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L'œuvre représente une scène élaborée où des hommes procèdent à la sélection de leurs futures conjointes parmi un groupe de danseuses. La composition traduit de manière symbolique les mécanismes sociaux et relationnels liés au mariage, tels que décrits par John Milton, mettant en lumière le processus de choix et d'engagement dans une nouvelle étape de vie. En arrière-plan, l'artiste a intégré une représentation dramatique d'une tempête menaçante, élément symbolique qui préfigure la catastrophe imminente du Déluge. Cette construction visuelle suggère une tension entre l'insouciance des protagonistes et la destruction prochaine, créant ainsi une dimension prémonitoire et allégorique particulièrement significative.
La réception de ce tableau lors de sa présentation à l'Exposition d'été de la Royal Academy en 1828 est singulièrement contrastée. L'œuvre provoque des réactions divergentes, certains critiques la célébrant comme une création artistique remarquable, d'autres la rejetant pour ses supposées insuffisances esthétiques. Initialement acquis par le marquis de Stafford, le tableau connaît une trajectoire économique défavorable, illustrant le déclin de la réputation artistique de William Etty. Vendu à deux reprises avec des moins-values significatives, en 1908 puis en 1937, le tableau est finalement intégré aux collections de la Southampton City Art Gallery. Une esquisse préparatoire, identifiée rétrospectivement en 1953, complète la compréhension de l'œuvre. Conservée à la York Art Gallery, l'esquisse est présentée conjointement avec le tableau principal lors d'une rétrospective dédiée à Etty en 2011 et 2012, permettant une réévaluation critique de l'artiste et de son corpus artistique.
Sa construction aux marges de la ville, en bord de mer, et les améliorations apportées à son décor s'étalent sur plus d'un siècle à partir de la fin du Ier siècle av. J.-C. ; de la fin de cette longue période est connu, grâce à plusieurs inscriptions retrouvées sur place, le nom d'un évergète qui a financé certains travaux de rénovation et d'embellissement. La taille du monument est modeste, moins de 65 m de diamètre, mais sa capacité estimée est très variable (de 2 250 à 6 000 spectateurs) en fonction des calculs des archéologues.
Les vestiges bien conservés de ce théâtre, redécouverts au début du XIXe siècle alors qu'ils étaient enfouis sous d'autres bâtiments depuis le Moyen Âge, sont fouillés dans la seconde moitié des années 1930. À cette occasion, plusieurs statues ou fragments de statues qui le décoraient sont mis au jour ; l'ensemble est conservé au château San Giusto. Inscrit sur la liste des biens culturels italiens et restauré, le monument accueille depuis 1964 le public de spectacles estivaux.
Son origine remonte vraisemblablement au XIIIe siècle, constituant une alternative technologique aux méthodes traditionnelles de décapitation par hache ou épée. Historiquement intégré au manoir de Wakefield, ce dispositif conférait au seigneur du manoir un pouvoir juridictionnel exceptionnel. La législation coutumière autorisait l'exécution sommaire de tout individu surpris en possession de biens volés dont la valeur excédait 13½ deniers (soit l'équivalent approximatif de 10 livres sterling en 2023), ou ayant avoué un vol de valeur équivalente. La particularité du gibet d'Halifax réside dans deux aspects : l'utilisation d'un mécanisme de décapitation ayant inspiré la guillotine, technologiquement unique pour l'époque en Angleterre, et la persistance de cette pratique d'exécution pour des délits mineurs jusqu'au milieu du XVIIe siècle, bien après l'évolution des normes judiciaires européennes.
Entre 1286 et 1650, approximativement 100 individus subissent la décapitation à Halifax, bien que l'imprécision historique concernant l'installation initiale de ce dispositif rende difficile l'établissement d'un décompte exact des exécutions. En 1650, un basculement significatif s'opère dans la perception sociale des châtiments : l'opinion publique considère désormais la décapitation comme une sanction disproportionnée pour des délits mineurs. Sur intervention d'Oliver Cromwell, Lord-protecteur du Commonwealth d'Angleterre, l'utilisation du gibet d'Halifax est formellement interdite et sa structure intégralement démantelée.
La chanson, aux tonalités disco, est enregistrée aux studios Trident à Londres en . Cerrone puise son inspiration musicale dans les œuvres du groupe allemand Kraftwerk et de Giorgio Moroder, précurseurs dans l'électronique, pour produire une mélodie en boucle avec un synthétiseurARP Odyssey, agrémentée d'un jeu de batterie et de grosse caisse. Les paroles de la chanson, inspirées de L'Île du docteur Moreau, un roman de science-fiction écrit par le britannique H. G. Wells en , évoquent des monstres créés par l'utilisation de produits chimiques dans l'agriculture qui cherchent à venger la nature de l'humanité.
Supernature, par sa mélodie simpliste et le chant androgyne de Kay Garner, est teintée d'une ambiance sombre et effrayante qui dénote des compositions légères présentes dans les précédents albums de Cerrone. La chanson connaît un véritable succès aussi bien en Europe, notamment au Royaume-Uni où elle se classe au huitième rang des charts après une forte utilisation dans l'émission The Kenny Everett Video Show, qu'aux États-Unis, où elle occupe la première place du Hot Dance Club Songs. Le single s'écoule à 150 000 exemplaires en France et est certifié disque d'argent au Royaume-Uni.
Le titre de Cerrone devient un classique de son répertoire et du disco en général. Il est repris à de nombreuses reprises, notamment par Bob Sinclar en et par Duran Duran en . Le , la chanson est utilisée dans une version symphonique arrangée par Victor Le Masne lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, au cours d'un spectacle lumineux à la tour Eiffel.