L'Arros traverse dix-huit zones hydrographiques pour une superficie totale de 1 283 km2[1]. Ce bassin versant est constitué à 54,99 % de « territoires agricoles », à 38,90 % de « forêts et milieux semi-naturels », à 5,78 % de « territoires artificialisés », à 0,26 % de « surfaces en eau », à 0,04 % de « zones humides »[1].
L'Arros est le cours d'eau du bassin de l'Adour dont la source est la plus éloignée de l'océan : 332 km contre 314 km pour la source de l'Adour de Payolle[2].
Organisme gestionnaire
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Communes et départements traversés
Dans les deux départements du Gers et des Hautes-Pyrénées, l'Arros travers cinquante-cinq communes[1].
Débit moyen mensuel (en m3/s) Station hydrologique : Q0612510 - L'Arros à Juillac pour un bassin versant de 590 km2 et à 140 m d'altitude[3] (le 08-12-2016 - données calculées sur 50 ans de 1967 à 2016)
La vallée de l’Arros formait, avec la vallée de l’Adour et les contreforts pyrénéens, le Comté de Bigorre. Le pays de l’Arros était dénommé « Rustan » ou « Rivière-Haute », à la différence de la vallée de l’Adour, appelée « Rivière-Basse ».
À voir
La haute vallée de l'Arros est un endroit remarquable : sur trois kilomètres environ, depuis la résurgence appelée l'Oueil[4] de l’Arros, la rivière s'écoule dans une gorge. L'humidité a permis le développement d'une forêt aux allures de jungle, avec ses arbres et ses rochers recouverts de mousses géantes, de lichens et de fougères lui donnant un aspect tropical, d'où lui vient son surnom de Petite Amazonie des Pyrénées. Cette partie du cours d'eau, que longe un sentier de 6 km entre Banios et Arrodets de découverte et d'interprétation, est incluse dans une zone de protection Natura 2000.