La saison se déroule en deux temps. À l'automne 2014, les dix équipes du championnat sont réparties en deux poules. Les trois premières de chaque poule participent au Top 6. Les quatre autres équipes participent à la deuxième phase avec quatre clubs de Nationale 1 (deuxième division). Les quatre premières équipes du Top 6 jouent les play-offs qui déterminent le vainqueur du championnat.
Le championnat Élite Hommes (Top 10) est composé de dix équipes réparties en deux poules de cinq qui se rencontrent en matchs aller et retour sur dix journées[3]. Les trois premières de chaque poule forment le Top 6 et les quatre autres équipes forment avec les deux premières de chaque poule de la première phase de la Nationale 1 la 2e phase Élite[3]. Les quatre premières du Top 6 s'affrontent en demi-finales (les deux matchs chez le mieux classée)[3]. Les deux vainqueurs sont alors qualifiées pour la finale qui se déroule sur un seul match[3].
Clubs engagés pour la saison 2014-2015
Les six équipes ayant participé au Top 6 lors de la saison précédente et les quatre équipes ayant terminé aux quatre premières places de la deuxième phase participent à la compétition[3]. Le champion en titre est le Saint-Germain-en-Laye Hockey Club qui a remporté le dernier championnat 4 à 1 face au Racing club de France lors de la finale à Lambersart[4].
Frédéric Soyez, l'entraîneur du Lille Métropole Hockey Club depuis 2010 et sélectionneur de l'équipe de France depuis 2011, quitte son poste d'entraîneur du Lille MHC en juin 2014[7] puis de sélectionneur de l'équipe de France en juillet[8]. Il est remplacé par Pol Gantois, l'ancien entraîneur de Namur, à la tête de l'équipe lilloise[7],[9]. De nombreux internationaux français, comme Hugo Genestet, Matthias Dierckens ou encore Valentin Migneau, qui évoluaient dans le championnat de France rejoignent le championnat de Belgique[10],[11]. Le Racing club de France recrute quatre joueurs : James Kirkpatrick, international canadien, et trois joueurs de l'équipe de France des moins de 21 ans (Antoine Férec et Christophe Peters-Deutz qui viennent du Cercle athlétique de Montrouge et David Bernstein qui vient du Touquet AC hockey)[12]. Le FC Lyon HC HC perd quatre titulaires de la saison passée[13]. Saint-Germain-en-Laye Hockey Club voit plusieurs de ses joueurs quitter le club : Hugo Genestet, Tom Genestet et Guillaume Deront sont partis au KHC Leuven, Charles Verrier, Romain Duclos et Clément Coty ont pris leur retraite et Guillaume Audoye part au FC Lyon hockey pour des raisons professionnelles[14]. Deux joueurs arrivent : Joris Harou qui vient du Cercle athlétique de Montrouge et Guillem Roig en provenance de l'Atlètic Terrassa[14]. Trois joueurs internationaux rejoignent le Touquet AC hockey[15].
Équipes exemptes : Wattignies HC (Poule A) et Stade français (Poule B)
9e journée (phase retour)
Le Saint-Germain-en-Laye Hockey Club s'impose 3-0 face au Wattignies HC grâce à des buts de Kevin Mercurio, de Joris Harou et de Jean-Baptiste Pauchet[44]. Le Saint-Germain-en-Laye Hockey Club termine premier de son groupe avec 19 points, 28 buts marqués et 10 encaissés[44].
Le Racing club de France bat 3-1 le Saint-Germain-en-Laye Hockey Club dans le duel au sommet de la journée[52]. Les buts du Racing ont été inscrits par Célestin Duchesne, Olivier Sanchez et Jean-David Koch[53]. Lille Métropole Hockey Club et Cercle athlétique de Montrouge s'impose à domicile[52]. Ce dernier club s'impose 2-1 face au Le Touquet AC hockey[54]. En 1re mi-temps, Olivier Cohen a marqué sur une passe de Simon Choteau pour le Touquet[54]. Montrouge a marqué deux buts en seconde mi-temps et s'est imposé dans un match équilibré[54].Cette victoire permet au Racing de prendre la tête du Top 6 à la différence de but devant Saint Germain et Lille[52].
Les trois clubs en tête du championnat, le Saint-Germain-en-Laye Hockey Club, le Racing club de France et le Lille Métropole Hockey Club se sont imposés[55]. Saint-Germain-en-Laye Hockey Club gagne 4-3 face au Le Touquet AC hockey grâce à un doublé de Jean-Baptiste Pauchet et des buts de Grégoire Samson et Baptiste Rogeau[55]. Le Racing club de France gagne 8-3 face à Wattignies HC grâce à des doublés de Christophe Peter Deutz et Simon Martin-Brisac et des buts de Jean-Laurent Kieffer, Olivier, Sanchez, Jean-David Koch et Henri Pignerol[55]. Lille Métropole Hockey Club s'impose face au Cercle athlétique de Montrouge grâce à un doublé de Nachito Quilez et un but d'Étienne Tynevez[55]. Lille qui est dans une phase de reconstruction parvient à suivre le rythme des deux favoris[56].
Les trois premiers du Top 6 se sont imposés et le Racing conserve la tête à la différence de buts[57]. Le Racing club de France s'impose 9-1 chez le Cercle athlétique de Montrouge[57]. Les buts du Racing ont été inscrits par Olivier Sanchez (doublé), Jean-David Koch (doublé), Simon Martin-Brisac, Célestin Duchesne, Patrick Hablawetz, Maxime Cheron et Jules Francotte[57]. Lille Métropole Hockey Club s'impose 5-1 au Le Touquet AC hockey[58]. Les Touquettois étaient privés de Paul Davrinche, Henri Cavenaille et Clément Thirriet pour ce match[58]. Lille a marqué deux Penalty corner(en) par Nacho Quilez après un quart d'heure de jeu[59]. Olivier Cohen a réduit le score pour le Touquet avant que François Xavier Laffineur et Théophile Ponthieu ne marque avant la mi-temps[59]. En seconde mi-temps, Théophile Ponthieu marque un second but sur une action collective[59].
Le Saint-Germain-en-Laye Hockey Club s'est qualifié pour la finale grâce à un but de Kevin Mercurio en prolongations[67]. Les résultats sont des scores de 2-2 le samedi dans le match aller et 1-1 le dimanche au match retour[67].
Dans la seconde demi-finale, Le Touquet AC hockey surprend le Racing lors du match aller avec une victoire 3-2[67] après avoir mené 3-0[68]. Le lendemain, le Racing s'impose 8-0 grâce à des buts d'Olivier Sanchez (doublé), Simon Martin-Brisac (doublé), Jean-Laurent Kieffer (doublé), Maxime Cheron et James Kirkpatrick et se qualifie pour la finale[67].
Selon Bertrand Reynaud, DTN de la Fédération, le favori est le Racing car « c'est l'équipe la plus complète avec le plus grand nombre d'internationaux »[70].
Simon Martin-Brisac 20e Christophe Peters-Deutz 65e
Entraîneur :
Gaël Foulard
Entraîneur :
Pascal Poulenc
Résumé
Le Racing remporte le titre 3-1 face au Saint Germain Hockey Club. La finale s'est jouée notamment sur les Penalty corner(en)[69]. Le SGHC n'a converti aucun de ces PC alors que le Racing a inscrit son premier but sur sa première tentative[69]. Le Racing inscrit un deuxième but sur Penalty stroke(en) par Jean David Koch[69]. Le score est de 2-0 à la mi-temps[69],[72]. Juste après la mi-temps, Jean Baptiste Pauchet marque sur Penalty stroke[69]. Saint germain pousse pour égaliser mais prend un troisième en fin de match[69].
Selon Bertrand Reynaud, DTN de la Fédération, le Racing l'a emporté car l'équipe a été plus opportuniste en attaque[73].
Il s'agit du 20e titre du Racing, le premier depuis 1996[74].
Deuxième phase Élite
Les équipes quatrième et cinquième de chaque poule du Top 10 ainsi que les deux premières de chaque poule de la première phase de la Nationale 1 disputent un championnat en poule unique en matchs aller et retour sur douze journées[3]. Les matchs de la première phase qui ont déjà été joués ne seront pas rejoués et les résultats restent acquis[3].
Les équipes classées première et deuxième participeront au championnat Élite en 2015-2016[3]. La formule du championnat Élite évolue donc en 2015-2016 avec 8 équipes au lieu de 10[75]. Le Paris Jean-Bouin et le FC Lyon terminent aux deux premières places et participeront au championnat Élite la saison suivante[76].
Les six autres équipes évolueront en Nationale 1 en 2015-2016[3].
La version du 31 août 2015 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.