Les transports dans la collectivité territoriale française de la Corse sont confrontés à deux problématiques principales. En premier lieu, l'insularité de la Corse et son éloignement de la France continentale donnent une place capitale aux transports aérien et maritime, et la Corse possède plusieurs ports et aéroports importants. En second lieu, le relief marqué de l'Île de Beauté entrave les transports terrestres à l'intérieur du territoire, et les temps de parcours sont ainsi élevés pour rallier certains villages ou même les deux principales villes (Ajaccio et Bastia) entre elles.
En raison de la sinuosité des routes imposées par le relief, et de l'absence d'autoroute ou voie rapide — hormis deux courtes sections dans les périphéries d'Ajaccio et Bastia — les déplacements par la route sont dans l'ensemble assez lents en Corse. La route territoriale 10 (Bastia - Bonifacio), la route territoriale 20 (Ajaccio - Bastia), la route territoriale 30 (Calvi - Ponte-Leccia), la route territoriale 40 (Ajaccio - Bonifacio) et la route territoriale 50 (Aléria - Corte) sont les principaux axes routiers de Corse. La route territoriale 11 et la route territoriale 21 sont des voies périurbaines donnant accès respectivement au centre de Bastia depuis le sud et au centre d'Ajaccio depuis l'est.
L'itinéraire de la RN 197 a changé plusieurs fois. Elle quittait originellement la côte dès Lumio et ne desservait donc pas L'Île-Rousse ; après Ponte-Leccia, elle continuait vers la côte est. En 1972, sa partie terminale de Ponte-Leccia à Prunete, ainsi que son tronçon reliant Lumio à Belgodère, sont déclassés en RD 71 ; entre Lumio et Belgodère, la RN 197 adopte alors un nouvel itinéraire par L'Île-Rousse, repris en grande partie à la RN 199. En 2011, elle change d'itinéraire entre Ponte-Leccia et la côté, reprenant le tracé de la RN 1197 tandis que son ancien tracé devient la RN 2197. En 2014 enfin, elle est déclassée dans le réseau routier territorial.
Route départementale 81, sauf un tronçon entre le nord de la commune d'Urtaca et Calvi devenu route territoriale 30 et le tronçon de Calvi au pont du Fango devenu route départementale 81B.
Déclassée dans les années 1970 en RD 81, sauf le tronçon Lozari - Calvi intégré au nouvel itinéraire de la RN 197.
En matière de transport interurbain, la collectivité de Corse est compétente et organise les transports interurbains à travers une dizaine de lignes régulières formant le réseau ViaCorsica, dont une navette maritime. En outre, elle organise le transport scolaire sur toute l'île en dehors des périmètres des réseaux urbains.
Covoiturage et autopartage
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Le réseau des Chemins de fer de la Corse (ou camini di ferru di a Corsica' en corse), surnommé u Trinichellu (« le petit train »), est distinct des lignes de France continentale opérées par la SNCF. Les infrastructures des Chemins de fer de la Corse, à écartement métrique, non-électrifiées et ne faisant pas partie du réseau ferré national, appartiennent à la Collectivité territoriale de Corse. Cette dernière est par ailleurs autorité organisatrice des trains de voyageurs qui y circulent, exploités par une société d'économie mixte.
Les premiers tronçons de ces deux lignes ont été ouverts à l'exploitation à la fin des années 1880, en même temps que la ligne de la côte orientale corse. Toutefois, à la différence des deux premiers, cette dernière est construite très lentement et n'atteindra Porto-Vecchio qu'en 1935 ; son trafic est définitivement suspendu sur une grande partie de son parcours après un bombardement en 1943. La Corse n'a jamais connu d'autre chemin de fer que ces trois lignes.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département
Le réseau ferroviaire près son apogée en 1930.
Le réseau ferroviaire de nos jours.
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Transport maritime
Transport de passagers
Quatre compagnies régulières desservant 6 ports différents :
Someca (groupe Lafarge) et Vicat assurent des liaisons en cimentier depuis le continent avec le Capo Nero et le Capo Cinto[3].
Transport aérien
La Corse dispose de quatre aéroports ouverts au transport de passagers : Ajaccio-Napoléon-Bonaparte, Bastia-Poretta, Figari Sud Corse et Calvi-Sainte-Catherine par ordre de fréquentation décroissante, transportant au total plus de 4 millions de voyageurs par an en 2019[4]. Les compagnies low-cost et charter ont pris une grande part du marché, surtout en été.
Les réseaux Muvistrada (Ajaccio) et ViaBastia (Bastia) comptent une vingtaine de lignes régulières d'autobus chacun. Le service A Citadina (Porto-Vecchio) se limite à une navette urbaine.
Modes actifs
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Le réseau Grande Traversée 20 (GT20, en corse, « A traversata Maiò »), est un itinéraire cyclable qui lie Bastia au Nord à Bonifacio à la pointe Sud en 12 étapes[12]