1er février : une ordonnance condamne aux galères à perpétuité ceux qui assistent au assemblées protestantes[2]. La répression anti-huguenote reprend entre 1745 et 1752, marquée par des envois aux galères pour calvinisme, des exécutions de pasteurs (Grenoble, Montpellier, Toulouse) et des « rebaptisations » forcées dans la région de Nîmes (1751-1752). La répression s’adoucira après 1756[3].
17 mars : une assemblée protestante convoquée à la Tourette dans les environs de Mazamet est surprise par une compagnie de dragons du régiment de la Reine, qui fait neuf prisonnier, tous condamnés aux galères par l’intendant Le Nain[6].
Juillet-août : les états de l’Enquête sur les facultés des peuples, lancée par le contrôleur général des finances Philibert Orry dans toutes les généralités du pays, sont remis à la Cour[11].
17 août : Guillaume Issoire, meunier à Nîmes, Boissier et Verdeilhant sont condamnés aux galères par l’intendant pour avoir introduit en Languedoc des livres en provenance de Lyon[12].
12 décembre : massacre de protestants à Vernoux-en-Vivarais à la suite de l’arrestation du pasteur Mathieu Majal, dit Desubas. Six paysans sont tués par la troupe en tentant de le libérer, quatre sont faits prisonniers. Une foule de près de deux mille personnes envahit les rues de Vernoux pour réclamer la libération des prisonniers. Des bourgeois catholiques tirent sur la foule depuis leurs fenêtres, tuant 36 protestants et en blessant 400[14].
↑Jean de Caulet, Lettre II et III [contre les lettres ne repugnate, et autres écrits], (présentation en ligne)
↑Pierre-Étienne Bourgeois de Boynes, Journal inédit, 1765-1766 : Suivi du "Mémoire remis par le duc de Choiseul au roi Louis XV", 1765, Paris, Honoré Champion, , 510 p. (ISBN978-2-7453-1762-9, présentation en ligne)