Le chemin de fer de Pau-Oloron-Mauléon est un réseau de chemin de fer secondaire concédé par le département des Pyrénées-Atlantiques, afin de desservir ses régions rurales, et qui a fonctionné entre 1890 et 1930.
La Compagnie du chemin de fer de Pau-Oloron-Mauléon et du tramway de Bayonne à Biarritz (POM) est formée le [2] pour assurer l'exploitation du réseau départemental. Son siège social est, en 1928, 29 rue de Rome à Paris[2].
Oloron - Mauléon, (43 km), mise en service le [6] d'Oloron à Lannes et …
La ligne de Saint-Laurent-Bretagne à Aire-sur-l'Adour possédait une section de 15 km dans le département du Gers et de 3 km dans celui des Landes.
La gare de départ est située Place de la République à Pau. Un raccordement de 6 km contournant la ville, dessert la gare de la Compagnie des Chemins de fer du Midi et le dépôt.
Ces lignes disparaissent entre le et le .
Une ligne complémentaire est ouverte entre Pau (Place de la République) et l'Aviation (terrain d'aviation). Elle ouvre en 1916 avec une longueur de 10 km et disparait le .
N° 5 à 8 : type 030T Blanc-Misseron (n° Blanc-Misseron 249-252), livrées en 1900
N° 9 à 11 : type 030T Blanc-Misseron (n° Blanc-Misseron 274-276), livrées en 1901
N° 12 à 14 : type 030T Blanc-Misseron (n° Blanc-Misseron 294-296), livrées en 1902
N° 17 : type 030T Blanc-Misseron (n° Blanc-Misseron 344), livrée en 1908
N° 18 : type 030T Blanc-Misseron (n° Blanc-Misseron 370), livrée en 1909
Vestiges et matériels préservés
La plupart des gares présentes le long de ces lignes ont été conservées en étant reconverties en résidences, les remises et les hangars de marchandises ont été préservés.
Notes et références
↑ a et b« Décret du 4 avril 1898 qui déclare d'utilité publique l'établissement, dans le département des Basses-Pyrénées, d'un réseau de tramways à traction mécanique (avec le cahier des charges et la convention de rétrocession) », Bulletin des Lois de la République française, no 1980, , p. 933-970 (lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cAnnuaire des Chemins de fer et des Tramways (ancien Marchal) : Édition des réseaux français, Paris, , 43e éd., 1334 p., p. 729-732
↑Marie-Thérèse Bitsch, La Belgique entre la France et l'Allemagne : 1905-1914, Paris, Publications de la Sorbonne, , 576 p. (ISBN978-2-85944-239-2, lire en ligne), p. 204