Les transports dans le département français de la Haute-Loire sont, comme dans beaucoup de territoires ruraux et montagneux, peu performants. La lenteur des transports terrestres (en cours d'amélioration toutefois en direction de Saint-Étienne et Lyon) explique le sentiment d'enclavement de ce département et l'existence d'une liaison aérienne quotidienne entre Paris et Le Puy-en-Velay, bien que cette agglomération compte moins de 40 000 habitants.
La Haute-Loire ne compte qu'un court tronçon d'autoroute, l'A75, à l'extrémité nord-ouest du département. Celle-ci ne dessert directement aucune agglomération importante de la Haute-Loire, mais la route nationale 102 qui s'en sépare dessert Brioude et Le Puy-en-Velay ; l'A75 et la RN 102 relient ainsi le département à Clermont-Ferrand.
Le principal axe routier du département est aujourd'hui la route nationale 88, qui relie Toulouse à Lyon par Le Puy-en-Velay ; le récent accroissement démographique du nord-est du département (où se trouvent aujourd'hui les deuxième et troisième communes les plus peuplées du département) a conduit à la mise à 2x2 voies partielle de cette route entre Le Puy et Saint-Étienne.
Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant
Origine
Principales agglomérations desservies dans le département
Jusque dans les années 1970, la RN 88 passait par Laval-Atger entre Costaros et Châteauneuf-de-Randon ; cet itinéraire a été déclassé en RD 88 et la RN 88 a pris son itinéraire actuel aux RN 102 et 106 dans le département.
La RN 88 est aujourd'hui aménagée en voie express à 2x2 voies entre Saint-Chamond et Yssingeaux (sauf viaduc du Lignon) et dans la périphérie du Puy-en-Velay. Sa mise à 2x2 voies intégrale est projetée à long terme.
(initialement : route nationale 86 à Viviers, vers Bourg-Saint-Andéol et Pierrelatte)
La route nationale 102 a connu une légère rectification de tracé à l'extrémité sud du département (frontière de l'Ardèche) dans les années 1970, avec la reprise du tracé de l'ancienne route nationale 102A à la place de son tracé historique par Lespéron.
Déclassée dans les années 1970 en RD 906 dans le département (sauf les tronçons en tronc commun ou repris par la RN 88). Le contournement du Puy-en-Velay par l'ouest, qui porte également le nom de RD 906, est postérieur au déclassement de la RN 106 et n'appartenait pas à son itinéraire.
La Haute-Loire est desservie par le réseau régional de transport routier Cars Région, dont le réseau de la Haute-Loire compte près d'une vingtaine de lignes régulières.
Covoiturage et autopartage
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Le transport ferroviaire est peu fréquenté dans la Haute-Loire, deux gares seulement dépassant les 100 000 voyageurs en 2019 (Le Puy-en-Velay avec 272 000 voyageurs et Bas-Monistrol avec 102 000 voyageurs)[3].
Les deux principales lignes ferroviaires de la Haute-Loire sont la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac et la ligne de Saint-Georges-d'Aurac à Saint-Étienne-Châteaucreux, toutes deux à voie unique et non-électrifiées. La première voit son importance décliner du nord au sud, au fur et à mesure que s'en détachent la ligne de Figeac à Arvant puis la ligne de Saint-Georges-d'Aurac à Saint-Étienne-Châteaucreux ; cette dernière possède deux tronçons très différents, celui à l'ouest du Puy étant peu fréquenté tandis que celui entre le Puy et Saint-Étienne voit son trafic progresser.
Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
L'aéroport du Puy-en-Velay - Loudes est l'un des moins fréquentés de France métropolitaine parmi ceux proposant des vols réguliers (moins de 6 000 passagers en 2019[4]), mais sa liaison quotidienne vers Paris-Orly est vitale pour une ville qui ne bénéficie pas d'une liaison ferroviaire ou routière performante vers la capitale.