La loi salique publiée par Clovis comprend l’article De allodis sur la transmission des terres détenues en pleine propriété par un groupe familial. La transmission des biens se fait par les agnats les parents par le père et les cognats les parents par la mère. Les femmes héritent de la terre au même titre que les hommes[1].
Sous la dynastie carolingienne, l'article De allodis de la loi salique concernant la transmission des terres devient : « quant à la terre salique, qu'aucune partie de l'héritage ne revienne à une femme, mais que tout l'héritage de la terre passe au sexe masculin »[4].
Le concile de Vienne adopte des canons qui condamnent les béguines. Le pape Jean XXII promulgue les lois en 1317[7].
Heluis de Conflans, religieuse au convent d'Origny finance un manuscrit contant la vie de sainte Benoîte martyre chrétienne du IVe siècle, illustré de 54 miniatures. Sainte Benoîte est représentée en train de prêcher, baptiser et expulser les démons[3].
Philippe V le Long est remplacé sur les trônes de France et de Navarre par son frère, Charles IV. Sa fille aînée Jeanne III de Bourgogne est exclue de la succession royale et donc du trône de France, sans justification[8].
Philippe de Bourgogne est le fils de Jeanne III de Bourgogne, fille aînée de Philippe V le Long. À la mort de Charles IV, il est exclu de la succession du trône de France au prétexte que sa mère ne peut pas lui transmettre des droits qu'elle ne possède pas[8].
Christine de Pizan, première femme française de lettres à vivre de sa plume, dénonce dans La Cité des dames la misogynie des clercs et s’insurge contre les discriminations dont les femmes sont victimes et contre les propos de Jean de Meung[9].
Le 27 juin, la ville de Beauvais est assiégée par Charles le Téméraire. De nombreuses femmes combattent les assiégeants, dont Jeanne Laîné armée d'un hache. Louis XI salue l'héroïsme des femmes de Beauvais[7].
Parution du recueil Oeuvres de Louise Labé qui contient une épître, dans laquelle elle exhorte les femmes à « élever leurs esprits par dessus leurs quenouilles et fuseaux »[5].
Le 28 juin 1593, le Parlement de Paris introduit la loi salique dans le droit avec l'arrêt Le Maistre. Cet arrêt inscrit dans la loi, pour la succession du trône, l'exclusion des femmes ainsi que les parents par les femmes[11] .
L'ordre des Ursulines ouvre de nombreux couvents en France. Cet ordre féminin a pour quatrième vocation l'éducation des filles. Elle permet l'alphabétisation des filles[5].
La congrégation des Visitandines se créé pour accueillir les jeunes filles et leur proposer une éducation conventuelle pour les filles de bonne famille[5].
Marie de Gournay réclame, dans son Égalité des Hommes et des Femmes, un meilleur accès à l’instruction pour toutes les femmes. Elle soutient que la femme n’est pas inférieure à l'homme par nature mais du fait de son éducation[3].
François Poullain de la Barre publie De l’Égalité des deux sexes, discours physique et moral où l’on voit l’importance de se défaire des préjugés. Il condamne les différences d'origine. Il prend parti pour l'égalité des sexes et des individus[14].
Le 27 décembre, Madame Guyon, influencée par le quiétisme est arrêtée pour sa doctrine sur l'amour de Dieu de façon désintéressée. En 1706, elle fonde une confrérie qui regroupe protestants et catholiques[3].
Madame du Coudray parcourt la France pour enseigner l'obstétrique, avec un mannequin qu'elle a fabriqué. Elle forme plus de 5 000 femmes pendant 25 ans. En 1767, Louis XV lui accorde une pension et un brevet de maîtresse sage-femme[19].
Convocation des États généraux. Les femmes veuves ou nobles tenant fief prennent part au vote mais elles ne sont pas éligibles. Les femmes prennent une part très active à la rédaction des cahiers de doléances[21].
Entre 1789 et 1793, on compte à Paris et en province 56 clubs de femmes[23].
octobre : la loi sur les élections de décembre exclut les femmes du droit de vote[5].
Les femmes sont actives en assistant dans les tribunes aux différentes assemblées et débats et en interrompant les orateurs. À partir de 1795, leurs adversaires les surnomment les tricoteuses[23].
Constitution du 3 septembre : le mariage est un contrat civil[24].
Les femmes sont des citoyens passifs comme les affranchis, les libres métis et noirs, les pauvres et les domestiques[5].
Olympe de Gouges réclame l’égalité politique entre hommes et femmes dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne : « article 1. La femme naît libre et égale à l’homme en droits ». Elle est guillotinée deux ans plus tard, pour la publication d'une affiche jugée « attentatoire à la souveraineté nationale »[21].
Instauration du suffrage censitaire (environ 4,3 millions d’électeurs pour 40 000 personnes éligibles). Les femmes sont exclues du corps électoral[25].
Constitution du 3 septembre : « La Royauté est indivisible, et déléguée héréditairement de mâle en mâle [...], à l'exclusion perpétuelle des femmes »[26].
Le 3 avril , le port de la cocarde tricolore est obligatoire, pour les hommes. Des femmes demandent également à la porter. Cela déclenche une guerre de la cocarde, à l'Assemblée, dans les faubourgs[5].
24 juin : La Constitution déclare « Tout homme né et domicilié en France, âgé de 21 ans [...] est admis à l'exercice des Droits des citoyens français.», excluant ainsi les femmes de la citoyenneté[26].
Le 21 septembre 1793, la nouvelle Convention décrète le port obligatoire de la cocarde pour les femmes[5].
Le 7 octobre 1793, Claire Lacombe déclare à la barre de la Convention : Nos droits sont ceux du peuple, et si l’on nous opprime, nous saurons opposer la résistance à l’oppression[3].
Le Code civil français déclare la femme incapable juridiquement. Elle est sous la tutelle de ses parents puis de son mari. Elle doit le suivre à son domicile jusqu'en 1975. Elle lui doit obéissance jusqu'en 1938. Elle ne peut pas exercer une profession sans son autorisation jusqu'en 1965[29]. Le mari a tout pouvoir pour gérer les biens communs et les biens propres de son épouse. L'âge légal pour contracter un mariage est de 15 ans pour les femmes, 18 pour les hommes[5].
art. 19 : une femme mariée prend la nationalité de son mari[26].
La première chaire universitaire d'obstétrique est attribuée à Jean-Louis Baudelocque. Les sages-femmes deviennent des auxiliaires des médecins accoucheurs[5].
Le Code pénal (art. 324, 337, 339) qualifie l'adultère de délit pour les femmes. L'adultère de l'épouse est puni d'une peine de prison de 3 à 24 mois. L'entretien d'une concubine au domicile conjugal est puni d'une amende de 200 à 2 000 francs[30].
Le Code pénal (art.317) punit de réclusion les personnes qui pratiquent, aident ou subissent un avortement. Les médecins et pharmaciens impliqués sont condamnés aux travaux forcés[30].
Les Vésuviennes établissent une Constitution politique des femmes, dans laquelle le mariage est obligatoire pour les deux sexes, le partage des tâches ménagères. Les femmes portent le pantalon[36],[37]. Elles ont accès à tous les emplois publics, civils, religieux et militaires. Hommes et femmes effectuent un service civique et militaire[38].
26 juillet : la loi interdit aux femmes d'être membre d'un club et d'assister à tout débat public.
La loi Falloux fait obligation pour les communes de plus de huit cents habitants d'ouvrir et d'entretenir une école pour filles. L'enseignement comprend les travaux d'aiguilles[26].
Julie-Victoire Daubié est la première bachelière française, ce qui devait lui permettre l'accès à l'Université. La Sorbonne lui notifie son refus. Il lui faut attendre 1871 pour être autorisée à suivre les cours en Sorbonne[40].
Emma Chenu est la première à obtenir le baccalauréat en sciences.
Elisa Lemonnier fonde la Société pour l’Enseignement professionnel des Femmes. Elle ouvre deux établissements dans Paris : rue de la Perle et rue de Rochechouart[33]. Il faut attendre la loi du 11 décembre 1880 pour que l'état régisse l'apprentissage professionnel[41].
À la suite de la loi Falloux de 1850, la loi du 10 avril 1867 (Victor Duruy) rend obligatoire une école de filles pour les communes de plus de cinq cents habitants. L'enseignement secondaire pour filles est créé[26].
Le mot "féministe" sert à désigner, en médecine, des hommes qui présentent des signes de féminité. Il est repris par Alexandre Dumas en 1872. Hubertine Auclert l'associe en 1882 à la lutte pour les droits et à l'amélioration des conditions des femmes[5].
Julie-Victoire Daubié, première bachelière en 1861, est autorisée à suivre les cours en Sorbonne, année où elle obtient d'ailleurs sa licence ès lettres[40].
Madeleine Brès devient la première femme docteure en médecine. L'accès des étudiantes au concours d'externat est effectif en 1882 et celui de l'internat en 1886[47].
Hubertine Auclert fonde Le Droit des femmes, groupe suffragiste qui devient Le Suffrage des femmes en 1883. Lors du congrès de Marseille, elle proclame : « Qui dit droit, dit responsabilité, la femme doit travailler, n'étant pas moins tenue de produire que l'homme, vu qu'elle consomme… qu'il y ait pour les deux sexes même facilité de production, et application rigoureuse de cette formule économique : à production égale, salaire égal »[33].
La loi Camille Sée institue un enseignement secondaire féminin d'État, de cinq ans avec un diplôme de fin d'études. Il comprend enseignement ménager et instruction morale. Il ne comprend pas les langues l'étude de la philosophie ni les langues anciennes, matières obligatoires au baccalauréat. Il faut attendre 1924 pour que filles et garçons reçoivent le même enseignement secondaire[44].
Loi du 9 avril portant création du livret de caisse d'épargne. Les femmes sont autorisées à ouvrir un livret et à y déposer de l'argent sans l'autorisation de leur mari, mais l'accord de celui-ci est nécessaire pour retirer de l'argent[48]. Il faut attendre 1910, pour qu'elles puissent retirer de l'argent[44].
Loi du 28 et 29 mars dite loi Jules Ferry : L'instruction primaire est obligatoire pour les enfants des deux sexes de six ans à treize ans[26].
Hubertine Auclert reprend le mot "féministe" utilisé en 1872 par Alexandre Dumas fils et l'associe en 1882 à la lutte pour les droits et à l'amélioration des conditions des femmes[5].
À la suite de la loi Camille Sée de 1880 instituant un enseignement secondaire féminin d'État, le premier lycée de jeunes filles ouvre à Montpellier. Il ne prépare pas au baccalauréat. Les jeunes filles qui veulent entrer à l'université complètent leur formation par des cours privés[44].
30 octobre : L'enseignement primaire est donné par des instituteurs dans les écoles de garçons, des institutrices dans les écoles de filles[26].
Dorothea Klumpke est la première à obtenir une licence en mathématique et astronomie à la Sorbonne. En 1893, elle soutient une thèse de doctorat en sciences mathématiques [51].
En juillet 1891, Marie-Louise Gagneur interpelle l'Académie française sur la féminisation des noms de métiers restés masculins, tels que « auteur, écrivain, orateur, docteur,... ». Sa demande est retoquée. Il faut attendre 2019, soit 128 ans plus tard, pour que l'Académie française accepte et préconise l'usage du féminin pour les noms de métiers[53].
Le travail de nuit est interdit à toutes les femmes, quel que soit leur âge.
Le port du pantalon, interdit pour les femmes depuis le Directoire, est désormais possible à condition qu'elles tiennent à la main une bicyclette ou un cheval. Cette loi n'est abrogée qu'en 2013[28].
31 juillet : Les agrégations féminines créées en 1884 sont au nombre de quatre : lettres, histoire, mathématiques, sciences physiques et naturelles[40].
Alice Guy tourne La Fée aux choux, film de 20 mètres (1 minute 30). C'est le premier succès de Gaumont. Elle est la première à filmer des fictions[44].
Fondation du journal quotidien féministe La Fronde par Marguerite Durand. La revue cesse d'être publiée en 1903. Séverine publie quotidiennement Notes d'une frondeuse[44].
Le doctorat en droit qui permet d'exercer le métier d'avocat est accessible aux femmes depuis 1892. Jeanne Chauvin, docteure en droit en 1897, mène une bataille juridique pendant trois ans. Raymond Poincaré et René Viviani font voter la loi le 1erdécembre 1900, autorisant les femmes à plaider. Jeanne Chauvin prête serment le 19 décembre et plaide son premier procès en 1901[44].
15 mars : à 56 ans Sarah Bernhardt joue le rôle d'un adolescent dans la pièce L'Aiglon, écrite par Edmond Rostand[44].
Journée de travail de 10 heures pour les femmes et les enfants et 12h pour les hommes[26].
Le Prix Fémina est le premier prix littéraire avec un jury féminin. Il s'oppose au prix Goncourt. Il est financé par Hachette. Il n'a pas vocation à couronner une femme[44].
Le visage émerveillé d'Anna de Noailles fait scandale[44].
Les ouvrières de Haviland à Limoges se mettent en grève et demandent le départ du contremaître Penaud qui exerçait un droit de cuissage. Il y avait déjà eu des grèves de femmes contre les violences exercées sur elles au travail. La grève de Limoges est la première qui rencontre un écho national par son côté insurrectionnel[55].
À Issoudun; les ouvrières se mettent en grève contre le harcèlement sexuel des contremaîtres[44].
Première grève des sardinières à Douarnenez qui mobilisent 3 000 femmes. Elle demande à être payée à l'heure et non au mille de sardines traitées. Une deuxième grève a lieu en 1924[44].
À Vizille, les ouvrières des soieries se mettent en grève pendant 54 jours pour réclamer un salaire plus élevé[44].
La loi permet aux femmes d'être électrices aux tribunaux de prud'hommes. Seuls les hommes sont éligibles[26]
Loi du 13 juillet : Pour les femmes mariées, le régime de séparation de biens s'appliquent sur les produits de leur travail et économies. Les femmes disposent de leur salaire[56].
Lily Laskine, harpiste est la première instrumentiste à l'Orchestre de l'Opéra de Paris. Elle rencontre une forte opposition à sa nomination[44].
La loi Enguerand instaure le congé maternité d'un délai de 8 semaines non rémunéré. En 1913, la loi accorde une indemnité. En 1928, la loi institue la gratuité des soins médicaux[57].
Les salaires des instituteurs et des institutrices deviennent égaux : première application du principe énoncé par Hubertine Auclert : « à travail égal, salaire égal ».
Les femmes mariées sont autorisées à retirer leur argent sans l'accord de leur mari sur le livret de Caisse d'Épargne. Elles avaient la possibilité d'ouvrir et de déposer de l'argent depuis 1881, mais pas d'en disposer[44].
Les institutrices obtiennent la rémunération de leur congé de maternité.
Marguerite Rouvière réussit le concours d'entrée en sciences physiques à l'école normale de la rue d'Ulm, réservée aux garçons. Le concours sera commun aux deux écoles Ulm pour les garçons et Sèvres pour les filles en 1985[49].
Décret du 26 mai : Les mères de familles nombreuses sont honorées par la création de la médaille d’honneur de la famille française. En 1929, elle donnera lieu à la création de la fête des mères[59].
Les femmes mariées peuvent désormais adhérer à un syndicat sans l'autorisation de leur mari[44].
La loi du 31 juillet alourdit les peines du code pénal de 1810 en cas d'avortement. L'avortement devient un crime, il est passible de la cour d'assises. Il redevient un délit en 1923. Cette loi sera abrogée en 1975[60].
La loi du 31 juillet. Le recours à des méthodes contraceptives ainsi que la production, la vente, l'affichage, l'information, la publicité sont interdites et passibles d'amendes. Cette loi est abrogée en 1967, par la loi Neuwirth[26].
Les agrégations de philosophie et de grammaires s'ouvrent aux étudiantes[44].
Les filles sont autorisées à se présenter au concours général[44].
Loi du 27 mars correctionnalise l'avortement. L'avortement est un crime depuis 1920. Il redevient un délit. Les peines encourues sont alourdies. La loi de 1975 met fin à la pénalisation de l'interruption volontaire de grossesse[60].
Le décret Bérard institue des horaires et des programmes d'études identiques dans les établissements secondaires de garçons et de filles. Le baccalauréat féminin créé en 1919 est supprimé[44].
Une deuxième grève des sardinières à Douarnenez démarre en novembre. Elles demandent une revalorisation de leur salaire[44].
La Chambre des députés adopte par 389 voix contre 140 une proposition de loi instaurant le vote des femmes lors des élections municipales et cantonales[44].
Des candidates communistes sont élues aux municipales. Mme Variot siège par exemple au conseil municipal de Malakoff. Ces élues sont finalement écartées par les tribunaux[44].
Les employés des deux sexes des PTT, de la Caisse des Dépôts et Consignations, et les professeurs du secondaire à niveau de diplôme égal ont désormais le même traitement.
Loi du 10 août : Une Française mariée à un étranger n'est plus obligée de prendre sa nationalité[26].
L’Assemblée vote une quatrième fois en faveur du droit de vote aux femmes par 396 voix contre 94. Le Sénat s'y oppose[21].
La Chambre des députés vote par 446 voix contre 60 une résolution invitant le gouvernement à faire pression sur le Sénat afin de rendre possible l’adoption du texte sur le droit de vote aux femmes. Sans suite[21].
Plusieurs communes organisent des scrutins parallèles mixtes aboutissant à faire élire des conseillères municipales supplémentaires ; à Louviers, dont le maire est Pierre Mendès France, six conseillères sont élues et siègent avec voix consultative[21].
Le 30 juillet, la Chambre des députés se prononce pour la sixième pour le vote des femmes par 495 voix contre 0. Le gouvernement s'abstient. Le Sénat n'inscrira jamais ce texte à son ordre du jour[21].
Création de l'Union des jeunes filles de France, par des militants communistes. Elle joue un rôle important dans la formation des responsables. Elle est dissoute en 1974[44].
Loi du 18 février : L'article 213 du Code Civil de 1804 est réformé et supprime l'incapacité juridique des femmes. La phrase « la femme doit obéissance à son mari » est supprimée[63].
Loi du 15 février : l'avortement, qui était un délit devient un crime contre la sûreté de l'État. Il est puni de la peine de mort. Plus de 15 000 condamnations sont prononcées jusqu’à la Libération. Marie-Louise Giraud est condamnée à la peine de mort et exécutée en 1943[65].
Le 23 juin. Le général de Gaulle déclare : « Une fois l'ennemi chassé du territoire, tous les hommes et toutes les femmes de chez nous éliront l'Assemblée nationale »[21].
24 mars : Vote de l’Assemblée réunie à Alger du droit de vote pour les femmes par 51 voix sur 67[66].
21 avril : Charles de Gaulle signe l’ordonnance donnant le droit de vote et l'éligibilité aux femmes françaises sauf aux Algériennes musulmanes. Elles obtiennent le droit de vote en 1958[67].
En novembre, l'Assemblée consultative provisoire à Paris, compte dix femmes.
La notion de « salaire féminin » est supprimée. « À travail égal, salaire égal » s'inscrit dans la législation française. Plusieurs lois rappellent ce principe en 1972, 1983 et 2005, notamment.
En octobre : premier vote féminin lors d'un scrutin national : 34 femmes élues membres de l'Assemblée nationale constituante[21].
Loi instaurant le congé de maternité obligatoire et rémunéré de 8 semaines (2 semaines avant et 6 semaines après l’accouchement). Ce congé est rémunéré à hauteur de 50 % du salaire, 100 % pour les fonctionnaires[26].
Loi du 13 avril dite Marthe Richard, les maisons de tolérances autorisées en 1903 sont interdites[26].
30 juillet : suppression du salaire féminin « Aucune distinction ne peut être faite entre les deux sexes » [44].
Recrutement des premières hôtesses de l'air par concours, jusque là métier d'homme[44].
Constitution du 27 octobre : Inscription du principe d'égalité des droits entre les femmes et les hommes dans le préambule. « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines des droits égaux à ceux de l'homme »[26]
Ouverture du premier magasin Prénatal à Saint-Denis. Il propose des vêtements pour femmes enceintes, des layettes et des vêtements pour les nouveau-nés, libérant les femmes de les faire elle-même[44].
La publication posthume des ouvrages de Simone Weil marque les contemporains. Normalienne et agrégée de philosophie, pour son ouvrage La Condition ouvrière, elle travaille comme ouvrière d'usine, de façon à se confronter à la réalité[44].
Les mères célibataires peuvent avoir un livret de famille[44].
28 juillet, la France ratifie la résolution 317 du 2 décembre 1949 des Nations unies concernant la répression de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution[26]. La France devient un pays abolitionniste[44].
Les agrégations féminines et masculines fusionnent pour ne former qu'un seul concours[49].
Loi du 13 juillet 1965 : chaque époux a la pleine capacité de ses droits. Une femme peut avoir un emploi et un compte en banque sans avoir besoin de l'autorisation de son mari. Elle dispose librement de ses biens propres[69].
28 décembre. Abrogation de la loi du 31 juillet 1920. La contraception et sa diffusion sont autorisées par la loi Neuwirth[70]. Les décrets d'application sont publiés en 1969 et 1972[44].
La loi dispose que désormais « les deux époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille » : c'est la fin de la notion de « chef de famille » et de la puissance paternelle, remplacées par l'autorité parentale. Le mari reste le chef de famille sur le plan fiscal et social[44].
Le congé maternité est indemnisé à 90 % du salaire brut par la sécurité sociale[26].
26 aout : Une dizaine de femmes, dépose une gerbe à l'Arc de Triomphe avec pour slogans « Un homme sur deux est une femme » et « Il y a encore plus inconnu que le soldat, sa femme » [35].
Automne : des femmes se réunissent tous les quinze jours aux Beaux-Arts ce qui donne naissance au Mouvement de Libération des Femmes.
Automne : Libération des femmes, année zéro, numéro spécial de la revue Partisans, est réalisé uniquement par des femmes et rassemble des témoignages de militantes anonymes Françaises et des Américaines[71].
Le groupe FMA pour Féminin, Masculin, Avenir créé en 1967 devient Féminisme, Marxisme, Action. Il donne naissance avec d'autres groupes féministes au MLF en 1971[35].
À la suite des réunions aux Beaux-Arts de 1970, le Mouvement de libération des femmes (MLF), mouvement informel, féministe, autonome, non-mixte publie Le torchon brûle. Il revendique la libre disposition du corps des femmes et remet en question la société patriarcale. Le mouvement prendra fin en 1979[35].
Publication dans Le Nouvel Observateur du « Manifeste des 343 » regroupant les signatures de 343 femmes affirmant avoir été avortées, appelant les autorités à prendre en compte cette réalité et réclamant l’avortement libre et gratuit. En 1973, 331 médecins s'accusent d'avoir pratiqué des avortements à la demande de leurs patientes[35].
Dans l'enseignement supérieur, les filles rattrapent les garçons en nombre.
Loi du 3 janvier : l'enfant acquiert le nom de celui de ses deux parents à l'égard de qui sa filiation est établie, le nom du père si sa filiation est établie simultanément[72].
Égalité des droits des enfants légitimes et naturels[44].
La loi réaffirme le principe de l'égalité de rémunération entre les hommes et les femmes, pour des travaux de valeur égale[44].
8 novembre Procès de Bobigny : en application de la loi de 1920, Marie-Claire mineure est jugée pour avoir avorté à la suite d'un viol. Les débats de ce procès sont relayés par les féministes et la presse. L'écho de ce procès va ouvrir les débats sur la dépénalisation de l'interruption de grossesse qui est votée en 1975[73].
Marcelle Campana est la première ambassadrice. Elle est nommée au Panama[44].
À la suite de la publication du « Manifeste des 343 » en 1971, 331 médecins s'accusent d'avoir pratiqué des avortements à la demande de leurs patientes[35].
« La moitié des Lip sont des femmes ». Pendant la grève et la période du projet autogéré, les femmes prennent conscience des inégalités entre les femmes et les hommes. Elles témoignent de leur difficulté à se faire entendre et vont s'organiser de manière autonome[44].
Loi no 75-620 du 11 juillet relative à l'éducation dite loi Haby : réaffirme l'obligation de mixité dans l'enseignement primaire et secondaire, tant pour les élèves que pour les enseignements[75].
La loi sanctionne désormais les discriminations fondées sur le sexe, en particulier en matière d'embauche, et garantit l'accès à l'emploi des femmes enceintes.
Loi du 11 juillet soumet à un accord commun entre les époux le choix du domicile conjugal[76].
Loi du 11 juillet portant réforme du divorce : Instauration du divorce par consentement mutuel, pour faute ou rupture de la vie commune. Création d'une prestation compensatoire pour contrebalancer la disparité crée entre les époux par le divorce[76].
Création du « congé parental d'éducation » pour les femmes dans les entreprises de plus de 200 salariés.
Monique Wittig initie la recherche sur le genre en France. Elle participe à la fondation de la première revue francophone d’études féministes : Questions féministes qui en 1980 devient Nouvelles Questions féministes[35].
Secrétaire d’État chargée de l'Emploi féminin est créé. Il devient ministère en 1981.
Le 3 mai : Le verdict du procès d'Aix-en-Provence tombe. Anne Tonglet et Araceli Castellano sont reconnues victimes de viol. Les violeurs sont condamnés. Ce procès a lieu dans un climat de haine et de violence. Il marque une prise de conscience de la gravité des viols et de leurs conséquences sur les victimes. La loi sur le viol est modifiée en 1980[79].
Antoinette Fouque, Marie-Claude Grumbach et Sylvina Boissonnas déclarent à la préfecture une association du nom de « Mouvement de libération des femmes - MLF ». Ce même nom est également inscrit comme marque commerciale à l’Institut de la propriété industrielle et commerciale. Le MLF, qui n’appartenait jusque là à personne et n'avait pas de structure officielle, devient par cet acte la propriété privée de quelques-unes, interdisant à toutes les autres femmes de s’en réclamer. Le tollé est général et signe la fin de MLF[71].
Le congé maternité est porté à 16 semaines minimum avec versement du salaire. À partir du troisième enfant, le congé maternité minimum est de 24 semaines[26].
La loi du 23 décembre : à la suite de la condamnation des violeurs au procès d'Aix-en-Provence en 1978, le viol devient un crime et il est défini de façon précise : « Tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte ou surprise est un viol »[80].
Le CNRS met en place un programme de recherches sur les femmes et de recherches féministes[35].
Création de La Maison des Femmes à Paris, espace laïque, ouvert à toutes les femmes qui lutte et agit contre les violences masculines faites aux femmes et contre toute forme de discriminations et sexisme[81].
Nicole Pradain est la première procureure générale. Elle est nommée à Riom[44].
8 mars : La Journée internationale des femmes est reconnue officiellement[82].
mars : les premiers États généraux des femmes de tous les pays, contre la misogynie ont lieu à La Sorbonne. Les États généraux suivants ont lieu en 1989[83].
Les femmes d'artisans ou de commerçants peuvent choisir entre trois statuts : conjoint collaborateur, salarié ou associé.
Loi du 31 décembre : L'interruption volontaire de grossesse est remboursé par la Sécurité Sociale[52].
Un projet de loi prévoit d'instaurer un quota de 25 % de femmes pour les listes de candidatures. Elle est rejetée par le Conseil constitutionnel.
Loi du 29 décembre : La notion de chef de famille est supprimée du code général des impôts et les époux doivent signer conjointement la déclaration de l'ensemble des revenus. Il faut attendre 1985 pour que la femme mariée puisse gérer les biens de la communauté[84].
Yvonne Brucker est la première femme à conductrice de métro[44].
Le colloque Femmes, féminisme, recherche qui a lieu à Toulouse marque le caractère légitime des recherches féministes et la reconnaissance de sa nécessité par l'université et les institutions[34].
Loi Roudy sur l'égalité professionnelle hommes/femmes. Rappel de la notion « à travail égal, salaire égal ». Interdiction de mentionner dans une offre le sexe ou la situation de famille du candidat ou de la candidate recherchée[26].
Loi du 13 juillet fait obligation à l'employeur e mentionner les deux genres dans une offre d'emploi[26]
La fusion des deux écoles normales, celle de la rue d'Ulm réservée aux garçons et celle de Sèvres pour les filles fusionnent. Il y a un seul concours d'entrée avec classement unique à partir de 1986[49].
8 mars : Circulaire relative à la féminisation des noms de métiers, fonction, grade ou titre[97].
Projet de loi sur la parité adoptée en première lecture à l'assemblée nationale. Cette loi détermine « les conditions dans lesquelles est organisé l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives ». En décembre, le gouvernement rend public un projet de loi qui prévoit 50 % de candidates pour les scrutins de liste. Pour les élections législatives, les partis doivent également présenter 50 % de femmes, sous peine de sanctions pécuniaires[98].
En janvier, le Sénat rejette le texte sur la parité en politique parce que cela aurait pour effet de distinguer l'électorat, ce qui est contraire à l'universalisme républicain[98].
La loi constitutionnelle du 8 juillet relative à l’égalité entre les hommes et les femmes ajoute à l’article 3 de la Constitution le principe selon lequel la loi « favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives. ». Cet article permet d'introduire la parité dans la loi[99].
Le 6 juin 2000, à la suite de la révision de la constitution du 8 juillet 1999, le principe de parité est inscrit dans la loi. Elle contraint les partis politiques à présenter un nombre égal d’hommes et de femmes lors des scrutins de liste et prévoit une retenue sur la dotation financière pour les partis qui ne respectent pas ce principe[100]. Il faut attendre 2017 pour voir le nombre de femmes dépasser 30% à l'Assemblée Nationale[101].
Loi sur la contraception d'urgence : la pilule du lendemain en vente libre en pharmacie. Elle est gratuite pour les mineures[102].
Disparition du Ministre déléguée à la Parité. Il faut attendre 2012 pour avoir une institution aux droits des femmes au sein du gouvernement[26].
Loi du 4 mars : « Lorsque la filiation d'un enfant est établie à l'égard de ses deux parents [...], ces derniers choisissent le nom de famille qui lui est dévolu ». Depuis cette loi, les mères peuvent transmettre leur nom à leurs enfants au même titre que les pères[105].
Arrêté du 12 décembre : Tous les emplois de l'armée sont ouverts aux femmes, sauf les postes à bord de sous-marin et les postes de sous-officiers de la gendarmerie mobile[26].
Fondation de l’association féministe et mixte « Ni pute, ni soumise » et de la marche des femmes des quartiers contre les ghettos et pour l’égalité[106].
Loi constitutionnelle du 23 juillet : L’article 1er de la Constitution est complété par un alinéa ainsi rédigé : « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. » Cette modification permet de légiférer sur la présence de chacun des deux sexes au sein des conseils d’administration et de surveillance des entreprises cotées(loi no 2011-103 du 27 janvier)[111].
Loi du 27 mai 2008 transpose la directive 2006/54/CE du Parlement européen et du Conseil du 5 juillet 2006 relative à la mise en œuvre du principe d’égalité de traitement entre les femmes et les hommes en matière d’emploi et de travail . Elle reconnaît le harcèlement moral et le harcèlement sexuel comme ayant un caractère discriminatoire, sexiste[112].
De mai 2009 à mai 2010, l'exposition Elles@centrepompidou présente au public les œuvres de plus de 200 artistes femmes du vingtième siècle. Cette exposition a eu un impact sur la visibilité du phénomène d'invisibilisation des artistes femmes[113].
La loi no 2011-103 du 27 janvier instaure un objectif minimal à atteindre en 2017 de 40% d’un des deux sexes au sein des conseils d’administration et de surveillance des entreprises cotées[115].
7 juillet : La PMA (Procréation Médicalement assistée) ou AMP (Assistance Médicale à la Procréation) est réservée au couple hétérosexuel stéril, dont les deux membres sont vivants, en âge de procréer, excluant les femmes lesbiennes en couples et les femmes célibataires[116]. Elle devrait être ouverte à toutes les femmes sans distinction en 2020[117].
21 février : La circulaire no 5575/SG « Mademoiselle », « nom de jeune fille », « nom patronymique », « nom d’épouse » et « nom d’époux » des documents administratifs en leur substituant respectivement les termes « Madame, « nom de famille » et « nom d’usage »[119].
6 août : Loi 2012-954 définissant le harcèlement sexuel « Le harcèlement sexuel est le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante »[121].
31 janvier : Abrogation de l'ordonnance du 7 novembre 1800 modifiée en 1909 portant interdiction du port du pantalon pour les femmes[28].
Avec les journées d’étude consacrées à la masculinité hégémonique à l’EHESS, les masculinités, sujet d'études depuis les années 1980 dans les pays anglo-saxons trouvent un écho en France. C'est le début d'une réflexion et des études en genre sur les masculinités en France[123].
13 avril : LOI no 2016-444 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées[130].
juin 2016 : inauguration de la Maison des Femmes à Saint-Denis, structure de soins associée au Centre Hospitalier Delafontaine. Elle accueille toutes les femmes vulnérables ou victimes de violence[131].
Juin élections législatives : 224 femmes sont élues députées représentant 38,6% des membres de l'Assemblée Nationale[101].
Rentrée scolaire : Pour la première fois, l'appareil génital féminin dont le clitoris est correctement représenté dans un manuel scolaire pour les classes de 4ème[132].
Octobre : Le mouvement #MeToo est mondial. En France, de nombreuses femmes racontent sur Twitter, via les mots-dièse #MeToo ou #BalanceTonPorc, le harcèlement sexuel, les agressions sexuelles, les viols dont elles ont été victimes. Ce qui a pour effet une augmentation du nombre de plaintes[133].
Septembre, le podcast Les Couilles sur la table, créé et animé par Victoire Tuaillon interroge les masculinités afin de comprendre pourquoi les inégalités perdurent[134]. De nombreux podcasts féministes, La Poudre, Un podcast à soi, Les sales gosses et d'autres renouvellent les médias féministes[135].
1er juillet : Simone Veil entre au Panthéon, portant à cinq le nombre de femmes[138].
3 août : loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Le délai de prescription des crimes sexuels commis sur des mineurs est de 30 ans à partir de la majorité de la victime. L'infraction d’outrage sexiste est créé pour réprimer le harcèlement dans l'espace public. La définition du harcèlement en ligne est élargie[139].
28 février : rapport sur la féminisation des noms de métiers et de fonctions de l’Académie française[143].
septembre : des collectifs féministes collent des affiches dans de nombreuses villes pour dénoncer les féminicides[144].
novembre : ouverture de Citad'elles à Nantes, un centre qui accueille 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, les femmes et leurs enfants victimes de violences sexuelles, physiques, verbales, psychologiques, conjugales. C'est la première structure de lutte contre les violences faites aux femmes initiée par une ville[145].
2 août 2021 : la loi relative à la bioéthique élargit la procréation médicalement assistée aux couples de femmes et aux femmes célibataires est promulguée[146].
↑Marc Reydellet, « Tours et Poitiers : les relations entre Grégoire de Tours et Fortunat », Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, vol. 13, no 1, , p. 159–167 (lire en ligne, consulté le )
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↑LOI n° 2016-444 du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées, (lire en ligne)
↑« « Aux femmes assassinées, la patrie indifférente » : les « colleuses » d’affiches veulent rendre visibles les victimes de féminicides », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
coordination Geneviève Dermenjian, Irène Jami, Annie Rouquier, La place des femmes dans l'histoire : une histoire mixte, Paris, Belin, , 414 p. (ISBN978-2-7011-5391-9).