Lac Terreur

Lac Terreur
Saison 5 Épisode no 2

Titre original Cape Feare
Titre québécois Le Cap de la peur
Code de production 9F22
1re diffusion aux É.-U.
1re diffusion en France
Tableau noir « La friteuse de la cafétéria n'est pas un jouet. »[1]
Gag du canapé Les Simpson dansent le french cancan. Ils sont ensuite rejoints par des danseuses puis un jongleur à monocycle. Le salon se transforme alors en scène avec des dompteurs, des éléphants et des trapézistes[2].
Scénariste Jon Vitti
Réalisateur Rich Moore
Chronologie
Listes
Liste des épisodes de la saison 5
Liste des épisodes des Simpson

Lac Terreur (Cape Feare), ou Le Cap de la peur au Québec, est le 2e épisode de la saison 5 de la série télévisée d'animation Les Simpson. Il a tout d'abord été diffusé sur la Fox aux États-Unis le puis en France le , et a depuis été intégré à des DVD et VHS. Écrit par Jon Vitti et réalisé par Rich Moore, Lac Terreur met en scène le retour de Kelsey Grammer dans le rôle de Tahiti Bob (Sideshow Bob en version québécoise), qui tente de tuer Bart Simpson après être sorti de prison. Le titre original Cape Feare parodie celui du film de 1962 Les Nerfs à vif (Cape Fear) et de son remake de 1991, et l'épisode fait allusion à d'autres films d'épouvante comme Psychose.

L'idée de l'épisode vient de Wallace Wolodarsky, qui voulait parodier Les Nerfs à vif. À l'origine produit pour la saison 4, l'épisode a été conservé pour la cinquième et est de fait le dernier épisode produit par l'équipe d'auteurs originale, la plupart ayant quitté la série entre les deux saisons. L'équipe de production a eu du mal à faire atteindre à l'épisode la durée classique d'une demi-heure, et a de fait gonflé certaines scènes. Dans l'une de ces séquences, Tahiti Bob marche sans arrêt sur des râteaux dont les manches le tapent au visage ; la scène est devenue l'un des moments les plus mémorables de la série. L'épisode est souvent considéré comme l'un des meilleurs du programme et a été proposé aux Emmy Awards pour sa bande originale.

Contenu

Synopsis

Après avoir reçu plusieurs menaces de mort par courrier, Bart devient paranoïaque. Leur auteur est son ennemi juré, Tahiti Bob (Sideshow Bob en version québécoise), qui est incarcéré à la prison de Springfield. Le lendemain, Bob est auditionné pour être mis en liberté ; il jure qu'il ne menacera pas Bart, et est mis en liberté conditionnelle. Quand la famille Simpson se rend au cinéma, Bob est assis devant eux. Les Simpson se rendent compte alors qu'il est l'auteur des lettres.

Malgré leurs efforts, le chef Wiggum et les Simpson sont incapables de protéger Bart. Tahiti Bob arrive à la terrace Evergreen dans un camion de glaces, en appelant les noms des gens qu'il ne compte pas tuer ; il ne mentionne pas celui de Bart. Les Simpson décident de participer à un programme de protection de témoins et déménagent au Lac Terreur, en changeant leur nom en « Thompson » et en vivant sur une péniche. Cependant, la famille ne sait pas que, tandis qu'elle roule à travers la campagne vers son nouveau foyer, Bob est caché sous la voiture.

Une fois les Simpson arrivés au Lac Terreur et montés sur leur péniche, Tahiti Bob sort de sous la voiture. Ce faisant, il marche sur les dents de plusieurs râteaux et est frappé par leur manche. Plus tard, alors que Bart se promène dans la rue, il entend la voix de Bob et le voit s'échapper de sous une autre voiture, puis être piétiné par une parade d'éléphants célébrant le passage des Alpes par Hannibal. Bart court chez lui et prévient ses parents.

Pendant la nuit, Tahiti Bob atteint la péniche et coupe ses amarres. Après avoir ligoté les autres membres de la famille, il sort sa machette et entre dans la chambre de Bart. Celui-ci s'échappe par la fenêtre et tente de se cacher, mais il ne peut sauter du navire à cause des crocodiles et des anguilles électriques qui nagent dans les eaux. Il se retrouve coincé. Comme « dernière volonté », il demande à Bob de lui chanter l'intégralité de la comédie musicale H.M.S. Pinafore (ce qui doit lui permettre de gagner du temps en attendant que le bateau atteigne Springfield). Après le spectacle, Bob s'avance à nouveau vers Bart, mais le navire s'échoue, et le criminel est arrêté par la police. Tandis qu'on l'emmène en prison, les Simpson rentrent chez eux[3].

Thème abordé

Kelsey Grammer double Tahiti Bob en version originale.

Tahiti Bob est un personnage récurrent des Simpson. Depuis l'épisode La Veuve noire de la saison trois (1992), les auteurs font écho à Coyote chassant Bip Bip dans les cartoons Looney Tunes de 1949 à 1966 en faisant apparaître Tahiti Bob de façon inattendue dans la vie de Bart pour tenter de le tuer. Le producteur exécutif Al Jean a comparé le personnage de Bob à celui de Vil Coyote, notant que tous deux sont intelligents, bien que toujours battus par ce qu'ils considèrent comme une intelligence inférieure[4]. La scène dans laquelle Tahiti Bob est piétiné par de nombreux éléphants est une référence directe au personnage de Vil Coyote à qui arrivent toutes sortes de mésaventures improbables[5].

Dans son ouvrage Planet Simpson, l'auteur Chris Turner (en) écrit que Bob a été conçu comme intellectuel snob et conservateur républicain pour que les auteurs puissent continuellement le frapper avec un râteau et l'assommer. Il représente la haute culture tandis que Krusty, l'un de ses ennemis jurés, représente la culture populaire, et Bart, situé entre les deux, l'emporte toujours[6]. Dans son livre Leaving Springfield, David L. G. Arnold commente le fait que Bart soit un produit de « l'essor de la culture populaire » et est de fait l'ennemi de Bob[7].

L'intelligence de Tahiti Bob le sert de nombreuses façons. Durant l'épisode, par exemple, le comité de libération conditionnelle demande à Tahiti Bob pourquoi il porte un tatouage disant « Die Bart, Die » (« Meurs Bart, Meurs »). Bob répond que c'est l'expression allemande pour dire « Le Bart, Le » ; les membres du comité sont impressionnés par son raisonnement[8]. Considérant qu'« un type qui parle allemand ne peut pas être un mauvais homme », ils le libèrent[9]. Cependant, son amour de la culture se retourne parfois contre lui. Dans le même épisode, il accepte d'interpréter l'opérette H.M.S. Pinafore dans son intégralité comme dernière volonté de Bart. Cette tactique occupe Bob suffisamment longtemps pour que la police puisse l'arrêter[8].

Références culturelles

Tahiti Bob réside au Bates Motel que l'on peut voir dans le film Psychose de 1960.

En plus d'emprunter la trame des films Les Nerfs à vif, l'épisode fait plusieurs références directes à certaines scènes de ceux-ci. Parmi les références au film original, une scène montre Marge allant voir le chef Wiggum pour s'entendre dire que Tahiti Bob n'enfreint aucune loi (scène également présente dans le remake de 1991). Parmi les références au film de 1991, on peut citer les tatouages de Bob, la scène où il quitte la prison, celle où il fume dans le cinéma, une partie de la scène où il fait de l'exercice, celle où il est caché sous la voiture des Simpson, le fil disposé par Wiggum autour de la maison comme alarme et sa suggestion sur le fait que l'on peut faire ce que l'on veut à quelqu'un qui s'introduit chez soi, Bob sortant de sous une voiture, et Homer demandant à un détective privé de persuader Bob de quitter la ville[5].

L'épisode contient aussi des éléments du film d'Alfred Hitchcock Psychose lorsque Tahiti Bob séjourne au Motel Bates[1]. Lorsque Bart surprend Homer portant un masque de hockey, cela fait référence au film Meurtres en 3 dimensions[2] et les tatouages de Bob sont semblables à ceux de Robert Mitchum dans La Nuit du chasseur (Mitchum interprète également le méchant, Max Cady dans la version originale des Nerfs à vif)[10]. Le chapeau d'Homer et sa chanson Three Little Maids From School Are We de l'opérette The Mikado pendant le voyage vers Lac Terreur font référence à la série I Love Lucy[5].

Lorsque Bart se rendait à l'école dans sa nouvelle ville, il portait deux livres attachés par une ceinture d'une main et une pomme de l'autre, ceci est exactement comme Pinocchio dans la version Disney lorsqu'il se rendait à sa première journée d'école.

Ned surgit devant Bart avec un gant muni de lames sur la main. Bien qu'il s'agisse probablement plus d'une référence à Freddy dans Les Griffes de la Nuit, la scène qui suit, où l'on voit Ned en train de tailler un arbre, fait sans doute référence à Edward aux mains d'argent. Dans le film, Edward (Johnny Depp) a des lames de ciseaux à la place des doigts dont il se sert habilement pour faire des sculptures avec les haies.

Dans la version québécoise, juste avant de générique de fin, Jasper tente de séduire Abe Simpson en lui mentionnant avoir en sa possession des billets de spectacle pour Céline Dion & Roch Voisine.

Réalisation

Production

La scène où Bob interprète l'opérette HMS Pinafore a été allongée pour que l'épisode atteigne la longueur voulue.

Bien que l'épisode ait été diffusé au début de la cinquième saison, il a été produit par l'équipe de la quatrième. Une grande partie de celle-ci a quitté la série à la fin de la saison pour s'occuper de nouveaux projets. Ceci a conduit à l'ajout de quelques scènes, qui n'auraient normalement pas été prises en compte, puisque l'état d'esprit des membres sur le départ était le suivant : « Qu'est-ce qu'ils pourront nous faire, nous virer[9] ? » Bien que la plus grande partie de l'épisode ait été terminée par l'équipe de la saison quatre, la fin a été réécrite par celle de la cinquième[5].

Wallace Wolodarsky avait vu la version de 1991 des Nerfs à vif et a lancé l'idée de faire une parodie du film. Jon Vitti a ensuite été chargé d'écrire une parodie du film original de 1962 et de son remake. Au lieu d'utiliser la parodie comme une partie de l'épisode qui aurait contenu une autre histoire, les auteurs ont choisi de consacrer l'intégralité du programme au détournement. Tahiti Bob a été choisi comme méchant et Bart est devenu la victime principale. L'épisode suit l'intrigue des films et utilise des éléments de la bande originale du premier film, composée par Bernard Herrmann (également utilisée dans la version de 1991), qui est devenue, après cet épisode, le thème de Tahiti Bob[5]. Cet épisode est le premier mettant en scène Bob sans impliquer d'enquête[9].

Il a été difficile de faire atteindre à l'épisode la longueur minimale et nombre de scènes ont été ajoutées en post-production. L'épisode débute avec une reprise du gag du canapé utilisé pour la première fois dans l'épisode Le Premier Mot de Lisa, qui est nettement plus long que les gags habituels. Un dessin animé d'Itchy & Scratchy a été rajouté ainsi que quelques fausses pistes sur le potentiel assassin de Bart. Même avec tous ces ajouts, l'épisode était trop court. Ceci a conduit à la conception de la séquence des râteaux, qui est devenue un moment mémorable de l'épisode. À l'origine, Tahiti Bob ne devait marcher que sur un râteau après être sorti de sous la voiture des Simpson, mais la prise finale contient neuf râteaux. Selon le producteur exécutif Al Jean, l'idée était de faire une scène drôle, puis de répéter la blague jusqu'à ce qu'elle ne soit plus drôle, et continuer suffisamment longtemps pour que ça le redevienne[5].

Des ajouts ont été apportés au numéro musical final, notamment des gags visuels, comme Bob apparaissant en uniforme, ont été ajoutés après les animatiques. L'équipe pensait que voir le personnage chanter ne serait pas assez intéressant et a dû ajouter ces gags pour que cela fonctionne[5]. Le créateur des Simpson Matt Groening a été surpris de voir ces ajouts, car il pensait qu'ils n'étaient pas sérieux et n'apparaîtraient pas au montage final, mais il a fini par les apprécier[11].

L'acteur américain Kelsey Grammer apparaît en guest star dans le rôle de Tahiti Bob pour la troisième fois[1]. À cette époque, Grammer était devenu célèbre comme premier rôle de la série Frasier, qui était produite en même temps que l'épisode. Il ne savait pas que la scène des râteaux avait été allongée, puisqu'il n'avait enregistré qu'un grognement, et il a été surpris par le résultat final. Les auteurs de la série admirent le talent de chanteur de Grammer, et essaient d'inclure une chanson dans chaque épisode où il apparaît[5]. Alf Clausen, le compositeur de la musique des Simpson, a ainsi déclaré que « [Grammer] est très bon. Il est juste époustouflant. On peut dire qu'il adore les comédies musicales et il a la voix qui va avec, donc je sais que, quoi que j'écrive, ce sera chanté comme je l'ai imaginé[12] ».

Réception

Selon Matt Groening, créateur de la série, cet épisode est l'un des préférés du public.

Lors de sa diffusion originale aux États-Unis, Lac Terreur est arrivé 32e dans les audiences de la semaine du 4 au , avec un indice Nielsen de 12,3[13]. L'épisode a été le programme le plus regardé sur la Fox cette semaine-là[13]. La bande originale de l'épisode a valu au compositeur Alf Clausen une nomination aux Emmy Awards pour « Meilleure composition dramatique - Série » en 1994[14].

Selon Matt Groening, les gens citent souvent cet épisode parmi leurs dix préférés[11]. Dans le top 25 des meilleurs épisodes des Simpson par Entertainment Weekly, il arrive troisième[15]. Pour célébrer le 300e épisode de la série, Homer va le payer (Chambre en Bart en version québécoise), USA Today a publié un classement des 10 meilleurs épisodes selon le webmestre du site The Simpsons Archive, dans lequel Lac Terreur est en neuvième position[16]. En 2006, IGN a reconnu Lac Terreur comme meilleur épisode de la cinquième saison[17]. Vanity Fair l'a reconnu quatrième meilleur épisode de la série en 2007, car « l'intégration d'une parodie de film et d'un personnage récurrent propulse cet épisode près du sommet[18] ». James Walton du Daily Telegraph a noté l'épisode comme l'un des dix meilleurs épisodes de la série[19], tandis que Le Herald Sun le place dans son top 20[20]. Karl Åkerström du journal suédois Borås Tidning le considère comme son épisode « préféré entre tous[21] ». Michael Moran du Times classe Lac Terreur comme le quatrième meilleur épisode de l'histoire de la série[22].

Robert Canning d'IGN donne à l'épisode la note de 10 sur 10 et le considère comme le meilleur épisode mettant en scène Tahiti Bob dans Les Simpson. Il ajoute qu'il y a « beaucoup, beaucoup de raisons pour justifier sa perfection, mais ce qui ressort le plus pour moi est à quel point Bob peut être sauvage et obstiné dans cet épisode. Il veut tuer Bart et n'en fait aucun secret, à part lorsqu'il ment pour sa liberté conditionnelle. Les épisodes suivants ont fait de Bob quelqu'un de bien trop insipide. C'était Bob dans son état d'origine, son état d'origine vengeur, glorieux et hilarant[23] ». Empire considère les mésaventures de Bob sous la voiture des Simpson comme la huitième meilleure parodie de la série, et décrit la scène des râteaux comme le « meilleur moment de grande farce dans l'histoire des Simpson[24] ». La parodie des Nerfs à vif a été reconnue 33e plus grande référence à un film dans la série par Nathan Ditum de Total Film[10]. Le journal norvégien Nettavisen a cité le tatouage de Tahiti Bob « Die Bart, die » comme le cinquième meilleur tatouage de l'histoire du cinéma et de la télévision[25].

Produits dérivés

Lac Terreur a, à l'origine, été diffusé sur la Fox aux États-Unis le [1] et en France sur France 3 le [3]. Il a été sélectionné pour sortir sur une cassette vidéo intitulée The Simpsons: Springfield Murder Mysteries. Les autres épisodes inclus sur la VHS sont Qui a tiré sur M. Burns ? (parties 1 et 2) et La Veuve noire[26],[27]. Il a été à nouveau inclus dans la version DVD de Springfield Murder Mysteries[28]. L'épisode a également été inclus dans le coffret DVD de la saison 5 des Simpson, sorti aux États-Unis le et en France le [29]. Groening, Jean et Vitti participent au commentaire audio de Lac Terreur sur le DVD[29]. L'interprétation de H.M.S. Pinafore a été intégrée à l'album Go Simpsonic with The Simpsons[30].

Notes et références

  1. a b c et d Ray Richmond et Antonia Coffman 1997, p. 121
  2. a et b (en) Cape Feare, BBC. Consulté le 21 mars 2010
  3. a et b (fr) Lac Terreur, The Simpsons Park. Consulté le 20 mars 2010
  4. Al Jean, Commentaire audio de l'épisode La Veuve noire, DVD, 20th Century Fox, 2003
  5. a b c d e f g et h Al Jean, Commentaire audio de l'épisode Lac Terreur, DVD, 20th Century Fox, 2004
  6. Chris Turner 2004, p. 129–131
  7. John Alberti 2003, p. 2–3
  8. a et b John Alberti 2003, p. 16
  9. a b et c Jon Vitti, Commentaire audio de l'épisode Lac Terreur, DVD, 20th Century Fox, 2004
  10. a et b (en) The 50 Greatest Simpsons Movie References, Total Film. Consulté le 21 mars 2010
  11. a et b Matt Groening, Commentaire audio de l'épisode Lac Terreur, DVD, 20th Century Fox, 2004
  12. (en) The man who makes 'The Simpsons' sing, CNN Entertainment. Consulté le 3 janvier 2009
  13. a et b (en) Associated Press, Nielsen Ratings /Oct. 4-10, 'Press Telegram, 16 octobre 1993
  14. (en) Every show, every winner, every nominee, Los Angeles Times. Consulté le 21 mars 2010
  15. (en) The Family Dynamic, Entertainment Weekly. Consulté le 21 mars 2010
  16. (en) 10 fan favorites, USA Today. Consulté le 21 mars 2010
  17. (en) The Simpsons: 17 Seasons, 17 Episodes, IGN. Consulté le 2 mars 2007
  18. (en) Springfield's Best, Vanity Fair. Consulté le 13 juillet 2007
  19. (en) James Walton, The 10 Best Simpsons TV Episodes (In Chronological Order), The Daily Telegraph, 21 juillet 2007
  20. (en) The Simpsons Top 20, Herald Sun, 21 avril 2007
  21. (sv) Topp Tio 1991, Borås Tidning. Consulté le 11 août 2009
  22. (en) The 10 best Simpsons episodes ever, The Times. Consulté le 21 mars 2010
  23. (en) The Simpsons Flashback: "Cape Feare" Review, IGN. Consulté le 21 mars 2010
  24. Colin Kennedy, « The Ten Best Movie Gags In The Simpsons », Empire
  25. (no) De beste film-tatoveringene, Nettavisen. Consulté le 21 mars 2010
  26. (en) Adrian Turpin, Screen: Video releases Romeo And Juliet/Flirt/Springfield Murder Mysteries/The Saint/Secrets and Lies, The Guardian, 3 octobre 1997
  27. (en) The Simpsons: Springfield Murder Mysteries (VHS), Amazon.com. Consulté le 7 février 2009
  28. (en) DVD New Releases, Evening Times, 23 avril 2005
  29. a et b Les Simpson, saison 5, 20th Century Fox, 21 décembre 2004
  30. (en) Go Simpsonic with the Simpsons, AllMusic. Consulté le 21 mars 2010

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) John Alberti, Leaving Springfield: The Simpsons and the Possibility of Oppositional Culture, Wayne State University Press, , 344 p. (ISBN 0-8143-2849-0)
  • (en) Ray Richmond et Antonia Coffman, The Simpsons: A Complete Guide to our Favorite Family, Harper Collins, , 249 p. (ISBN 0060952520)
  • (en) Chris Turner (en), Planet Simpson: How a Cartoon Masterpiece Documented an Era and Defined a Generation, Random House Canada, , 480 p. (ISBN 0679313184)

Liens externes