Les transports dans le département français de l'Ardèche sont caractérisés par un certain enclavement. Si la vallée du Rhône est l'un des principaux axes de transport en France, ses infrastructures sont concentrées sur la rive gauche du département (dans la Drôme) : l'accès au département est donc lent, en particulier pour les régions de moyenne montagne du centre et de l'est du département. L'Ardèche est le seul département français de métropole sans ligne ferroviaire voyageurs et l'un des seuls sans autoroute ni aéroport.
L'Ardèche est l'un des rares départements de France à n'avoir aucune autoroute, bien que l'autoroute longe la limite de l'Ardèche avec la Drôme (en restant côté drômois).
Les principaux axes routiers du département sont :
Jusqu'aux années 1970 : route nationale 86 à Andance, vers Valence et des années 1970 à 2006 : route nationale 7 à Chanas, vers Roussillon
La RN 82 a changé d'itinéraire dans les années 1970, lorsque son extrémité sud-est a été déplacée d'Andance à Chanas, avec reprise d'un tronçon de l'ancienne RN 519 entre Davézieux et Chanas et déclassement du tronçon Davézieux - Andance en RD 82. La RN 82 ainsi redéfinie a été déclassée en 2006 en RD 820 dans le département.
(initialement : route nationale 86 à Viviers, vers Bourg-Saint-Andéol et Pierrelatte)
La route nationale 102 a connu une légère rectification de tracé à l'extrémité ouest du département (frontière de la Haute-Loire) dans les années 1970, avec la reprise du tracé de l'ancienne route nationale 102A à la place de son tracé historique par Lespéron. À la même date, la section d'Alba-la-Romaine à Viviers a été déclassée en RD 107 et la RN 102 a repris un tronçon de la RN 540 entre Alba-la-Romaine et Montélimar.
Déclassée dans les années 1970 en RD 104 entre Aubenas et la limite du Gard. Après plusieurs années où deux routes nationales portaient le numéro 104 en France (une grande partie de la Francilienne en Île-de-France ayant été nommée ainsi), le tronçon Le Pouzin - Aubenas a finalement été renommé RN 304, avant d'être finalement déclassé à son tour en 2006 en RD 104.
Le court tronçon de cette route passant dans l'Ardèche au nord de Langogne a été repris par la RN 88 dans les années 1970, tandis que celui au sud de Langogne a été déclassé au même moment en RD 906.
Renumérotation de la RN 104 après qu'une voie rapide a été créée en Île-de-France sous le même nom (le court tronçon de Loriol au Pouzin correspond à l'ancienne RN 86G). Finalement déclassée en 2006 en RD 104.
L'Ardèche est desservie par le réseau régional de transport routier Cars Région, dont le réseau de l'Ardèche compte une vingtaine de lignes régulières.
Covoiturage et autopartage
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C'est que les perspectives de rentabilité étaient faibles dans un département peu peuplé et dont le relief imposait la réalisation de coûteux ouvrages d'art. Les lignes du réseau du Vivarais, qui reliaient le nord des départements de la Haute-Loire et de l'Ardèche, furent ainsi construites à l'écartement métrique, moins coûteux, bien qu'elles fussent classées d'intérêt général.
Les lignes d'intérêt général du département ont également été progressivement fermées, pour certaines dès la veille de la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1973 et la fermeture au trafic voyageurs de la ligne de la rive droite du Rhône, l'Ardèche est le seul département de France métropolitaine à ne posséder aucune ligne ferroviaire ni gare desservie par des trains de voyageurs.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire à son apogée en 1913.
Le réseau ferroviaire de nos jours.
Carte animée de l’évolution du réseau ferroviaire.
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Situation actuelle
L'Ardèche est le seul département de France métropolitaine à ne posséder aucune desserte ferroviaire voyageurs. La ligne de Givors-Canal à Grezan, dite ligne de la rive droite du Rhône, voit en revanche circuler un important trafic de fret.
Cette situation devrait cesser en 2024, puisque la réouverture aux voyageurs de la ligne de la rive droite du Rhône, entamée en 2022 dans sa partie gardoise, doit être prolongée jusqu'au Teil, et peut-être ultérieurement jusqu'à Valence[2].
Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
Court embranchement reliant les lignes de rive gauche et de rive droite du Rhône. Voie unique électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte au seul trafic de fret.
De la limite de la Loire à Peyraud (sur la ligne de la rive droite du Rhône) : ligne déclassée.
De Peyraud à Saint-Rambert-d'Albon : court embranchement reliant les lignes de rive gauche et de rive droite du Rhône. Voie unique électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte au seul trafic de fret.
Le Rhône, qui forme la limite est du département, est l'un des principaux axes du transport fluvial en France, canalisé à grand gabarit (classe V CEMT[3]). Mais les principales installations portuaires du fleuve se situent plutôt en amont et en aval de l'Ardèche, ainsi que sur sa rive gauche.
Les réseaux T'CAP (Privas), CoqueliGo (Annonay), Arche Agglo (Tournon-sur-Rhône), Tout'enbus (Aubenas) comptent entre deux et onze lignes d'autobus chacun dans le département.
Modes actifs
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