Société générale des chemins de fer économiques (France)
La Société générale des chemins de fer économiques (SE) a été une des grandes compagnies exploitant essentiellement des réseaux de chemins de fer secondaires en France. HistoireCréée le [1],[2] avec l'appui de la Banque de Paris et des Pays-Bas, elle exploitait essentiellement des réseaux de chemins de fer secondaires en France. Le réseau des « chemins de fer économiques » atteignait plus de trois mille kilomètres dans les années 1930. Sa place prépondérante dans l'exploitation des chemins de fer, issue de la loi du , (pendant pour l'intérêt local de la loi du créant le plan Freycinet), s'explique par le lobbying exercé par la société d'études des chemins de fer économiques, créée par sept des plus grandes banques françaises de l'époque, et dont elle émanait directement. De nombreuses propositions émises par la société d'études furent en effet reprises par la loi. En 1960, la Compagnie des chemins de fer secondaires du Nord-Est ((C.S.N.E. ou N.E.) fusionne avec la Compagnie de chemins de fer secondaires (C.F.S) pour former la Société des Chemins de Fer secondaires et Transports Automobiles (C.F.S.T.A.). Puis, en 1966, C.F.S.T.A. fusionne avec la Société Générale des Chemins de Fer Economique (S.E.) pour former la CFTA, devenue Transdev Rail en 2019 et intégrée au groupe Veolia. Réseaux exploitésD'après Jean Collin, « La SE-CFTA : un grand acteur parmi les secondaires », dans Historail, no 5 (2008). Réseaux concédés à la SE
Lignes affermées à la SE
Lignes à voie normale d'intérêt général
Matériel roulantUne des caractéristiques de la SE était d'avoir utilisé du matériel roulant innovant à l'époque de sa création, comme les :
Notes et références
Voir aussiArticles connexes
Bibliographie
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