Attila (opéra)Attila
Personnages
Attila est un opéra en un prologue et trois actes de Giuseppe Verdi, sur un livret de Temistocle Solera tiré de la tragédie de Zacharias Werner, Attila, König der Hunnen, et créé au Teatro la Fenice de Venise le [1]. GenèseCréationDistribution
Représentations successives
RéceptionLa première de l'opéra n'eut pas le succès désiré, toutefois l'œuvre s'imposa en marge du répertoire du XIXe siècle et est assez souvent jouée encore aujourd'hui. Le publicLa critiqueArgumentPrologueÀ Aquilée (Aquileia), autour du milieu du Ve siècle. Odabella, fille du seigneur de la ville, a perdu sa famille lors du pillage perpétré par Attila et entend se venger en le tuant (Santo di patria indefinito amor). Elle-même a été épargnée par Uldino, un esclave d'Attila. Impressionné par son courage, Attila lui fait don de son épée. Le général Ezio, envoyé de Rome, propose à Attila un accord de division de l'Empire (Avrai tu l'universo, resti l'Italia a me!). Mais Attila le dénonce comme traître et refuse. Près d'une lagune (futur site de Venise) un bateau arrive avec des survivants d'Aquilée dont Foresto qui se lamente sur le sort de sa chère Odabella (Ella in poter del barbaro) . Il propose alors à ses compagnons de construire une nouvelle cité (Cara patria già madre e reina!) Acte ILes Huns se sont rapprochés de Rome avec l'intention de piller la Ville. Odabella invoque l'image de son père (Oh! Nel fuggente nuvolo!) et rejoignant son amant Foresto (Oh, t'inebria nell'amplesso), l'informe de son plan de vengeance. Pendant ce temps, Attila informe Uldino qu'il a rêvé d'un vieil homme lui prédisant désastre et mort et lui conseillant de faire marche arrière (Mentre gonfiarsi l'anima parea!). Attila d'abord ébranlé, retrouve son courage et ordonne la marche sur Rome (Oltre quel limite, t'attendo, o spettro!). Un hymne chrétien se fait alors entendre et Attila reconnaît le vieil homme de son rêve en l'évêque romain Leone venu le trouver avec la population de Rome. Leone répète sa prophétie. Attila se soumet à cette volonté divine et renonce au pillage. Acte IIUne trêve a été conclue. Ezio se lamente sur le contraste entre la gloire passée de Rome et la faiblesse présente de l'empereur-enfant Valentinien (Dagl'immortali vertici!). Foresto apporte une invitation à un banquet offert par Attila en l'honneur d'Ezio. Celui-ci propose à nouveau l'alliance à Attila. Odabella, entre-temps, a appris que Foresto veut empoisonner le roi. Elle prévient Attila, non par pitié, mais pour avoir le privilège de le tuer. À la demande d'Odabella, Attila pardonne à Foresto, qui peut s'enfuir. Ne comprenant pas les motivations d'Odabella, Attila annonce son mariage avec celle qui vient de le sauver et proclame qu'il n'envahira pas Rome. Acte IIIForesto, informé du mariage par Uldino, pense qu'Odabella l'a trahi (Che non avrebbe il misero!). Ezio arrive avec un plan pour attaquer les Huns. Lorsqu'Odabella apparait, Foresto l'accuse de trahison, mais elle implore son pardon et lui jure fidélité. Attila survient, les surprend tous les trois et comprend qu'ils veulent le tuer. Le roi des Huns leur rappelle qu'il a épargné Rome, a concédé sa grâce à Foresto et est sur le point d'épouser Odabella, mais ses fautes éclipsent les faveurs qu'il a accordées. Odabella satisfait sa soif de vengeance en le poignardant, pendant que Huns et Romains s'affrontent. Les trois conspirateurs crient que le peuple romain a été vengé. AnalyseOrchestrationEnregistrements1973 : Ruggero Raimondi (Attila) Sherrill Milnes (Ezio) Cristina Deutekom (Odabella) Carlo Bergonzi (Foresto) Ricardo Casinelli (Uldino) Jules Bastin (Leone) Ambrosian Singers, Finchley Children's Music Group, Royal Philharmonic Orchestra, Lamberto Gardelli - Philips 1989 : Riccardo Muti, Coro del Teatro alla Scala di Milano (Chorus master Giulio Bertola), Samuel Ramey (Attila) Cheryl Studer (Odabella) Neil Shicoff (Foresto) Giorgio Zancanaro (Ezio) Ernesto Cavazzi (Uldino) Giorgio Zurian (Leone) - EMI CommentaireLe livretL'œuvre fascina Verdi surtout pour les personnages d'Attila, Ezio et Odabella. Le compositeur, insatisfait du livret, décida d'en confier l'amélioration à Francesco Maria Piave. Solera s'en offensa et ne collabora plus jamais avec le musicien. AnnexesBibliographie
Notes et références
Sources
Articles connexesLiens externes
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