20 janvier : autorisation donnée par lettres-patentes du duc de Savoie de commercialiser l’eau de source d’Évian[3]. Elle est alors stockée dans des cruches en terre.
26 janvier : convention de commerce et de navigation avec la Grande-Bretagne[4].
31 janvier : ouverture de la session législative[4].
2 mars : une affiche est apposée à la porte de l'église de Rive-de-Gier dans la Loire pour inciter à la révolte les ouvriers des mines de houille[8].
17 mars - 3 mai : manifestations du jubilé à Paris. Quatre processions générales sont terminées par la pose solennelle de la première pierre place Louis XVI d’un monument expiatoire à Louis XVI qui ne sera jamais édifié[9].
18 mai : troubles à Rouen lors des fêtes jubilaires commencées le 16 mai, au sujet des prédications des missionnaires ; les opposants se manifestent bruyamment dans la cathédrale, profèrent des insultes, lancent des pétards et de fusées, jettent des chaises. Le lendemain 19 mai, on empêche l'accès à la cathédrale aux agitateurs ; deux missionnaires sont assaillis par la foule, l'un d'eux est trainé dans la boue ; il aurait été jeté dans le Robec sans l'intervention d'un garçon boucher. Les troubles persistent jusqu'au [13].
12 octobre : troubles à Brest contre les missionnaires ; leurs opposants réclament une représentation du Tartuffe au théâtre depuis le 2 octobre. Le 12, les autorités civiles font intervenir la troupe ; des violences éclatent au théâtre et des jeunes gens sont frappés à coup de crosse de fusil puis arrêtés. Le théâtre est fermé le 14 mai par un arrêté du maire. Les frondeurs, arrêtés, puis relâchés avant l’ouverture de leurs procès, sont soit acquittés, soit condamnés à des peines légères[20].
29 octobre : troubles anticléricaux à Lyon. La procession générale à l'occasion du Jubilé se déroule dans le calme, mais après la fin de la représentation donnée au théâtre des Célestins, plusieurs manifestants réclament qu'on joue Tartuffe. Trois personnes sont arrêtés par la police, ce qui provoque un rassemblement sur la place aux cris de « Tartufe ! à bas la Calotte ! à bas le Jubilé ! ». Le 14 novembre, les prévenus Huré, Oriol et Devaux, sont condamnés pour outrage à la religion de l'état à cinq (Huré) et trois mois de prison et 300 francs d'amende[21].
7 et 8 décembre : constitution des « Messageries générales de France » ou « Laffitte & Caillard et compagnie » qui se partagent le trafic routier avec et les Messageries Royales[23]. La vitesse moyenne passe d’environ 5 km/h à 9,5 km/h en 1848.
12 décembre : discours du roi à l'ouverture de la session des chambres de 1827[4].
29 décembre : présentation à la Chambre des députés du projet de loi relatif à la police de la presse, dite « loi de justice et d'amour » par le ministre de la justice Peyronnet[4]. Il entend durcir les conditions et aggraver les pénalités, ouvrant le débat sur la liberté de la presse. Casimir Perier déclare « Autant vaudrait proposer un article unique qui dirait : l'imprimerie est supprimée en France au profit de la Belgique ! »[24]
Notes et références
↑Georg Friedrich von Martens, Nouveau recueil de traités d'alliance, de paix, de trêve, de neutralité, de commerce, de limites, d'échange etc., vol. 6, Dieterich, (présentation en ligne)
↑Francois-Dominique de Reynaud Montlosier, Mémoire a consulter sur un système religieux et politique, tendant a renverser la religion, la société et le trône, Ambroise Dupont et Roret, (présentation en ligne)
↑Guy Antonetti, Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire : Dictionnaire biographique 1814-1848, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 619 p. (ISBN978-2-8218-2826-1, présentation en ligne), p. 109
↑Louis Marin Bajot, Chronologie ministérielle de trois siècles, Imprimerie Royale, (présentation en ligne)
↑Publications, Université de Clermont-Ferrand. Faculté des lettres et sciences humaines, (présentation en ligne)
↑Charles Théodore Eugène Duclerc, Laurent Antoine Pagnerre, Étienne Joseph Louis Garnier-Pagès, Dictionnaire politique encyclopédie du langage et de la science politiques rédige par une réunion de députés, de publicistes et de journalistes, Pagnerre, (présentation en ligne)
↑Jean Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets d’intérêt général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc., vol. 26, Société du Recueil Sirey, (page107 sur Google Livres)
↑Marc Agostino, François Cadilhon et Philippe Loupès, Fastes et cérémonies : l'expression de la vie religieuse, XVIe – XXe siècles, Presses Univ de Bordeaux, , 257 p. (ISBN978-2-86781-320-7, présentation en ligne)
↑Sheryl Kroen, « Politique et théâtralité sous la Restauration », Revue d'histoire du XIXe siècle, no 35, (présentation en ligne)
↑Allard et Seriziat, Jurisprudence de la Cour d'appel de Lyon, vol. 4, Rusand, (présentation en ligne)
↑Pierre-Cyrille Hautcoeur, Georges Gallais-Hamonno, Le marché financier français au XIXe siècle : Aspects quantitatifs des acteurs et des instruments à la Bourse de Paris, Paris, Publications de la Sorbonne, , 640 p. (ISBN978-2-85944-574-4, présentation en ligne)
↑M. A. F. de Birieux, Annuaire de la bourse et de la banque : guide universel des capitalistes et des actionnaires, Paris, J. Claye, (présentation en ligne)
↑Gisèle Sapiro, La Responsabilité de l'écrivain. Littérature, droit et morale en France (XIXe – XXIe siècle), Le Seuil, (présentation en ligne)