La Pologne est la nation la plus médaillée avec quatre médailles, deux en or, une en argent et une en bronze. Adam Cieślar et Aguri Shimizu ont remporté trois médailles, une dans chaque épreuve.
Le saut à ski a lieu à Predazzo, commune située à 79 km de Trente, la ville organisatrice, sur le HS 106 des tremplins Giuseppe dal Ben[1]. Construit en 1989[2], le tremplin a été utilisé lors des championnats du monde de ski nordique en 1991, 2001 et 2013[2]. Le stade dispose de cinq tremplins : HS 134, HS 106 (utilisé pour les épreuves), HS 35, HS 21 et HS 10[Guide 1]. Il a une capacité de 15 000 spectateurs[2] mais le comité d'organisation a décidé de réduire la capacité à 2 700 spectateurs pour la compétition[Guide 2].
Les athlètes exécutent premièrement un saut sur le tremplin normal suivi d’une course de ski de fond de 10 km qui consiste à parcourir quatre boucles de 2,5 km[Guide 4]. À la suite du saut, des points sont attribués pour la longueur et le style. Le départ de la course de ski de fond s'effectue selon la méthode Gundersen (1 point = 4 secondes), le coureur occupant la première place du classement de saut s’élance en premier, et les autres s’élancent ensuite dans l’ordre fixé. Le premier skieur à franchir la ligne d’arrivée remporte l’épreuve.
Départ en ligne (Mass start)
Les compétiteurs disputent une course de fond en partant tous en même temps[Guide 4]. À l'issue de cette course, le vainqueur reçoit une note de 120 points, on enlève alors aux autres 15 points par minute perdue après le temps du vainqueur de la course de fond. Ensuite les concurrents participent à deux manches de saut à ski qui déterminent le classement final.
Par équipe
Habituellement constitué de quatre concurrents, le relais comprend ici trois athlètes qui effectuent individuellement un saut sur le tremplin (HS 106)[Guide 4]. On additionne ensuite les résultats de chaque membre de l’équipe. L’équipe qui obtient le pointage total le plus élevé sera la première équipe à partir dans la partie du ski de fond qui consiste en un relais 3 × 5 km[Guide 4]. Comme dans l'individuel, on détermine les temps de départ dans un ordre fixé selon le tableau de Gundersen. L’équipe dont le premier skieur franchit la ligne d’arrivée remporte l’épreuve.
Athlètes
Participants
Les fédérations nationales avaient jusqu'au pour décider du nombre d'athlètes qu'elles allaient engager dans les épreuves du combiné nordique et jusqu'au pour donner les noms des athlètes participants[Guide 5]. Les fédérations nationales ne pouvaient sélectionner que des athlètes remplissant certaines conditions[5]. En effet, seuls les athlètes qui sont étudiants ou diplômés l'année précédente (en 2012) peuvent participer[5]. De plus, les concurrents doivent avoir entre 17 et 28 ans (les participants doivent être nés entre le et le )[5].
Il y a 42 athlètes inscrits représentants quatorze pays[6],[7] :
Pour le Gundersen, les favoris sont le Polonais Adam Cieślar, les Allemands, Johannes Wasel[FIS 1] et Tobias Simon[FIS 2], ainsi que le Finlandais Eetu Vähäsöyrinki et le Tchèque Petr Kutal[8].
Pour le mass start, les favoris sont les Polonais Szczepan Kupczak et Adam Cieślar, l'Allemand Johannes Wasel[FIS 1], le Finlandais Eetu Vähäsöyrinki et le tenant du titre, le Japonais Aguri Shimizu[9].
Après de bonnes performances dans les compétitions individuelles[10], la Pologne est considérée comme favorite pour l'épreuve par équipes[10].
Récit des épreuves
Gundersen
L'épreuve de saut a lieu le matin du sur le tremplin (HS 106). Initialement prévu à 10 h[Guide 6], le départ est avancé à 9 h 30 afin de télédiffuser l'épreuve[11]. Les Allemands Johannes Wasel[FIS 1] et Tobias Simon[FIS 2] (deux étudiants à l'Université des sciences appliquées de Furtwangen) dominent le concours de saut avec des sauts à 101,5 m et 99,5 m[12]. Adam Cieślar est troisième avec un retard de 25 s sur Johannes Wasel[FIS 1] et 15 s sur Tobias Simon[13].
Lors de l'épreuve de fond, Adam Cieślar rejoint Johannes Wasel[FIS 1] en tête de la course après 6,6 km[13]. Le Polonais lâche l'Allemand dans le dernier tour[14]. Adam Cieślar, étudiant à l'Université d'éducation physique de Varsovie(en), remporte la course avec dix secondes d'avance sur Johannes Wasel[15]. Aguri Shimizu remporte le sprint pour la troisième place. Tobias Simon, premier après le saut, termine 19e[FIS 2],[14].
Départ en ligne
Les coureurs restent groupés lors des premiers kilomètres de la course de fond[16]. Après 7,5 km, Adam Cieślar attaque, il est suivi par Viacheslav Barkov et Paweł Słowiok. Viacheslav Barkov termine premier de la course de fond[10]. Il devance de trois secondes Paweł Słowiok et de huit secondes Mads Waaler[17]. Aguri Shimizu termine cinquième, et Adam Cieślar finit sixième[17].
À l'issue de l'épreuve de fond, les différences entre les concurrents sont faibles[17]. Lors du premier saut, Adam Cieślar fait un saut à 101 m et Paweł Słowiok réalise 100 m ce qui lui permet de prendre la première place[10]. Aguri Shimizu fait un saut de 101,5 m lors de la seconde manche et remporte l'épreuve. Il termine avec 1,4 points d'avance sur Adam Cieślar.
Tobias Simon[FIS 2] réalise les deux meilleurs sauts mais il ne termine que sixième au classement final[18].
Relais
L'épreuve de saut est dominée par le relais japonais[19]. Les Japonais ont réalisé des sauts de 99,5 m (Go Yamamoto), 97 m (Shota Horigome) et 99 m (Aguri Shimizu). Les Polonais sont deuxièmes après le saut à 3,6 points des Japonais. Stephen Kupczak a fait 100 m, Paweł Słowiok 97,5 m et Adam Cieślar 99,5 m[19]. Les suivants sont dans l'ordre l'Allemagne, à 0 min 32 s, l'équipe première de la Russie à 0 min 39 s, la Slovénie à 0 min 52 s et la Norvège à 1 min 1 s[20].
Lors de l'épreuve de fond, le premier relayeur polonais, Szczepan Kupczak, revient sur le premier relayeur japonais, Go Yamamoto et il mène ce duo jusqu'à la fin du relais[19]. Après 5 km, le Japon et la Pologne sont en tête avec quatorze secondes d'avance sur un groupe composé des équipes norvégienne, slovène et russe[19]. Dans le second relais, Shota Horigome lâche Paweł Słowiok et il termine son relais avec 8 s 9 d'avance sur le Polonais[19]. Le relais norvégien est à 14 s 1 et le relais à 17 s 8[19],[21]. On assiste à un regroupement (avec les équipes japonaise, polonaise, norvégienne et slovène) dans le dernier tour[21]. Dans la dernière ascension, Adam Cieślar attaque, il devance le Slovène Matič Plaznik[21],[FIS 3]. Aguri Shimizu et Emil Vilhelmsen[FIS 4] perdent plusieurs secondes dans une collision[21]. La Pologne remporte l'épreuve devant le relais slovène et le relais japonais[21].
Le tableau ci-dessous montre les résultats de la compétition avec le nom des participants, leur pays, leur classement, les temps dans l'épreuve de fond, la longueur de leur saut et les points qu'ils ont remportés dans les deux épreuves[22],[23]. (w) signifie que le coureur est parti dans la vague.
Résultats détaillés de l'épreuve sur le tremplin normal
Le tableau ci-dessous montre les résultats de la compétition avec le nom des participants, leur pays, leur classement, les temps dans l'épreuve de fond, la longueur de leurs sauts et les points qu'ils ont remportés dans les deux épreuves[24],[25].
Résultats détaillés de l'épreuve avec un départ en ligne
Le tableau ci-dessous montre les résultats de la compétition avec le nom des participants, leur pays, leur classement, la longueur de leurs sauts et les points qu'ils ont remportés dans les deux épreuves[20],[26].
La version du 13 mars 2016 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.