La ville, qui a obtenu en le label touristique Petite Cité de caractère, est réputée pour son abbatiale romane classée monument historique, qui comprend un clocher-porche.
Le Mercurol est un village situé à l'ouest du bourg, sur la route de Lalizolle, à la limite de la commune de Sussat. On y a retrouvé quelques vestiges gallo-romains. Le château et les bois du Châtelard se trouvent à proximité et sont depuis 1768 la propriété de la famille Pellissier de Féligonde. Ce village important et éloigné du bourg avait autrefois sa propre école, ouverte en 1888[4], et une chapelle y fut édifiée, inaugurée en 1964[Note 1].
Sainte-Foy se situe sur la colline dominant le bourg, au nord-est. On y trouve la chapelle du même nom, ainsi qu'une table d'orientation.
Puy-Vacher est un hameau situé à l'est du Mercurol, à l'écart de la route de Lalizolle. Dans ce hameau est installé le dernier artisan chaufournier de France, qui perpétue une tradition très ancienne sur les coteaux calcaires d'Ébreuil et des environs.
Villeneuve est un hameau situé à proximité du château et des bois du Châtelard. On y accède par deux routes prenant à l'ouest de la D 998.
Les Margots dominent la route menant à Vicq, à gauche de la route et à la limite de la commune de Vicq.
Chamboirat est situé outre-Sioule, sur la route de Gannat.
Hydrographie
La ville est traversée par la Sioule et ses affluents, la Cigogne, la Bilie et le ruisseau de la Cèpe.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,4 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Au , Ébreuil est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,7 %), terres arables (26,2 %), prairies (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), zones urbanisées (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom vient de la langue gauloiseeburo-ialon (la « clairière des ifs »)[16], pour aboutir au nom que nous lui connaissons aujourd'hui.
Les habitants sont couramment appelés du gentilé traditionnel de Fiolants. Ce gentilé tire son origine de la petite bouteille, la fiola qui était remplie de vin ou d'eau de vie, que les habitants emportaient avec eux pour se réchauffer lors de leurs travaux dans les vignes. Ces sortes de surnoms sont assez courantes dans l'Allier : les Biachets pour les habitants de Désertines, les Lanciers pour les habitants de Franchesse, etc[20].
Histoire
Malte-Brun, dans la France illustrée (1882), consacrait une petite notice à l'histoire d'Ébreuil, dont on peut extraire :
« Ébreuil est une ancienne cité dont Sidoine Apollinaire fait mention. On a prétendu que César avait établi un camp dans les environs. Tout le pays fut dévasté par les Goths, et on y trouve fréquemment des débris d'armes. Sous Charlemagne, Ébreuil possédait l'un des quatre palais assignés pour résidence à Louis, son fils, élevé par lui au trône d'Aquitaine. Lothaire fit don de cette ville à des moines, qui y fondèrent une abbaye, devenue bientôt très puissante et très riche ; elle possédait, en 1115, 34 églises dans le diocèse de Bourges, 6 dans le diocèse de Rodez et 12 dans celui de Sens, sans compter les richesses que les reliques de saint Maixent, souvent visitées des pèlerins, attiraient à Ébreuil, où elles avaient été déposées au Xe siècle. Pendant la guerre de la Praguerie, Ébreuil fut pris par le seigneur de Chabannes, un des chefs des révoltés ; mais la ville rentra bientôt sous l'obéissance du roi Charles VII, qui y séjourna quelque temps.
L'abbaye, qui avait perdu beaucoup de son importance, fut supprimée au XVIIIe siècle par l'évêque de Clermont et remplacée par un hôpital[21]. »
En réalité, le roi Lothaire ne fit pas don de la ville, mais de la « terre d'Ébreuil » pour que les moines de Saint-Maixent en Poitou fuyant les invasions normandes (Vikings) s'y installent et fondent leur monastère vers 960 ; elle est attestée en 961. L'abbé de l'abbatiale était de ce fait le seigneur haut-justicier du lieu. Le monastère fut érigé en abbaye bien plus tard, en 1080, par décision du pape Grégoire VII.
Faits divers historiques
Par son passé historique, grâce à l'importance que l'abbaye Saint-Léger avait dans la région, Ébreuil vit passer ou séjourner de nombreuses personnalités : de Louis le Débonnaire à Charles VII, de Catherine de Médicis et son fils Charles IX à marquis de Sade lorsque son oncle était abbé commendataire d'Ébreuil, mais aussi des personnages moins recommandables, dont le célèbre bandit de grand chemin Mandrin, qui défiait l'ordre et dont la popularité était à son apogée deux années avant son arrestation et sa condamnation au terrible supplice de la roue en 1755. En 1754, après avoir été encerclé avec ses hommes, il est blessé de deux coups de fusil, ce qui ne l'empêchera pas de s'enfuir et, quelques jours plus tard, un peu avant Noël, à Ébreuil, d'être confronté à cinq gabelous de la brigade de Vichy qu'il massacrera avant d'être arrêté quelques mois plus tard.[réf. nécessaire]
Politique et administration
Découpage territorial
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Depuis le , afin que les arrondissements du département « correspondent à une meilleure cohérence administrative et [à une] adaptation aux bassins de vie », la commune est retirée de l'arrondissement de Montluçon pour être rattachée à celui de Vichy[22].
Tendances politiques et résultats
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Aux élections législatives de 2012, Bernard Lesterlin, élu dans la deuxième circonscription, n'a pas recueilli la majorité des voix (48,20 %). 58,09 % des électeurs ont voté[23].
Aux élections municipales de 2014, le maire sortant, Didier Duboisset, s'est représenté mais a été battu par Pierre A. Teriitehau avec 51,89 % des suffrages exprimés. Le taux de participation s'élève à 76,17 %[24].
Aux élections départementales de 2015, le binôme André Bidaud - Anne-Marie Defay, élu dans le canton de Gannat, a recueilli 63,37 % des suffrages exprimés. 57,77 % des électeurs ont voté[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2021, la commune comptait 1 271 habitants[Note 3], en évolution de +1,52 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Ébreuil dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique, où 151 élèves sont scolarisés pour l'année scolaire 2019-2020[33].
L'exploitation de la chaux sur les coteaux calcaires autour d'Ébreuil est très ancienne. Les paysans extrayaient la pierre à chaux de leurs champs et la fournissaient à des chaufourniers, exploitant les nombreux fours à chaux dont on trouve les vestiges aux environs. La chaux d'Ébreuil est réputée pour sa pureté (très faible teneur en argile). Une seule entreprise familiale[Note 4] continue aujourd'hui cette activité traditionnelle. L'entreprise comprend une carrière ouverte en 1935 sur la colline dominant le bourg au nord (entre Sainte-Foy et les Margots) et un four à chaux au Puy Vacher, qui produit une chaux principalement destinée à l'agriculture. En parallèle, il y a un atelier de fabrication de la pâte de chaux, spécialité de Calci-chaux dirigée par Daniel Pinel, dont la production est destinée notamment à la restauration de monuments historiques et de bâtiments anciens et fournit le chantier de construction du château de Guédelon[36].
Des stages de maçonnerie et de décoration à la chaux sont organisés à Ébreuil. La carrière, le four à chaux et l'atelier de fabrication de la pâte de chaux peuvent se visiter sur réservation[37].
Agriculture
Autrefois, les collines de Sainte-Foy et des Bagnettes étaient destinées à la culture de la vigne, et cela jusqu'à l'apparition du phylloxéras à la fin des années 1800. Aujourd'hui, dans le cadre de la politique des espaces naturels sensibles du département de l'allier, un plan de gestion des coteaux de ces deux collines est en place pour assurer sa protection.
Dans un document archivé, on retrouve que monsieur Sirot, agronome, lors d'une réunion publique à l'école des garçons en décembre 1900, rappel qu'un des premiers comices agricoles fondés en France a été celui d'Ébreuil.
L'agriculture sur la commune prenait une place importante, dans les années 1950, il restait encore une centaine d'exploitations agricoles, en 2016 une dizaine subsiste seulement.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église Saint-Léger, datant des XIe, XIIe, XIIIe et XVIIe siècles, propriété de la commune. Classée au titre des monuments historiques par arrêté du .
« L'église abbatiale […] subsiste encore ; c'est un bel édifice roman ; on y voit la châsse de saint Léger, patron de l'ancienne abbaye ; c'est une œuvre du XVe siècle, représentant une église ; sur les côtés sont les statuettes des douze apôtres, et le cintre est surmonté de figurines représentant des bourreaux brandissant d'un air féroce de terribles coutelas. »
Ancienne église Notre-Dame. Il subsiste, entre la mairie et la poste, un mur du chevet de l'église Notre-Dame, qui fut l'église paroissiale d'Ébreuil avant la Révolution. À cette époque, l'abbatiale Saint-Léger, plus grande et en meilleur état, devint l'église paroissiale. Notre-Dame servit de halle aux blés et devint plus tard la salle des fêtes de la commune. En 1958, elle fut détruite pour laisser place à un nouveau bâtiment où la poste s'installa en 1966[Note 5].
Chapelle de Sainte-Foy, construite par les moines de Saint-Maixent vers 990, elle restera longtemps en ruines. C'est sur un vœu du chanoine Brugnaud (curé d'Ébreuil, 1953-1970), et avec l'aide de ses paroissiens et amis, que la chapelle a pu être restaurée. Elle est située sur les hauteurs qui dominent Ébreuil au nord-ouest. Près de la chapelle se dresse une statue de saint Michel, inaugurée en août 1948 ; elle fut établie à l'initiative du chanoine Gagnière, curé d'Ébreuil, qui avait fait le vœu en 1939 de réaliser ce monument si les horreurs de la guerre étaient épargnées à la paroisse. Table d'orientation.
Patrimoine civil
L'ancien Hôpital ou Hôpital des Charitains : il remplaça vers 1770 les bâtiments conventuels de l'ancienne abbaye, entre l'abbatiale Saint-Léger et la Sioule. Il fut tenu de 1767 à la Révolution par les frères de Saint-Jean de Dieu, puis, au XIXe siècle, par les sœurs de la Charité de Bourges (jusqu'en 1823), auxquelles succédèrent les sœurs de la Charité de Nevers. La salle qui servait de pharmacie, habillée de boiseries, conserve des objets remarquables : poêle et fontaine de faïence du XVIIIe siècle, de style lorrain ; pots de pharmacie, vases, plats et assiettes d'étain ; ouvrages anciens de médecine, surtout une rare édition (Paris, Gabriel Buon, 1575) des œuvres d'Ambroise Paré ; dentelles[38]. Parmi les autres éléments, protégés au titre d'une inscription comme monument historique[39], on trouve : le portail d'entrée, l'escalier et sa rampe en fer forgé, une chambre avec alcôve et cheminée.
Halles, non datées, propriété de la commune. Inscrites sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 22 octobre 1971.
Maison à échauguette, rue du Vieux-Pont, datant du XVe siècle, propriété privée. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du . Protection partielle : façade sur la rue et toiture.
Château du Châtelard, à l'ouest d'Ébreuil, datant des XIVe, XVe et XVIe siècles, propriété privée. Inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du . Protection partielle : façades et toitures de quatre tours et de la chapelle, vestiges du chemin de ronde. Le fief et le château du Châtelard ont été achetés en 1761 à Girard de Châteauneuf par Michel Pellissier de Féligonde ; le Châtelard n'est pas sorti de cette famille.
Château de la Grave, à l'ouest du bourg, sur les premières pentes dominant la rive gauche de la Sioule. Après avoir appartenu du XVIe au XVIIIe siècle à la famille de La Grave, il fut acheté en 1755 par l'abbé de Sade, abbé d'Ébreuil, oncle du « divin marquis ». Dès 1762, il fut racheté par Jean Édouard Potrelot de Grillon, qui devint maire d'Ébreuil en 1790[40].
Le musée de la Maréchalerie. En 1997, Jean Perrin et son fils Jean-Marc ont eu l'idée de remettre en valeur l'atelier dans lequel trois générations de maréchaux-ferrants se sont succédé (Amable et Marcel Charton, ainsi que Jean Perrin). Le musée présente tous les outils d'époque (de 1850 à 1960). S'y ajoutent une exposition très complète de matériels agricoles du siècle passé, ainsi que la reconstitution d'un atelier de sabotier et de cordonnier, et l'épicerie ouverte en 1907 par Berthe Charton. Les deux créateurs ont décidé, en 2007, de faire don du musée à la commune d'Ébreuil à leurs décès.
Ébreuil dans la culture
En 1960, Ébreuil a été l'un des lieux de tournage du film Fortunat d'Alex Joffé, avec Bourvil et Michèle Morgan. Le film est tiré du roman du même nom de Michel Breitman. Michel Breitman, né à Mennetou-sur-Cher, en Loir-et-Cher, petit bourg situé sur la ligne de démarcation pendant la Seconde Guerre mondiale, y situe le début de l'intrigue (avant le passage de la ligne). Pour les besoins du film, pendant un mois, Ébreuil fut Mennetou et la Sioule était le Cher. Le film débute par le défilé d'une patrouille allemande dans les rues d'Ébreuil, ainsi que par l'évasion d'un homme pris dans une rafle et qui tente de franchir le pont qui enjambe la Sioule. En 2010, une équipe d'anciens figurants a voulu célébrer les cinquante années du film avec la participation de la femme du scénariste, Mme Breitman et ses enfants ; une plaque en lave émaillée a été posée sur le mur de l'ancienne maison de l'octroi en souvenir de l'événement.
François de Tournon (1489-1562), cardinal, successivement archevêque d'Embrun, de Bourges, d'Auch et de Lyon, diplomate, fut abbé commendataire d'Ébreuil de 1509 à 1526.
Michel Boucheix (né vers 1644), peintre et alchimiste ; il dut s'exiler à Ébreuil.
Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814), plus connu sous le nom de marquis de Sade, auteur de romans et philosophe, séjourna à de nombreuses reprises à Ébreuil lorsque son oncle en avait la garde et notamment pour les vacances d'été.
Prosper Jutier (1826-1885), ingénieur des mines qui a restauré et développé les sources minérales de Plombières-les-Bains. Sa mère, Reine Ballet, était originaire d'Ébreuil ; elle était la fille de Nicolas François Ballet, greffier en chef en l'élection de Gannat, qui avait acquis en 1793, lors de la vente des biens de l'abbaye d'Ébreuil comme biens nationaux, le domaine du Parc[41] ; cette propriété, située rue du Pont-Neuf, est passée ensuite à la famille Jutier ; on y a construit la nouvelle maison de retraite (Résidence du Parc).
Fernand Rozier (1839-1922), né à Ébreuil, médecin et occultiste.
Jean Coulon (1853-1923), sculpteur (entré en 1876 à l'École des Beaux-Arts de Paris). Il fut également conseiller municipal d'Ébreuil.
Charles Péronnet (1866-1953), né à Ébreuil, avocat, député de l'Allier (1906-1910, 1914-1924).
Joseph Viple (1880-1947), né à Ébreuil, magistrat, maire d'Ébreuil (1922-1944), historien du Bourbonnais.
Antoine Brun (1881-1978), né dans la commune limitrophe de Saint-Quintin-sur-Sioule (Puy-de-Dôme) ; il fut élevé à Ébreuil par ses grands-parents paternels, agriculteurs au Puy Vacher, et fréquenta l'école publique du village du Mercurol. Directeur de l'école du Breuil, maire du Breuil, conseiller général du canton de Lapalisse, il était astronome amateur, mais la qualité de ses observations et de ses travaux le firent reconnaître par la communauté scientifique, en France et à l'étranger.
Charles-Eugène Sancelme (né à Jenzat le 30 décembre 1882 et mort à Paris le 28 octobre 1962), général de corps d'armée, grand-officier de la Légion d'honneur en 1951[42]. De 1934 à 1938, il est chef d'état-major du gouverneur militaire de Strasbourg ; de 1938 à 1940, il commande la 4e division d'infanterie nord-africaine. Il est fait prisonnier le et le reste pendant toute la guerre. À son retour, il prend sa retraite et partage son temps entre Paris et Ébreuil. Il repose au cimetière d'Ébreuil.
Jean-Baptiste Peigue, « Notice historique sur la ville d'Ébreuil », Tablettes historiques de l'Auvergne, t. I, , p. 461-478 (lire en ligne).
Joseph Viple, L'Abbaye de Saint-Léger d'Ébreuil, Moulins, Impr. de E. Revéret, s.d., 63 p. (extrait du Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais).
Abbé Gilbert Boudant, Histoire de la ville, du château et de l'abbaye d'Ébreuil, Moulins, C. Desrosiers, . 68 pages + 8 pages de planches. Réédité en fac-similé, en 1989, à Paris et Amiens : Éditions Res universis, coll. « Monographies des villes et villages de France » sous le titre de couverture « Ébreuil : son histoire ».
Docteur Charles Bidet, D'Ébreuil à Châteauneuf : la vallée de la Sioule, Ébreuil et son abbaye, Clermont-Ferrand, impr. G. de Bussac, , 150 + 14.
Roger Bourgougnon (dir.) et Deise Orlat (illustrations), Ébreuil au temps de la Révolution : 1789-an VIII, Ébreuil, École publique, . 51 pages + 7 pages de planches.
René Germain, Une prestigieuse abbaye bénédictine, Ébreuil-sur-Sioule, .
René Germain, Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond, Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Sayat, De Borée, (2-84494-199-0)
Georges Jousse, Ébreuil, cité royale et abbatiale, Imestra Éditions, (en français et anglais).
Georges Jousse, Ébreuil, l'abbatiale Saint-Léger – son histoire, ses mystères, Imestra Éditions, .
Georges Jousse, Ébreuil, la puissante abbaye royale d'Auvergne,, Imestra Éditions, . Prix Achille-Allier 2019.
↑Elle fut construite à l'initiative du chanoine Brugnaud, curé d'Ébreuil, sur un terrain dépendant du domaine du Châtelard, offert par la famille de Féligonde.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑La famille possédait déjà des fours à chaux à la fin du XIXe siècle.
↑Parallèlement, l'ancienne mairie, construite sous la Restauration et qui jouxtait Notre-Dame, fut démolie en 1964 et remplacée par un nouveau bâtiment terminé sur le même emplacement en 1965.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
↑« Ebreuil (03450) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
↑André Leguai, Histoire des communes de l'Allier, II.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, , 385 p., p. 160
↑Henri Grobost, Rose-Marie Grobost et Maximilien Guérin, Contes et histoires en parler de Naves (Allier). Corpus textuel transcrit et traduit, Paris, L'Harmattan, coll. « Les parlers du Croissant », (présentation en ligne).
↑Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda (Limsi, CNRS), « Comparaison de dialectes du Croissant avec d’autres parlers d’oïl (berrichon-bourbonnais et poitevin-saintongeais) et d’oc », communication au colloque « 2èmes Rencontres sur les Parlers du Croissant », Montluçon, 2019, [lire en ligne].
↑Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 3 juin 2014).
↑Abbé Boudant, Histoire... d'Ébreuil ; Docteur Bidet, D'Ébreuil à Châteauneuf, p. 130-132. Selon la tradition, les dentelles proviendraient de la robe de mariage de Marie Leczinska ; elles auraient été offertes par elle au frère Juste Viallard, qui était le protégé de son père, le roi Stanislas.
↑René Germain (dir.), Dominique Laurent, Maurice Piboule, Annie Regond et Michel Thévenet, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éd. de Borée, , 684 p. (ISBN2-84494-199-0), p. 310-311.
↑Charles Bidet, D'Ébreuil à Châteauneuf : la vallée de la Sioule, Ébreuil et son abbaye, Clermont-Ferrand, G. de Bussac, 1973, p. 123.
↑Dossier 19800035/367/49313, consultable sur la base Léonore.