12 janvier : l’accord passé entre protestants et politiques sous l’influence de Damville est confirmé lors de l’assemblée générale « tant des clergé et catholiques paisibles que des églises réformées du royaume » réunie à Nîmes[1].
11 avril : le roi reçoit à Paris les délégués des réformés, de Damville et de Condé (réfugié en Allemagne) qui lui présentent une requête où les conditions de la future paix sont spécifiées : liberté de culte, libération des maréchaux de Cossé et de Montmorency, la punition des responsables de la Saint-Barthélemy ; Henri III refuse[4].
Août : à Bordeaux et à Paris, « émotions populaires » contre l’augmentation du droit d’entrée sur le vin (de 5 à 20 sols)[5].
Les différents partis (Ligueurs, politiques, protestants) contrôlent les Hôtels des monnaies et frappent des monnaies de billon de faible valeur, les pinatelles. L’augmentation de la masse monétaire est facteur d’inflation.
↑Pierre de L'Estoile, Jean-Jacques Champollion-Figeac, Régistre-journal d'un curieux. pendant le règne de Henri III : 1574-1589, Didier, (présentation en ligne)
↑Discours des signes merveilleux veuz au ciel en ceste ville de Paris le 28 septembre 1575
↑Journal de Jean Le Coullon, 1537-1587, publié à Nancy en 1881 par E. de Bouteiller, p. 47