16 février : ordonnance du maréchal de Richelieu prescrivant des dispositions militaires contre les assemblées des protestants en Languedoc, publiée à Montpellier. Surprise d’une assemblée protestante à la Calmette, près de Dions[1].
9 mai : le marquis d’Argenson réfléchit à un système de spiritualité qui bannirait « tout prêtre, tout sacerdoce, toute révélation, tout mystère »[2].
2 septembre : le roi rappelle et amnistie le Parlement[5], qui rentre à Paris le 4 septembre et enregistre le lendemain une déclaration royale prescrivant le silence sur toutes les affaires relatives à la bulle Unigenitus[3]. L’archevêque de Paris Beaumont, qui n’entend pas céder sur l’exigence des billets de confession, est exilé hors de Paris par le roi le 3 décembre[6].
17 septembre : un arrêt du Conseil permet la libre circulation des grains à l’intérieur du royaume et autorise leur exportation par deux ports des provinces du midi[4].
↑Ségolène de Dainville-Barbiche, Devenir curé à Paris : Institutions et carrières ecclésiastiques, 1695-1789, Presses universitaires de France, (ISBN978-2-13-073845-9, présentation en ligne)