Vincenzo Fioravanti a tout d’abord entamé des études de médecine conformément au souhait de son père Valentino, qu’il a interrompues pour suivre des leçons de musique auprès de Giuseppe Jannacconi, qui avait déjà dispensé la formation musicale de Valentino.
Avec ses deux premières œuvres, Pulcinella molinaro spaventato dalla fata Serafinetta et La contadina fortunata, représentées respectivement en 1819 et 1820, Vincenzo avait déjà bien assis sa situation financière.
Il a composé principalement des opéras bouffes. Moins connu que son père, et n’ayant produit « que » une quarantaine d’œuvres opéristiques contre la bonne soixantaine de celui-ci, le répertoire de Vincenzo connu néanmoins un bon succès de son vivant. Son plus grand succès fut Il ritorno di Pulcinella dagli studi di Padova créée en 1837. Presque toutes ses œuvres furent présentées au Nuovo Teatro de Naples. Peu après le décès de son père, survenu cette année-là, Vincenzo prend la charge de maître de chapelle (maestro di cappella) à la cathédrale de Lanciano, une bourgade de la Province de Chieti dans les Abruzzes. Il compose alors surtout de la musique sacrée. En 1843 il retourne à Naples et compose principalement des opéras comiques, ce jusque vers 1855. En 1866 il devient directeur honoraire, puis directeur titulaire de l’école de musique l’hospice des pauvres (Pia Opera del Regio Albergo dei poveri). Depuis longtemps Vincenzo souhaitait se concentrer sur l’enseignement musical, et il dispensa des leçons particulières. Parmi ses élèves on compte le compositeur suisse Louis Niedermeyer.
Œuvres
Opéras
(L’auteur du livret est indiqué entre parenthèses. La date et le lieu se réfèrent à la première représentation.)
Pulcinella molinaro spaventato dalla fata Serafinetta, (Filippo Cammarano), opera buffa en 2 actes (Carnaval 1819, Naples, Teatro S. Carlino)
(de) Daniel Brandenburg, Fioravanti, Vincenzo, in : Die Musik in Geschichte und Gegenwart, Friedrich Blume, Ludwig Finscher ed., Vol. 6, Kassel, 2001, p. 1217-1220. (Cet article constitue la source principale du texte ci-dessus).
(it) Andrea Della Corte et Guido Maria Gatti, Dizionario di musica, Paravia & C., Turin, 1956, p. 224.