La chronologie des opéras présente sur une échelle de temps les naissance et mort des principaux compositeurs et interprètes d'opéra ainsi que des dates de créations de leurs œuvres et les grands événements ayant marqué l'histoire de l'opéra entendu ici comme une œuvre destinée à être chantée sur une scène, appartenant à un genre musicalvocalclassique du même nom et pouvant être considérée comme l’une des formes du théâtre musical occidental regroupées sous l’appellation d’art lyrique.
Cette page principale, rappelant la classification musicologique des grandes périodes de l'histoire de l'opéra et organisée en tableaux synoptiques par décennie où sont reportés les éléments du domaine de l'art lyrique considérés aujourd'hui comme marquant une période par les musicologues ;
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L'opéra est né en Italie au début du XVIIe siècle avec la création de Euridice de Jacopo Peri que l'on considère comme le premier véritable opéra de l'histoire de la musique, se différenciant nettement des autres formes de narration lyrique de l'époque. Parmi les genres précurseurs de l'opéra figurent tout d'abord les madrigaux italiens, qui mirent en musique des situations avec des dialogues, mais sans jeu de scène. Mais l'opéra puisa également son inspiration dans les mascarades, les ballets de cour, les intermezzi (illustrés notamment par La Pellegrina en 1589), ainsi que d’autres spectacles de cour de la Renaissance mêlant le chant et plusieurs autres arts. L’opéra proprement dit émane d’un groupe de musiciens et d’intellectuels humanistes florentins qui s’étaient donné le nom de Camerata (« salon » en italien). La Camerata, appelée aussi Camerata fiorentina ou encore Camerata de'Bardi, du nom de son principal mécène, s’était fixé deux objectifs principaux : faire revivre le style musical du théâtre grec antique et s’opposer au style contrapuntique de la musique de la Renaissance. En particulier, ils souhaitaient que les compositeurs s’attachent à ce que la musique reflète, simplement et mot pour mot, la signification des textes. La Camerata pensait reprendre en cela les caractéristiques de la musique grecque antique. Pour atteindre ce but, on utilise la monodie accompagnée par la basse continue, les chœurs madrigalesques et les ritournelles et danses instrumentales.
Le baroque couvre une grande période dans l’histoire de la musique, s’étendant environ du début du XVIIe siècle au milieu du XVIIIe siècle, de façon plus ou moins uniforme selon les pays considérés, dont le devant de la scène est tenu par l'opéra italien. De façon nécessairement schématique, l’esthétique et l’inspiration baroques succèdent à celles de la Renaissance et précèdent celles du classicisme. C'est dans cette période qu'apparut le premier grand compositeur d'opéra en la personne de Claudio Monteverdi qui créa les premiers opéras célèbres, L'Orfeo (1607) ; Le Retour d'Ulysse (1640) ; Le Couronnement de Poppée (1642). Apparurent en Italie les premières grandes écoles d'opéras, dominé par l'École napolitaine de musique, notamment à Venise (Legrenzi, Caldara, Lotti, Vivaldi, etc.) et à Naples (A. Scarlatti, Porpora, Vinci, Leo, Jommelli etc.). L'opéra se répandit en Allemagne puis dans toutes les contrées d'Europe, et fut mis en valeur sous la forme de bel canto.
L'opéra allemand prenait alors un grand essor à la cour de Joseph II, principalement avec des grands maîtres comme Mozart, Haendel (qui est d'ailleurs bien plus apprécié en Angleterre que dans son pays d'origine) ou Salieri et le rayonnement du Singspiel.
La période romantique vit l'arrivée des opéras-comiques italiens de Gioachino Rossini et de la plénitude du bel canto avec Vincenzo Bellini et Gaetano Donizetti. Mais il s'agit surtout de l'apogée de l'opéra italien avec Giuseppe Verdi, l'homme qui personnifia l'opéra italien, dont la créativité fut très prolifique.
Le compositeur français le plus prolifique de cette période fut Jules Massenet. Mais l'opéra français n'était plus à son heure de gloire, malgré les œuvres d'Offenbach, de Saint-Saëns ou de Gounod. Parallèlement, l'opéra français le plus célèbre est Carmen de Bizet (1875).
Der Freischütz de Carl Maria von Weber marqua le début de l'opéra romantique allemand. Mais l'opéra allemand de cette période atteint son sommet avec Wagner qui fit un grand usage du Leitmotiv en créant ce qu'il appelait le « drame en musique ».
Parallèlement au grand opéra straussien post-romantique, le Pelléas et Mélisande de Debussy qui créa un style de récitatif sur un livret de Maurice Maeterlinck. Le Pierrot lunaire de Schönberg posent les premiers jalons de l'opéra moderne affranchi de toute référence romantique ou post-romantique en éliminant les relations tonales.
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