Fédération française des sociétés féministesLa Fédération française des sociétés féministes est une organisation fondée en 1891. Son siège était situé au n°33 de la rue Jacob à Paris[1]. FondationLa création de la fédération est annoncée en novembre 1891[2]. Eugénie Potonié-Pierre rassemble huit groupes féministes à Paris pour former la Fédération française des sociétés féministes[3] ; Marya Chéliga-Loewy y participe. L'« Union universelle des femmes » rejoint par la suite la fédération[4] de même que la Société de l'allaitement maternel[5]. La Fédération française des sociétés féministes est créée pour rassembler des associations qui par ailleurs pouvaient avoir des opinions et des moyens d'action différents. C'est la première fois que le terme « féministe » est utilisé dans le nom d'une association[6],[7]. Les personnes appartenant à ce mouvement considèrent que la présence des hommes doit être acceptée alors que de nombreux autres groupes étaient exclusivement féminins[8]. HistoireAline Valette rejoint le comité qui organise le premier congrès du 13 au 15 mai 1892[3]. Bien que le congrès accueille beaucoup de monde, aucune proposition concrète n'en ressort[9]. La tâche principale de la fédération est de préparer des cahiers de doléances féminins[3]. Eugénie Potonié-Pierre démissionne de son poste de secrétaire le 17 juin 1892 après une dispute sur son autorité et est remplacée par Valette[3]. Dans les cahiers de doléances se retrouve le droit de pratiquer tous les métiers et le retrait du code Napoléon de tous les articles qui marquent la soumission des femmes[10]. Le 1er mai des déléguées de la fédération déposent les cahiers dans les vingt mairies d'arrondissement de Paris[11]. Références
Sources
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