18-19 février : soulèvement camisard à Gluiras, en Vivarais. Une centaine de jeunes gens attaquent le presbytère dans la nuit, tuent le curé et son vicaire et incendient l'église. Le maréchal de camp Julien marche contre les insurgés qui incendient d'autres églises. Le 24 février il le surprend au hameau de Franchassis (Pranles). La répression est féroce, 240 soldats suisses sont cantonnés sur le territoire communal aux frais des communautés. Les protestants doivent financer la reconstruction de l'église et répondront sur leur vie de toute violence contre un prêtre[3].
12 mai : armistice du pont d'Avène négocié entre Jean Cavalier et lieutenant-général La Lande[6].
13 mai : embuscade victorieuse de Rolland au Plan de Fontmort sur un détachement catholique ; Paul Viala, subdélégué de l'intendant, est assassiné avec son fils[2].
16 mai : rencontre à Nîmes entre Jean Cavalier et le maréchal de Villars, qui applique une tactique d’apaisement dans les Cévennes. Il parvient à un accord avec les camisards de Jean Cavalier[1].
28 mai : le chef camisard Ravanel se soulève contre Cavalier et décide de continuer la guerre[1].
2 juin : les camisards soumis se concentrent à Vallabrègues, dans une île du Rhône. Le 22 juin, Jean Cavalier part de Vallabrègue avec une centaine d'hommes pour Neuf-Brisach[1].
↑ a et bEugène et Émile Haag, La France protestante, vol. 6, Paris, Cherbuliez, (présentation en ligne)
↑Antoine Court, Histoire des troubles des Cévennes ou de la guerre des Camisars sous le règne de Louis le Grand, vol. 2, P. Chretien, (présentation en ligne)
↑Joseph Pierre Anselme Maurault, Histoire des Abenakis : depuis 1605 jusqu'à nos jours, Imprimé à l'atelier typographique de la "Gazette de Sorel", (présentation en ligne)
↑ abcd et eMaximilian Samson Friedrich Schöll, Cours d'histoire des états européens depuis le bouleversement de l'Empire romain d'Occident jusqu'en 1789, vol. 27, Gide, fils, (présentation en ligne)