Aubarède
Aubarède est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arros et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Aubarède est une commune rurale qui compte 289 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Aubaredois ou Aubaredoises. GéographieLocalisationLa commune d'Aubarède se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1]. Elle se situe à 14 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 12 km de Trie-sur-Baïse[2], bureau centralisateur du canton des Coteaux dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1]. Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Cabanac (0,6 km), Thuy (1,6 km), Peyriguère (2,7 km), Mun (2,9 km), Marquerie (3,2 km), Goudon (3,2 km), Castelvieilh (3,7 km), Chelle-Debat (3,7 km). Sur le plan historique et culturel, Aubarède fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4]. HydrographieLa commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par l'Arros, le Seignac, le ruisseau de Larrevezi, le ruisseau des Oustaus et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[7],[Carte 1]. L'Arros, d'une longueur totale de 130,8 km, prend sa source dans la commune d'Esparros et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Izotges, après avoir traversé 54 communes[8]. ClimatLe climat est tempéré de type océanique, en raison de l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.
Milieux naturels et biodiversitéL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 2[Note 2] sont recensées sur la commune[10] :
UrbanismeTypologieAu , Aubarède est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4]. Occupation des solsL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53 %), prairies (25,2 %), zones urbanisées (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), terres arables (4,5 %)[13]. L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
LogementEn 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 125[I 5]. Voies de communication et transportsCette commune est desservie par les routes départementales D 1 et D 20. Risques majeursLe territoire de la commune d'Aubarède est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15]. Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arros. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2018[17],[14]. Aubarède est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[18]. Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 134 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 134 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21]. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14]. ToponymieOn trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[22] qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques :
Étymologie : du gascon averan (noisetier) et suffixe collectif végétal etam. Signification globale : noiseraie, coudraie. Nom occitan : Avereda. HistoireMonographieMonographie de l'instituteur public de l'école d'Aubarède, J.Hommere, en 1887[23].
I La commune d'Aubarède est située sur la rive droite de l'Arros, à l'est du canton de Pouyastruc. Elle est limitée au nord par la commune de Chelle-Debat, à l'est par celle de Mun, au sud par celle de Peyriguère et à l'ouest par celle de Cabanac. La commune est éloignée de 7 kilomètres du chef-lieu de canton et de 16 kilomètres du chef-lieu d'arrondissement qui est en même temps chef-lieu du département. Le pays se compose de deux parties : la plaine ou vallèe d'Arros et la région des coteaux. La plaine est consacrée à peu près tout entière à la culture des céréales et aux prairies naturelles. Le sol est argilo-calcaire. Les coteaux comprennent toute la partie est du territoire. Le sous-sol est formé de marne, de tuf, le sol est argilo-siliceux. Les gorges sont boisées, les flancs et les croupes sont couverts de vignobles qui donnent un vin blanc assez estimé et font suite aux coteaux plus renommés de Peyriguère. Chaque gorge donne naissance à un torrent qui s'enfle et déborde rapidement pendant les pluies d'orage et est presque toujours à sec pendant les fortes chaleurs. Ils vont tous se jeter dans l'Arros perpendiculairement au cours de la rivière. On ne peut utiliser ni les eaux de ces torrents ni celles de l'Arros pour l'irrigation de la plaine parce qu'ils sont trop encaissés. Il est très difficile de donner le débit de ces cours d'eau. Toutes les eaux de la commune sont potables. Les sources naturelles sont peu nombreuses et les habitants ont été obligés de creuser des puits pour suppléer au manque de sources. Il n'y a pas de sources thermales. L'altitude moyenne de la commune est de 125 mètres. Le climat est tempéré : les vents qui soufflent le plus souvent sont le vent du nord toujours frais et le vent du Sud-Ouest. Les pluies sont assez fréquentes en hiver et au commencement du printemps. On redoute les orages en été parce qu'ils sont souvent accompagnés de grèle et toujours de chute d'eau très abondantes qui entraînent la terre des vignes dans la plaine et dans la rivière. La température moyenne est de 11 °C. La température minima est d'environ −7 °C et la température maxima ne dépasse pas 39 °C. La salubrité est excellente. Aucune épidémie sérieuse n'est a déclaré jusqu'à ce jour. II La commune comptait 426 habitants à l'époque du recensement de 1886. Ce chiffre tend plutôt à diminuer qu'à s'accroître. On peut attribuer ce fait d'émigration de la jeunesse dans les villes et en Amérique, où les conditions matérielles de l'existence paraissent préférables à celles de nos campagnes, car depuis 1870, les récoltes ont été médiocres ou mauvaises. La commune n'a ni section, ni hameau ; elle est divisée en quartiers qui sont :
La commune est administrée par un maire, assisté d'un adjoint et de huit conseillers municipaux. Les fonctionnaires résidant dans la commune sont l'instituteur, l'institutrice et le curé. La commune est desservie par un prêtre catholique. Pour les finances, la commune est desservie par un précepteur en résidence de Cabanac. Pour les postes, par le bureau de Cabanac et pour les télégraphes par celui de Pouyastruc. La valeur du centime est de 23,50 frs ; Les revenus ordinaires de la commune s'élèvent en moyenne à 5600 frs. III On cultive la vigne, le blé, le maïs, l'avoine, les pommes de terre et les divers légumes nécessaires à la consommation. On récolte à peu près environ 900 hectolitres de tous grains et 2000 hectolitres de pommes de terre. La principale culture est celle de la vigne dont le rendement dans les années moyennes est de 300 hectolitres. Les machines agricoles ne s'introduisent que très difficilement dans le pays. Les engrais font un peu défaut, cependant on a commencé à introduire les engrais chimiques. La commune possède 26 hectares de bois taillis exploités sous la surveillance de l'Administration forestière. Les essences principales sont : le chêne, le hêtre et le châtaignier. Le produit annuel des forêts atteint environ le chiffre de 1500 frs. On a constaté la présence du phylloxera, il y a 5 ans mais ses ravages ne sont pas considérables et il semble plutôt disparaître que s'étendre. On n'élève dans la commune que les animaux nécessaires au travail. On trouve à peine quelques troupeaux de brebis dont le total des bêtes ne dépasse pas 200. La commune est traversée par un chemin de grande communication où on trouvait un pont établi sur l'Arros et détruit par les inondations au commencement de 1886. La route et le pont ont été construits en 1853. Il n'y a pas de moyen de transport pour le chef-lieu de canton, pour le chef-lieu d'arrondissement qui est en même temps chef-lieu de département. Nous avons une diligence qui passe trois fois par semaine dans la commune. Il n'y a pas de commerce local, mais nous avons tous les samedis un marché et quatre foires par an, le tout de création récente ; néanmoins, les affaires traitées jusqu'à ce jour font bien augurer de l'avenir. Les mesures locales encore en usage dans la commune sont : l'aune, le pied, le pouce et la ligne, le journal pour les surfaces, la livre et l'once pour les poids, pour les grains l'ancienne mesure et le boisseau. IV Aubarède vient du latin " auba " (saule) et du celte " rède " (abondant) et signifie par suite "lieu où abondent les saules". Actuellement le nombre des saules est très restreint ; mais il y a cinquante ans on en trouvait en assez grande quantité près de la scierie et le long du ruisseau de Barbara. Les traditions et les légendes étaient nombreuses au commencement de ce siècle, mais il n'en reste presque plus de traces. La croyance aux sorcières et aux revenants à persister malgré le développement de l'instruction. On croit en particulier que certaines personnes (les femmes surtout) ont le pouvoir de jeter des sorts, c'est-à-dire d'appeler des malheurs sur leurs ennemis ou sur des personnes qui les ont contrariées. En revanche, les sorciers auraient aussi le pouvoir de faire cesser les malheurs. Cette croyance est exploitée par des gens peu scrupuleux qui font grassement payer leurs conseils. Elle n'est pas près de disparaître. La commune ne compte aucune personne célèbre parmi ses enfants. L'idiome du pays local est le patois qui est le même à peu près dans tout le département. Une particularité de la région c'est l'emploi de l'article français (lou, la, lous, las) au lieu de (et, éro, és, éros). Ceci laisserait supposer que l'instruction du français remonte à un temps plus reculé que dans les autres parties du département. Les chants anciens ont peu survécu. Par les quelques couplets qui nous restent plus ou moins dénaturés, nous voyons que nos ancêtres aimaient surtout la pastorale et presque toujours on voit des chasseurs mêlés à des bergères. Celles-ci n'étaient pas tellement effarouchées à la vue de ces messieurs, qui n'étaient autre que leurs seigneurs et maîtres. Dans les souvenirs du pays, ils ne sont pas restés trop impopulaires. Nos ancêtres ne dédaignaient pas la gaudriole et la grivoiserie. Les mœurs sont douces ; nos paysans sont à demi citadins, ce qui n'a rien d'étonnant, car notre commune a été chef-lieu de canton pendant la révolution et elle possédait alors un marché qui a été supprimé à cette époque et qui a été ouvert de nouveau, il y a trois ans. Notre population est constamment en contact avec les populations voisines. Le culte est le culte catholique. Le costume ne présente rien de particulier : la coiffure la plus commune est cependant le béret ; mais les jours de fête la jeunesse laisse volontiers le béret pour le chapeau. L'alimentation est assez saine. Le pain est fait habituellement de froment, quelquefois de méteil, on consomme très peu de pain de maïs. La pomme de terre, le haricot et le chou sont les légumes qui apparaissent le plus souvent sur la table. Depuis quelques années, la viande fraîche et de conserve (porc salé) entrent pour une part importante dans l'alimentation. On consomme encore une grande quantité d'oies, de canards, de dindons et de poulets. En somme l'alimentation est hygiénique et à peu près suffisante. La commune ne possède actuellement aucun monument. Il y a une cinquante d'années, on aurait pu voir sur les bords de l'Arros, un vieux château du Moyen Âge à demi ruiné ; aujourd'hui il est complètement démoli. La cour a été traversée par la route de grande communication et à la place des vieilles tours s'élève une élégante maison de campagne. Les archives ne renferment aucun document sur le château. Les personnes les plus âgées de la commune savent que le château appartenait en dernier lieu à M. de Châteaurenard qui épousa la fille du Marquis de Roquepine. Celui-ci donna à sa fille le château en dot. M. de Châteaurenard n'habitait jamais Aubarède, il résidait à Agen. Sous la Révolution et le premier Empire le château appartenait à son beau-père qui comme son gendre ne l'habitait jamais et faisait exploiter les terres qui en dépendaient par un régisseur. Chaque fois que le seigneur venait après une absence prolongée, ses sujets allaient à sa rencontre et lui faisait une ovation triomphale, à quoi il répondait : " Merci mes braves gens d'Aubarède ". Enseignement La première école ouverte à Aubarède date de 1802 avec M. Flaché pour instituteur ; l'école était mixte. En 1843, la commune a eu un instituteur et une institutrice libre. Ce n'est qu'en 1856 qu'une institutrice communale a remplacé l'institutrice libre. Si les besoins ne sont pas sastifaits autant qu'on serait en droit de l'exiger, c'est que la commune n'a pas les ressources nécessaires actuellement, mais elle est partie en de bonne volonté. L'instruction est assez bonne, mais elle serait bien meilleure si la fréquentation était aussi régulière pendant l'été qu'elle l'est pendant l'hiver. Il n'y a pas eu la dernière année de conscrits illettrés ni de conjoints qui n'ont pas su signer leurs noms. La commune possède aue armoire bibliothèque depuis cette semaine. Le traitement de l'instituteur est de 1000 frs et de l'institutrice 800 frs. La commune doit payer 150 frs par an pour le local affecté à la salle d'école des filles et au loyer de l'institutrice. Les sacrifices à demander sont la construction d'une maison d'école des filles et le renouvellement de tout le matériel scolaire.Cadastre napoléonien d'AubarèdeLe plan cadastral napoléonien d'Aubarède est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[24]. En 1944, Sixte Vignon (1912-1944), capitaine, ancien de l'école de Saint-Cyr prend le commandement clandestin à Aubarède, il sera un des premiers à tomber à l'ennemi le 7 juin 1944. Sa tombe est au cimetière de Goudon. Une stèle placée à l'entrée du village rappelle le sacrifice de ce chef et de ses camarades. Politique et administrationListe des mairesRattachements administratifs et électorauxHistorique administratifPays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Rabastens, comté d' Aubarède, canton de Saint-Sever-de-Rustan, puis chef-lieu d' Aubarède, perd sa qualité de chef-lieu au profit de Pouyastruc en 1803[25]. IntercommunalitéAubarède appartient à la communauté de communes des Coteaux du Val d'Arros créée en janvier 2017 et qui réunit 54 communes. Services publicsPopulation et sociétéDémographieÉvolution démographiqueL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28]. En 2021, la commune comptait 289 habitants[Note 4], en évolution de −1,37 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %). EnseignementLa commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[31]. Manifestations culturelles et festivitésSantéSportsMédiasCultesÉconomieRevenusEn 2018, la commune compte 113 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 292 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 050 €[I 6] (20 420 € dans le département[I 7]). Emploi
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 175 personnes, parmi lesquelles on compte 69,3 % d'actifs (60,8 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 30,7 % d'inactifs[Note 6],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département. La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 30 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 43 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 106, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,5 %[I 12]. Sur ces 106 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 89,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14]. Culture locale et patrimoineLieux et monumentsPersonnalités liées à la communeHéraldique
Voir aussiBibliographieArticles connexesLiens externes
Notes et référencesNotes et cartes
RéférencesSite de l'Insee
Autres sources
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