22 février : devant l’agitation populaire, Gaspard II de Coligny et ses frères sont contraints de quitter la cour[1]. Un peu partout, mais spécialement dans le midi, les protestants détruisent les églises et les chapelles plutôt que de les restituer. Les « images » (statues, tableaux, croix) sont également détruites.
16 mars : François de Guise marche aussitôt sur Paris où il est accueilli en héros[1]. L’apprenant, Gaspard II de Coligny et son frère d’Andelot annoncent leur arrivée à Paris pour rejoindre les forces de Condé. Ce dernier hésite, ratant l’occasion de faire basculer la balance en faveur des protestants.
8 octobre : disette à Marseille ; ordre est donné à une frégate d’arraisonner tous les navires chargés de blé au large de la ville. Les Réformés sont expulsés par le conseil de ville (13 décembre)[12].
La France compte 620 Églises calvinistes et 1 250 000 protestants. Janine Garrisson compte 1 400 Églises « hérétiques », dont 800 dans le Midi et 1 750 000 protestants, soit 8,75 % de la population (un million dans le Midi). Ils se recrutent dans la population non-agricole, masculine, jeune et instruite, parmi les nobles, les notables, les artisans et même le clergé. Après 1562, les conversions, nombreuses depuis les années 1550, sont freinées.
↑Nadine-Josette Chaline, Histoire des diocèses de France. Histoire Du Diocèse de Rouen : Le Havre, vol. 5, Editions Beauchesne, (présentation en ligne)
↑Michel Péronnet, El siglo XVI, de los grandes descubrimientos a la contrarreforma, (1492-1620), vol. 1, Ediciones AKAL, , 344 p. (ISBN978-84-7600-478-4, présentation en ligne)