La création a eu lieu le [1] au Teatro Comunale de Bologne sous la direction de Rodolfo Ferrari.
La première représentation a été un « succès complet », avec de nombreuses acclamations pour le compositeur et les artistes[2]. Dans l'opéra, qui exploite souvent l'exotisme du sujet, on retrouve l'influence de la musique française du moment et celle de la Salome de Richard Strauss. L'opéra a été édité à Milan en 1912 par Sonzogno.
Il existe une réduction pour piano et voix (P 094a).
Un chef inconnu, mais courageux, Merôdach, revient de combats victorieux. La reine Semirâma est aimée du tétrarque Falâsar qui pour l'avoir, quelques années auparavant, avait tué son mari et éloigné son fils Ninya. Elle sent naître son amour pour le jeune héros. En arrivant, Merôdach rencontre Susiâna, qui était sa compagne d'enfance; les deux se rappellent leur amitié, mais la passion de Semirâma plane sur eux.
Acte II (Il responso)
Falâsar, ayant peur de perdre Semirâma, consulte le mage Ormus. Semirâma annonce ouvertement à Falâsar qu'elle a l'intention d'épouser Merôdach, et ne croit pas ce dernier quand il essaie de la convaincre que Merôdach n'est autre que son propre fils, Ninya, revenu en chef victorieux. La réponse d'Ormus arrive et est de mauvais présage.
Acte III (Il matricidio)
Le mariage entre Semirâma et Merôdach est sur le point d'être célébré. Susiâna, informée par Falâsar de la véritable identité de Merôdach, révèle le secret à son ami. Merôdach pense qu'il s'agit d'une machination montée contre lui et cherche à tuer Falâsar, mais dans l'obscurité, au lieu de frapper ce dernier, il blesse à mort sa propre mère.
1990 - Eva Marton (Semirâma), Veronika Kincses (Susiâna), Lando Bartolini (Merôdach), Lajos Miller (Falâsar), László Polgár (Ormus), Tamás Clementis (Satibara). Orchestre d'état hongrois et Chœur de la radiotélévision hongroise. Direction Lamberto Gardelli. Hungaroton 31197/98 [4]