24 mars : levée de 30 000 miliciens. Un nouvel appel de 30 000 hommes levés principalement dans les villes a lieu le [2].
Mars : prêt de 20 millions remis au contrôleur général Orry par cent particuliers, contre assignations sur les fermes payables en 1744 et portant intérêt à 7 à 7,5 %[3].
27 mai : le clergé accorde au roi un don gratuit extraordinaire de douze millions de livres[4]. Il est en contrepartie exempté de l’impôt du dixième (arrêt du conseil du )[5].
Pour financer la guerre, Philibert Orry emprunte à partir de 1742 des sommes importantes par l’intermédiaire des États provinciaux, notamment ceux du Languedoc, dont le crédit est meilleur que celui du roi et qui font office de banque régionale. En 1742, les États de Bourgogne prêtent 2 millions, ceux de Provence 2 millions, ceux de Bretagne 2,4 millions[3].
↑Bibliothèque nationale, Catalogue de l'histoire de France, Firmin-Didot, (présentation en ligne)
↑Philippe Antoine Merlin, Répertoire universel et raisonné de jurisprudence, vol. 13, Paris, Garnery, (présentation en ligne)
↑Claude-Charles Pierquin de Gembloux, Histoire de Jeanne de Valois, duchesse d’Orléans et de Berry, Reine de France, fondatrice de l’Ordre des annonciades, Gaume frères, (présentation en ligne)
↑Gaston Louis Emmanuel Du Fresne marquis de Beaucourt, Paul Allard, Jean Guiraud, Revue des questions historiques, vol. 3, Librairie de Victor Palmé, (présentation en ligne)