom a été construite par Hugues Foucher, maître des œuvres ducales en Auvergne. Il s'agit du dernier élément conservé en place de la résidence construite à la fin du XIVe siècle par Jean de Berry, car Riom était le siège royal de la province d'Auvergne. Elle est de style gothique flamboyant. La majeure partie des vitraux sont du XVe siècle. Ils illustrent l'Ancien et le Nouveau Testament. La lecture des vitraux est rendue difficile par les restaurations du XIXe siècle qui n'ont pas restitué l'ordre initial.
La Sainte-Chapelle est classée monument historique depuis 1840[115]. Le propriétaire actuel est le ministère de la Justice puisqu'elle est comprise dans l'enceinte de la Cour d'appel de Riom.
L'hôtel de ville de Riom[116] est l'ancien hôtel de Cériers, devenu ensuite l'hôtel Frétat. Le bâtiment est construit autour d'une cour intérieure marquée par l'influence italienne. La cour intérieure, est bordée au rez-de-chaussée sur les deux ailes du XVIe siècle, par une galerie dans laquelle se trouve la statue « Le baiser de la gloire » (1923) de Raymond Léon Rivoire. Dans le vestibule d'entrée est placée une plaque en lave émaillée reproduisant la lettre de Jeanne d'Arc aux Riomois (1429).
Le bâtiment sert d'hôtel de ville depuis le XIXe siècle. Il a été construit au XVIe siècle par la famille Cériers qui a donné dix-sept consuls à la ville de Riom entre 1270 et 1539 et un chancelier à la sénéchaussée d'Auvergne. Jean II de Cériers, père du bâtisseur de l'hôtel, avait été trésorier du duc de Bourbon et d'Auvergne jusqu'au retour de la Terre d'Auvergne à la Couronne en 1523. Son fils, Amable de Cériers a été un élu du bas-pays d'Auvergne entre 1521 et 1540. Il avait obtenu des lettres de réhabilitation de noblesse par François Ier en 1527. Il était marié avec Jeanne Robertet dont le frère Florimond Robertet a été notaire et secrétaire de Charles VIII, Louis XII et François Ier avant d'être, en 1505, un ambassadeur auprès de la république de Florence.
La construction de l'hôtel de Cériers a dû être entreprise entre 1521 et 1526. L'hôtel est devenu la propriété de la famille de Frétat entre 1615 et 1650. La façade sur la rue de l'hôtel de ville est des XVIIe et XVIIIe siècles.
L'hôtel a été acquis en 1721 pour en faire le logement de l'intendant d'Auvergne. Les corps de bâtiment ouest et nord sur cour ont été repris au XVIIIe siècle.
La bibliothèque intercommunale de Riom — à l'origine bibliothèque municipale —, établie depuis la Révolution française[117], possède une collection comprenant 90 000 documents (livres, journaux, etc.), quinze manuscrits médiévaux confisqués des communautés religieuses. Le ministère de la Culture a réalisé des copies digitales de trois manuscrits enluminés[118].
Depuis 2005, l'ensemble des onze points lecture du territoire de Riom-Communauté forme un réseau intercommunal. La structure de Riom en est la bibliothèque centrale.
Le musée se trouve dans l'hôtel Dufraisse du Cheix[R 20], hôtel de style Louis XV reprenant le plan des hôtels parisiens entre cour et jardin, construit à l'angle de la rue de l'Hôtel de ville et le rue Chabrol. L'hôtel a été construit à partir de 1707 pour Annet Dufraisse (1672-1709).
L'hôtel abrite depuis 1866 les collections de peintures et de sculptures de l'Antiquité au XIXe siècle. Il abrite une importante collection de portraits d'hommes célèbres de l'Auvergne.
En 1983 les époux Richard, des collectionneurs riomois, font don de quelque 5 500 œuvres au musée : peintures, sculptures, objets d'art décoratif dont une belle collection d'orfèvrerie.
En 2010, la restauration des bâtiments est terminée. Des espaces pédagogiques sont aménagés ainsi qu'une bibliothèque de recherche et un département des arts décoratifs de 1950 à nos jours est créé. Il possède une collection de plus d'une centaine de pièces d'orfèvrerie, de verrerie et de céramique dont certaines ont été créées spécialement pour le musée (Roland Daraspe, Goudji).
Le musée continue à présenter ses anciennes collections : tableaux de l'école flamande, hollandaise et française des XVIIe et XVIIIe siècles, tableaux orientalisants du XIXe siècle, et plus particulièrement les tableaux du peintre né à Riom Alphonse Cornet, décorateur des châteaux du Louvre et de Fontainebleau.
Le musée présente aussi une belle collection d'objets provenant de l'Antiquité romaine, grecque, étrusque et égyptienne : petits bronzes, terres-cuites, statuettes d'argile, poteries, bijoux…
Des œuvres du Moyen Âge sont montrées : chapiteaux sculptés, bénitiers, différentes pièces lapidaires mais aussi des statues en bois dont une remarquable Sainte Véronique du XIVe siècle et une sévère Vierge en majesté du XIIe siècle en chêne, des meubles ciselés, des émaux champlevés du XIIIe siècle provenant de Limoges.
La Renaissance n'est pas oubliée : tableaux, tapisseries, meubles…
La période classique (XVIIe – XVIIIe siècles) est illustrée par la mise en valeur de meubles marquetés, des tapisseries d'Aubusson du XVIIe siècle, de l'argenterie et de la porcelaine et par une collection surprenante de râpes à tabac.
Le musée présente aussi une collection d'armes anciennes dont le « tromblon de Mandrin ».
Le musée[119] se trouve au 10bis rue Delille dans un hôtel particulier du XVIIIe siècle donné en 1958 par mademoiselle Luce de Montgon.
Il présente l'ethnographie régionale de la Haute et Basse-Auvergne. Sur trois étages, outils et objets retracent la vie rurale et agricole, l'artisanat, les fêtes populaires, les costumes des habitants. Très belle collection de sculptures religieuses rassemblées par l'abbé Douissard à partir des années 1960. Belle collection de coiffes.
Le forum Rexy - Théâtre municipal
Le Rexy est construit à l'emplacement de l'Ancienne comédie / salle de cinéma, ouvrant sur la rue Hellénie. Il devient un cinéma dans les années 1920, est détruit en 1934 par un incendie et reconstruit en 1936. Sa façade est refaite en 1985 et repeinte en 2000[R 21].
Patrimoine culturel
Agence des musiques des territoires d'Auvergne
L'Agence des musiques des territoires d'Auvergne (AMTA)[120] est une association régionale rassemblant un millier d'adhérents d'horizons géographique, culturel et sociologique divers ayant pour passion commune l'Auvergne, ses habitants et leurs savoir-faire. Depuis sa création en 1985, l'AMTA est en convention avec le ministère de la Culture, le conseil régional d'Auvergne et la ville de Riom où elle est implantée.
Issue du mouvement d'éducation populaire et très attachée à la diversité culturelle, l'AMTA s'attelle à faire connaître et comprendre les gens des « pays d'Auvergne » et à transmettre leurs connaissances. Pour cela, les bénévoles et permanents de l'association collectent la mémoire des femmes et des hommes porteuse d'imaginaire particulier, de dialectes complexes, de lien et de sens entre « l'hier » et « l'aujourd'hui », le rural et l’urbain, l’autochtone et le nouvel arrivant, la tradition et la modernité. Ce patrimoine recouvre les musiques et danses, les contes, les langues vernaculaires, les savoir-faire.
Pierre Virlogeux (1903-1944), céramiste, chef d'entreprise, résistant, commandant des MUR d'Auvergne, mort pour la France, suicidé dans sa cellule de la caserne d'Anterroche ;
D'azur à la lettre R capitale d'or surmontée de deux fleurs de lys du même[124].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Ancien logo de la ville de Riom de 2003 à 2009.
Logo utilisé de à .
L'ancien logo utilisé par la ville de 2003[R 22] à 2009 représentait la tour de l'Horloge, symbole des libertés communales. Il a été remplacé en , la tour étant modernisée dans la lettre « i »[R 23].
Une nouvelle identité visuelle a été dévoilée le . La tour de l'Horloge disparaît du logo pour laisser place aux fleurs de lys présentes sur la façade de la tour jusqu'à la Révolution[R 23],[125].
Jean-Joseph Expilly, « Riom », dans Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, t. 6, Amsterdam, (lire en ligne), p. 279-282, 298
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↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Riom comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Ces colonnes, et la frise qui les accompagne, ont été récupérées du puits Lavèze, qui se trouvait dans la cour du palais ducal.
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