Les transports dans le département français de l'Aveyron sont dans l'ensemble peu développés, ce département étant principalement rural, peu peuplé et éloigné des principaux axes de transport. Si la préfecture Rodez est reliée à Toulouse par une ligne ferroviaire et une voie rapide à 2x2 voies, et si la sous-préfecture Millau est située sur un axe nord-sud qui a été maintenu (ligne des Causses) ou développé (autoroute A75) au nom de l'aménagement du territoire, il est à noter qu'aucune autoroute, voie rapide ou voie ferrée ne relie entre elles les deux communes les plus peuplées du département.
La seule autoroute du département est l'autoroute A75, axe créé dans les années 1990 et 2000 pour désenclaver le sud du Massif central. Elle est non-concédée et gratuite, sauf au niveau du viaduc de Millau, ouvrage d'art à haubans exceptionnel par sa longueur, sa hauteur et son architecture.
La route nationale 88 est le principal axe routier desservant Rodez. Presque entièrement aménagée à 2x2 voies entre Toulouse et Rodez, son aménagement en voie rapide doit être poursuivi vers l'est jusqu'à l'A75 et au-delà jusqu'à Lyon.
Actuelles et anciennes autoroutes et routes nationales du département
Identifiant
Origine
Principales agglomérations desservies dans le département
Autoroute à 2x2 voies, gratuite et non-concédée, sauf le tronçon de Saint-Germain à La Cavalerie, concédé et payant et où se trouve le viaduc de Millau.
Progressivement déclassée en RD 809 dans le département au fur et à mesure des ouvertures de l'A75 (le tronçon situé au niveau de Millau avait brièvement été renommé RN 2009 avant son déclassement en 2006).
Jusque dans les années 1970, la RN 88 passait par Saint-Geniez-d'Olt entre Rodez et Banassac ; cet itinéraire a été déclassé en RD 988 et la RN 88 a pris son itinéraire actuel par Séverac-le-Château. Certains tronçons de la RN 88 ont ensuite été déclassés lors des mises à 2x2 voies entre Rodez et le Tarn dans les années 2000 et 2010.
La RN 88 doit progressivement être entièrement mise à 2x2 voies. La Région Occitanie doit reprendre la gestion de la RN 88 en 2024.
Avant les années 1970, la RN 140 avait un itinéraire très différent et s'arrêtait à Figeac, quelques kilomètres avant l'Aveyron. Le tronçon Figeac-Rodez a été constitué à partir de sections des anciennes RN 594, RN 662 et CD 21.
Le tronçon de Saint-Christophe-Vallon à Marcillac-Vallon est déclassé en RD 962 dans les années 1970, tandis que le reste de la RN 662 est renommé RN 140 dans le département, puis finalement déclassé en 2006 en RD 840.
L'Aveyron est desservi par le réseau régional de transport routier liO, qui exploite une 17 lignes régulières dans le département, pour la plupart au départ de Rodez ou Millau.
Covoiturage et autopartage
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Hormis une ligne à trafic exclusivement minier et le tramway de Rodez, l'Aveyron n'a jamais été desservi par des chemins de fer d’intérêt local non plus. De vastes parties du département n'ont ainsi jamais été desservies par le transport ferroviaire.
La ligne de Béziers à Neussargues, dite ligne des Causses, qui possède certaines des rampes les plus fortes du réseau ferroviaire français, est électrifiée par le Midi en 1931-1932. Elle reste jusqu'à nos jours la seule ligne électrifiée d'un réseau qui s'est réduit : après la ligne de Sévérac-le-Château à Rodez fermée en 2017, la fermeture de la ligne des Causses elle-même est régulièrement évoquée alors que son trafic s'est réduit comme peau de chagrin.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1913.
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
Département peu peuplé et éloigné des principaux axes ferroviaires, l'Aveyron ne possède aucune gare importante. Les principales gares de voyageurs sont celles de Rodez et Capdenac, avec une fréquentation annuelle de seulement 182 000 et 108 000 voyageurs respectivement en 2019[2].
L'aéroport de Rodez-Aveyron est desservi toute l'année par des vols de et vers Paris-Orly, et en saison par quelques vols vers le nord de l'Europe. Il accueille également des vols charters, des vols d'affaire, du fret et de l'aviation légère.
Le réseau Mio (Millau) est constitué de trois lignes régulières dans le centre de l'agglomération complété par du transport à la demande pour les communes périphériques.
Le réseau TUB (Decazeville) ne compte que deux lignes régulières d'autobus.
Modes actifs
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