Plaisance (Plasença en gascon), dite aussi Plaisance du Gers, est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Basse, un territoire qui s’allonge dans la moyenne vallée de l’Adour, à l’endroit où le fleuve marque un coude entre Bigorre et Gers.
L'Arros, d'une longueur totale de 130,8 km, prend sa source dans la commune d'Esparros et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Izotges, après avoir traversé 54 communes[6].
Le ruisseau de Larté, d'une longueur totale de 17 km, prend sa source dans la commune de Sauveterre et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros sur le territoire communal, après avoir traversé 9 communes[7].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 952 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Maumusson-Laguian à 12 km à vol d'oiseau[10], est de 14,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 021,5 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[14] :
le « cours de l'Arros » (1 675 ha), couvrant 41 communes dont 20 dans le Gers et 21 dans les Hautes-Pyrénées[15].
Urbanisme
Typologie
Au , Plaisance est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (74,9 %), zones urbanisées (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3 %), forêts (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arros et le ruisseau de Larté. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1988, 1999, 2000, 2001, 2009, 2018 et 2019[20],[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 837 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 837 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Toponymie
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Histoire
Plaisance fut fondée par le comte Jean Ier d'Armagnac et l'abbé de la Case-Dieu. Cette bastide succédait à un village préexistant. Bastide tardive, Plaisance se développe mal. Elle connut, en outre, les vicissitudes liées aux affrontements entre anglais et français. Plaisance fut ainsi détruite une première fois en 1338 par les Anglais. Elle fut de nouveau incendiée en 1355 par le Prince Noir qui s'opposait à la famille d'Armagnac[23].
La bastide fut reconstruite mais dans des proportions bien plus modestes et fut baptisée Plaisance en lieu et place de son ancien nom : Ribaute (= Rive Haute ou Ripa Alta).
Plaisance végéta pendant toute la période de l'Ancien Régime faute d'importantes fonctions administratives ou religieuses.
Cependant à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, grâce aux frères Louis Lanafoërt[24] et Joseph Louis Lanafoërt[25], les grands maires bâtisseurs du Plaisance du XIXe siècle[26], Plaisance connaît un réel essor et retrouve les dimensions de l'ancienne bastide. Sous le Second Empire, grâce au gendre de Louis Lanafoërt, Jean-François Doat, maire de Plaisance de 1848 à 1852 et surtout conseiller général du Gers de 1858 à 1869, Plaisance connaît un essor industriel important avec l'ouverture de la gare de Castelnau, et la construction d'un second moulin achevé en 1864, le moulin de Lalanne, disparu au XXe siècle.
Après la fin de la Première Guerre mondiale, qui a vu disparaître presque la plupart des hommes des grandes familles plaisantines (notamment la famille Sabail et L'Officier, héritière des Lanafoërt et Doat), Plaisance reprit son déclin.
Au XXe siècle, l'activité de la ville tourne autour de l'agriculture et de la viticulture. Mais la ville a continué son longs déclin qui s’est accentué à partir de 1969, notamment au profit de Marciac, dont le rayonnement croissait tandis que celui de Plaisance périclitait.
Agriculteur retraité - Conseiller général (1992-2011)
2020
En cours
Patrick Fitan
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2022, la commune comptait 1 426 habitants[Note 2], en évolution de −3,26 % par rapport à 2016 (Gers : +1,04 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Plaisance dépend de l'académie de Toulouse. Les élèves de la commune commencent leur scolarité à l'école maternelle du village (2 classes), regroupant 48 enfants[38], puis à l'école primaire (5 classes), regroupant 92 enfants[39]. Ils poursuivent au collège Louis Pasteur (8 classes), toujours au village[40],[41]. Une antenne du Greta est également installée à Plaisance[42].
La paroisse catholique de Notre-Dame de Plaisance dépend de l'archidiocèse d'Auch. Elle regroupe 14 communes autour de celle de Plaisance, dans le secteur pastoral Rivières-Basses[44].
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 729 personnes, parmi lesquelles on compte 70,1 % d'actifs (60,1 % ayant un emploi et 10 % de chômeurs) et 29,9 % d'inactifs[Note 4],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 606 emplois en 2018, contre 624 en 2013 et 706 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 448, soit un indicateur de concentration d'emploi de 135,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 40,2 %[I 11].
Sur ces 448 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 203 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 79,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 11,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
156 établissements[Note 5] sont implantés à Plaisance au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 6],[I 14].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
156
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
14
9 %
(12,3 %)
Construction
23
14,7 %
(14,6 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
44
28,2 %
(27,7 %)
Information et communication
2
1,3 %
(1,8 %)
Activités financières et d'assurance
9
5,8 %
(3,5 %)
Activités immobilières
6
3,8 %
(5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
14
9 %
(14,4 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
31
19,9 %
(12,3 %)
Autres activités de services
13
8,3 %
(8,3 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,2 % du nombre total d'établissements de la commune (44 sur les 156 entreprises implantées à Plaisance), contre 27,7 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[50] :
Syber, supermarchés (10 522 k€)
Tonnellerie De L'adour, fabrication d'emballages en bois (3 536 k€)
Merranderie De L'adour, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (394 k€)
Adse, travaux d'installation électrique dans tous locaux (246 k€)
Alarme Domotique Services - Ads, travaux d'installation électrique dans tous locaux (182 k€)
Agriculture
Plaisance fait partie des Côtes-de-saint-mont (AOVDQS). Rivière-Basse est une région du Gers essentiellement agricole : céréales avec une domination du maïs, soja, vignes et élevage de bovins.
En plus d'un marché hebdomadaire, le jeudi matin, sur la place de l'église, la commune dispose de nombreux commerces dont 1 supermarché, 1 petite supérette, 1 banque, des assurances, trois bars, trois restaurants, deux boulangeries, deux boucheries. Les onze artisans et les habitants du villages ont deux enseignes de matériaux, ainsi que de nombreux services à leur disposition[54].
Tourisme
Plaisance ne possède pas de bureau d'information touristique (bureau d'accueil de l'office de tourisme), les plus proches se situent à Riscle et à Marciac.
L'hébergement touristique est composé d'un camping 3 étoiles[I 16], d'un établissement insolite louant des yourtes, de 3 gîtes et ainsi 2 chambres d'hôtes.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La place à garlandes du XIVe siècle, noyau du bourg jusqu'au XIXe siècle, montre quelques belles maisons à colombage.
Tour carrée, vestige de l'ancien rempart du village, détruit au XVIIIe siècle. Elle fut un temps prison, durant la révolution française[57].
Hôtel particulier de Lanafoërt-Chapelain, XVIIe-XVIIIe siècle. Construit par la famille Lanafoërt-Chapelain en 1687 sur des fondations datant de 1590, puis modifié en 1782, cet hôtel particulier de type Gascon fut le siège de l'étude de notaire de Plaisance, détenue par la même famille durant plus de 300 ans. C’est un exemple typique de l‘architecture Gascogne de cette époque.
Une salle de cinéma d'art et d'essais, proposant les films commerciaux actuels, affiliée à l'« association Ciné 32 », qui anime 23 salles dans le département du Gers[59].
Louis Lanafoërt (1782-1819), avocat en parlement, législateur et notaire royal français[60], maire de Plaisance du Gers (1818-1819). Fils de Jean Gabriel Lanafoërt, époux de Marie-Henriette Magenc (1782-1850) fille de Joseph Magenc, juge de paix, et tante d’Alexandre Magenc (1822-1894), peintre.
Joseph Louis Lanafoërt (1788-1842), avocat en parlement et procureur impérial près le Tribunal d'Auch. Avocat général près la Cour d'Appel d'Agen, premier Conseiller Général du département du Gers, élu pour le canton de Plaisance (1833-1842). Maire bâtisseur du Plaisance du XIXe siècle (1822-1842). On lui doit, entre autres, le percement de la grande rue et la construction de la place de l'église. Collabora également avec son frère, Louis, à la rédaction du nouveau Code civil des Français.
Elmire Lanafoërt-Doat (1809-1880), marchande d'art, mécène et collectionneuse française, épouse de Jean-François Doat, cousin d'Alexandre Magenc, constitua la collection Alexandre Magenc, transmise aujourd'hui à son héritier, Christophe Chapelain L'officier.
Jean-François Doat (1801-1869) Maire de Plaisance (1848-1852), conseiller général du Gers (1858-1869), on lui doit une grande partie du développement économique de Plaisance sous le second empire. Epousa la descendante Lanafoërt, Elmire Lanafoërt-Doat.
Claude Jobert (1829-1903), ingénieur-mécanicien et inventeur français, mort à Plaisance ;
Louise Doat-Sabail (1845-1892), marchande d'art, mécène et collectionneuse française, fille d'Elmire et de Jean François Doat.
Alexandre Magenc (1822-1894), né à Plaisance, peintre, auteur de l'œuvre "la Résurrection" de l'église de Plaisance, classé monument historique, et d'une cinquantaine de tableau, dont une partie constitue aujourd'hui la collection Magenc, détenue par son cousin, Christophe Chapelain L'officier.
Alfred Sabail, né au Château Montus en 1840, décédé en 1927 à Plaisance, notaire et homme politique libérale, maire de Plaisance, (1870-1871) et (1908-1920), Président de la Chambre des Notaires du Gers. Épousa la fille de Jean-François Marie Doat, Louise Doat.
De gueules à deux agneaux paissant d'argent en chef et au chien arrêté du même en pointe[62].
Voir aussi
Bibliographie
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF40101206)
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Louis Lanafoërt, avocat et notaire royal, maire de Plaisance du 4 mars 1818 au 3 juillet 1819, fit construire l'hôtel de ville actuel, la grande promenade publique, il fit restaurer la totalité des routes, le renouvellement du pavé des rues et l´établissement d'une école d'enseignement mutuel.
↑Joseph-Louis Lanafoërt, né le 5 mars 1788, décédé le 14 avril 1842, avocat royal, procureur impérial, maire de Plaisance entre 1821 et 1842. il fit construire," la route départementale de Plaisance à Maubourguet, le champ de foire, les promenades sur le bord de la rivière, le pont sur l'Arros, la place Nouvelle, les grands chemins de grande communication de Plaisance à Viella et de Vic-Fezensac à Plaisance, la fontaine publique, les approvisionnements en matériaux et les fonds déposés à la caisse communale pour la reconstruction de l'église" Source : Délibérations communales (1883-1844), archives familiales Lanafoërt-Chapelain L'Officier.
↑Alain Lagors, « La Bastide de Plaisance du Gers au XIXe siècle : croissance et apogée du bourg-marché (vers 1780-1880). », Bulletin de la Société archéologique, historique, litteraire & scientifique du Gers, no 4, , p. 425-464.